jeudi 17 janvier 2019 - par mat-hac

À Bagdad, Le Drian prend-il le parti de Damas ?

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Alors que la France traverse une période de crise sociale ouverte, le chef de la diplomatie française s’est rendu très discrètement au Moyen-Orient. Au journaliste de CNN qui l’interrogeait le 10 janvier sur les objectifs de sa tournée régionale, M. Le Drian n’a pas souhaité fournir des explications qui pourtant s’imposaient. Le ministre a préféré maintenir le flou sur le pourquoi de cette visite qui l’a conduit le 13 janvier à Amman puis à Bagdad et ce mardi 15 janvier à Erbil.

https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/16/585967/Quelle-est-la-mission-de-Le-Drian-en-Irak

À Amman, le chef de la diplomatie française a affirmé que la guerre (française) contre Daech n’est pas achevée, voulant dire que les forces françaises ne quitteront pas la Syrie de sitôt, même si le « Big Brother » US a décidé de les laisser tomber en annonçant son retrait du bourbier syrien. Mais le point de presse conjoint du ministre Le Drian avec son homologue jordanien contenait une petite phrase bien significative : « Si le président Bachar el-Assad est candidat, il sera candidat. Ce sont les Syriens qui doivent décider de leur avenir ». Pour de nombreux analystes, bien que la France cherche à donner l’impression d’une certaine ténacité dans le dossier syrien, pour éviter sans doute qu’elle soit accusée par l’opinion publique d’avoir fait le mauvais choix et d’avoir persisté à le maintenir pendant sept longues années, la phrase de Le Drian est déjà un aveu d’échec et une tentative pour ouvrir une brèche.

Jean-Maxime Corneille, analyste politique et Bernard Cornut, géopolitologue s'expriment sur le sujet.



7 réactions


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 17 janvier 2019 10:40

    Il y a de mauvaises habitudes qui persistent à travers les siècles, l’ingérence française à l’étranger. Afrique ou Moyen Orient.

    Engagez-vous, rengagez-vous pour :

    entretenir le flux de réfugiés en provenance des pays néo-colonisés

    et alimenter la Saga du FN pour le meilleur profit de l’UMPS.

    (toujours sur le dos des Classes moyennes taxables)


  • njama njama 17 janvier 2019 10:50

    Déjà le soutien de la France à l’ASL ça commençait très mal en avouant symboliquement les vues néo-coloniales du ministère des affaires étrangères sur le Levant. Pour preuve très symbolique, l’ASL (quelques officiers syriens qui avaient fait défection et non pas une "armée") adoptait le drapeau de la Syrie mandataire !

    Quelle trahison !

    Aujourd’hui Le Drian est empêtré dans les contradictions de la politique étrangère française depuis son soutien à cette "soi-disant" révolution syrienne

    depuis 2011, puis dans son plus récent soutien aux Kurdes - une minorité d’entre eux à vrai dire que la France comme les États-Unis manipulent et que le gouvernement de Macron abandonnera à leur sort comme vient de le faire Trump.

    Le Drian devrait rappeler ses troupes qui stationnent illégalement en Syrie.


  • JL 17 janvier 2019 11:38

    Que les entreprises qui ont fait des profits au cours de ces 7 années d’errance remboursent le Trésor public, et que les responsables politiques de cette faute soient jetés en prison.

     


  • Hijack ... Hijack ... 17 janvier 2019 14:04

    Pour ce qui s’était passé en Syrie, Le Drian devait être arrêté à Bagdad pour y être jugé ...


  • phan phan 17 janvier 2019 17:15

    Le Drian se porte aussi candidat du Parti d’AlNosra qui fait du bon café !


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 18 janvier 2019 16:07

    Ce pauvre Le Drian. Depuis qu’il a quitté sa Bretagne natale pour Paris, il n’a cessé de s’enfoncer dans le sable mouvant de l’infamie.

    Quelle pitié... pour un maroquin !


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