Il pourrait aller plus vite et dire que c’est le capitalisme qu’il faut supprimer. Car quand un patron décide de changer son procédé de fabrication (ou culture) pour gagner plus de manière immédiate (peu importe les conséquences pour la collectivité : environnement, social, etc...), il ne fait qu’un choix personnel en ne prenant pas en compte le coût global (destruction de biodiversité, dépollution, recyclage : la collectivité est un puit sans fond pour l’entrepreneur). C’est le principe même des décisions dans le capitalisme : segmentation des structures (entreprises) et segmentation des responsabilités alors même que l’empreinte d’une entreprise, quelle qu’elle soit, est globale.
Donc les choix des patrons sont souvent très mauvais pour la collectivité. Il n’y a pratiquement que des exemples dans ce sens, et les lois arrivent après pour interdire les pratiques qui ont permis aux patrons voyous de profiter au maximum avant que la collectivité ne constate le coût de leur enrichissement personnel pour les autres (il n’y a pas de multiplication des pains).
Ce qui veut simplement dire que le capitalisme est une juxtaposition de mauvais dictateurs (chefs d’entreprise) qui cherchent tous à faire grossir leur entreprise par tous les moyens : augmenter leur pouvoir et la taille de leur pyramide, quelle que soient les conséquences pour les autres.
Au lieu de cela, les procédés de fabrication devraient être connus, et améliorés de manière collective en tenant compte de toute la vie des produits et de toutes leurs interactions. Chaque changement devrait conduire à une vraie amélioration pour l’ensemble de la collectivité. C’est la démocratie économique. Impossible dans un système élitiste avec un peuple qui n’est rien et ne décide de rien du tout. Impossible quand l’objectif du système créé de toute pièce par l’"élite" est le vol organisé.
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