mercredi 14 septembre 2016 - par Deux copains d’abord

La résistible méthode du bon docteur Sarkoué

Δια ?ρει κα ? βασ ?λευε (les anciens Grecs)... divide ut regnes (les anciens Latins)... divide et impera (Machiavel) : déjà, sur la forme, les opinions sont divisées...
Proudhon commentait ainsi divide et impera : "Divise et tu régneras ; divise, et tu deviendras riche ; divise, et tu tromperas les hommes, et tu éblouiras leur raison, et tu te moqueras de la justice." 
Wikipedia se veut plus précis : "En politique et en sociologie, diviser pour régner est une stratégie visant à semer la discorde et à opposer les éléments d'un tout pour les affaiblir et à user de son pouvoir pour les influencer. Cela permet de réduire des concentrations de pouvoir en éléments qui ont moins de puissance que celui qui met en œuvre la stratégie, et permet de régner sur une population alors que cette dernière, si elle était unie, aurait les moyens de faire tomber le pouvoir en question."
Alors qu’une primaire a pour but de rassembler autour d’un leader élu après débat d’idées au sein d’un parti, le "revenu" Sarkozy se voit déjà chef, zappant les idées, tout débat et tout rassemblement, déjà en campagne pour le second tour, face à la Le Pen, Marine tentant de remplacer son patronyme par un prénom qui n’est même pas le sien : sur les bulletins de vote, on avait jusqu’à il y a peu obligation de faire figurer son état civil exact, sous peine de nullité :

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imaginez donc un vrai duel, mais entre Marion Anne Perrine Le Pen et Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa... étonnant, non ?
Seulement pour les bien-pensants... ceux qui pensent, et bien, que son passé, son bilan, ses affaires, ses reniements, son instabilité, ses amitiés tant françaises qu’étrangères le disqualifient et ne lui permettent que les seuls soutiens de groupies à QI d’huître ou de capitaux trop discrets pour une République comme la nôtre.
L’honneur de cette droite, s’il en reste, pourrait être très vite un appel d’Alain Juppé aux autres candidats à se ranger sous sa bannière face au danger d’un second tour où abstention et votes blancs seraient largement majoritaires, ce qui pourrait déclencher une crise constitutionnelle majeure, voire une guerre civile que certains préparent et attendent depuis bien longtemps.

- Euh... vous êtes sérieux, là ?

- Je pense bien !

 

 




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