mardi 20 mars 2007 - par Sarah

La nostalgie Battisti


Guillaume Perrault, journaliste au Figaro et auteur de "Génération Battisti : ils ne voulaient pas savoir" (Plon, 2005) est interviewé par l’équipe de PlusNews.fr

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3 réactions


  • bcandel (---.---.175.250) 21 mars 2007 23:18

    Pour completer cette video, je vais me permettre un petit rappel chronologique :

    Juin 1979 : Cesare Battisti, membre de l’organisation d’extrême gauche des "Prolétaires armés pour le communisme" est arrêté.

    Octobre 1981 : Il s’évade de la prison romaine de Frosinone avant de se réfugier au Mexique pour huit ans de clandestinité.

    1985 : Le président François Mitterrand prend l’engagement de ne pas extrader les anciens militants d’extrême gauche à condition qu’ils renoncent à la violence. Battisti bénéficie de cette "jurisprudence Mitterrand" comme une centaine d’activistes ou de sympathisants réfugiés en France.

    1990 : Cesare Battisti s’installe à Paris où il vit au grand jour.

    Suivent ensuite les proces par contumace en Italie cites dans la video.

    2002 : En mars, le ministre italien de la Justice accuse la France d’être "un sanctuaire de terroristes". Battisti explique à l’AFP que "la France était le seul pays au monde où une existence officielle était possible". En août, une première extradition frappe l’un des bénéficiaires de la "jurisprudence Mitterrand", Paolo Persichetti.

    Février 2004 : C’est au tour de Cesare Battisti d’être sous le coup d’une procédure d’extradition vers l’Italie. Il est arrêté le 10 février, puis remis en liberté sous contrôle judiciaire.

    Août 2004 : Cesare Battisti entre de nouveau dans la clandestinité, juste après l’arrêt autorisant son extradition, rendu le 30 juin et alors suspendu à un recours en cassation.

    Mars 2007 : Cesare Battisti est arrêté au Brésil avec la complicite de la police francaise.

    Ce que denoncent les defenseurs de Cesare Battisti ce n’est pas le manque de preuves a ses proces en Italie. Ce n’est pas non plus le fait que les procedures judiciaires francaises et italiennes ne soient pas identiques (en France, il n’est pas possible d’enteriner une condamnation par contumace).

    Non. Ce qui est choquant dans cette affaire, c’est le non respect de l’engagement pris par le president F. Mitterrand vis-a-vis des personnes graciees. En 2002, la France a tout simplement trahi sa parole d’Etat.

    Quelle societe veut-on construire avec une police qui s’acharne a poursuivre jusqu’au dela les oceans des personnes qui se sont repenties et qui ont renonce a la violence depuis plus de 15 ans ?


  • rdu (---.---.210.230) 23 mars 2007 19:30

    Ce qui est choquant c est que Mittetand puissse engager la parole de la republiqe pour tout et n importe quoi. A vous ecouter, n’importe quel meurtrier pourrait se repentir et couler des jours heureux aux soleil. Le repentir n est pas la justice et l’Italie n est pas une republique bananiere. Je suis choqué que certains s empressent a pardonner a tour de bras des crimes pour peu qu ils aient faits au nom d’une cause de gauche revolutionnaire, ceux la même qui ont dit amen a toutes les derives communistes


  • Hello (---.---.117.1) 2 avril 2007 15:57

    Pourriez-vous jeter un oeil à la vidéo des enfants du magistrat Roche sur www.lvo.info (c’est la 2ème en partant du bas) ?

    Non seulement c’est édifiant mais en plus ça peut vous donner des idées.


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