Norman's mum Norman’s mum 4 mai 2020 14:12

Je crois pouvoir affirmer que c’est un sujet sur lequel mon témoignage sera puisé à la source...si je ramène ma fraise sur un article consacré à la lutte contre la cellulite il s’avérera d’une moindre pertinence...

Tout d’abord...une forme de vie "après" la mort je ne sais pas, une forme de vie "pendant" la mort je sais...je peux dire une chose, c’est long...j’ai en outre la contrariété de me coltiner une dépouille dans un état moyen, comme vous pouvez le constater, et ce en dépit des "soins" apportés à mon être par un certain vaurien, un incapable, un dépravé, un matricide...

Ce fluet et sinistre personnage s’est lancé dans une nouvelle guerre, l’ennemi n’est plus la poussière sur ses oiseaux empaillés qu’il chasse au plumeau, mais un ennemi invisible, dit-il, qu’il combat en brassant du vent...

Parfois il se couvre de plumes et reste immobile de longues heures, posé sur une étagère avec un regard inexpressif...il m’explique que face à un ennemi invisible il se rend lui-même invisible, en l’espèce il se pare de la tenue de camouflage d’oiseau empaillé...et oui, j’ai donné la vie à une créature qui allait prendre la mienne, et par dessus le marché il est bête à bouffer du foin...

Il s’est dégoté un acolyte de bac à sable, pourtant un monsieur d’un âge avancé, un certain Cline Tistevoude...lui aussi se prend pour un héros de guerre, alors que son seul fait d’arme c’est d’avoir réussi à s’évader de l’Ehpad où ce sénile allait s’éteindre dans l’anonymat, peut-être aidé par une perfusion spéculative et de plan d’occupation des lits...

Pour en revenir au sujet, ben la vie pendant la mort ce n’est guère différent de celui qui est mort pendant sa vie...oui, c’est une phrase à méditer...moi j’ai toute la mort pour réfléchir et philosopher...il vaut mieux vivre de son vivant, c’est la leçon de vie que j’ai le privilège de creuser durant mon cheminement, mon errance entre l’être et le néant, de cohabitation entre vie et mort...

Celui qui disait "l’enfer c’est les autres" était peut-être dans le vrai, moi avec la promiscuité de l’autre vaurien, incapable, dépravé, matricide, je me permets de rectifier en "l’enfer c’est l’autre"...


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