Norman Bates Norman Bates 22 avril 2019 13:03

Comme c’est original, ce flot de jérémiades contre nature...ne bougez pas, je vais y revenir...

Ces moins que rien partis de rien pour arriver à rien se bousculent, se piétinent pour palper le flouze mais le mot "travail" leur donne de l’urticaire paralysant...

"Moi y en a pas vouloir bosser pour des clopinettes" gémissent-ils entre deux rots parfumés au houblon...

C’est qu’ils voudraient s’enrichir en dormant, ces flemmards, ces mal nés envieux jusqu’à la rage, la grille de loto en produit de substitution après l’échec à la tombola génétique...

Je le concède : le berceau en or est un tremplin non négligeable pour réussir...ou alors il faut de l’entregent...de l’entrejambes aussi, bien souvent, pour gravir les échelons à la rougeur de son front...lécher utile est un don qui ne s’apprend pas, c’est inné, c’est comme le flair du chien policier, sa truffe est plus aiguisée qu’un scanner, il ne renifle pas par hasard...

Celui qui lèche sans discernement sera vite lassé, ce n’est pas le sac Hermès qu’il aura en récompense mais l’herpès, sans compter des aventures olfactives et gustatives inavouables...

Je disais "contre nature" plus haut...est-ce que les antilopes défilent avec des pancartes et des mégaphones.. ? Non. Le monde animal nous enseigne qu’il existe des prédateurs et des gibiers, c’est la loi de la nature...tu bouffes ou tu te fais bouffer, point. Le requin ne se nourrit pas de larmes ou de revendications, sa faim est infinie et extérieure au champ de l’empathie, tu ne vas pas l’amadouer avec un air de cocker dépressif...

Alors...


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