Médias, classe politique et syndicats… les Gilets Jaunes ont créé
un précédent : ils ont révélé au grand jour, qu’il n’était plus nécessaire
d’attendre quoi que ce soit de tous ces acteurs alliés et complices, même si, à
propos d’une de leurs revendications - "référendum d’initiative
populaire et citoyen" - ce mouvement semble bien naïf.
Jugez plutôt :
"Etes-vous
pour la casse de l’hôpital ? Oui ? Non ? Etes-vous pour une
hausse de 20% du SMIC et des petites retraites ? Oui ? Non ?
Etes-vous pour la révocation des élus ?"
Car enfin, qui peut bien avoir besoin d’espérer que ceux qui ont
pensé "la mondialisation et le mondialisme" sous la contrainte
de laquelle tous les gouvernements européens sont placés, que ces derniers
n’ont qu’un désir : satisfaire nos désirs : plus de
salaire, plus de qualité de vie, plus d’air pur, plus d’argent pour la santé,
plus de justice et plus de fraternité !
Qui donc a pu oublier que toutes les politiques menées depuis
trente ans ne recueillent l’adhésion d’aucune majorité ? La seule majorité
constatée est la suivante : abstention record, vote RN (FN) et extrême
gauche - majorité stérile savamment entretenue par nos gouvernements.
Que l’on cesse de se raconter des histoires : il n’y a qu’un
modèle pour ceux qui refusent la soumission : les « Gilets
jaunes » et bien évidemment « Notre dame des Landes » ; du
local (fermeture école, hôpitaux, entreprises, alerte environnementale) au
national… car il semblerait que la rue soit le nouveau et le dernier lieu
de l’expression démocratique et de la manifestation de cette expression dans le
cadre des revendications de demain.