tobor tobor 26 juillet 2018 01:26

@Belenos
Je connaissais une réalisatrice qui à la fin des 80’s c’était faite subsidier et produire pour un premier court métrage par un petit collectif indépendant d’aide à la production. Des sympas, qui bossent avec des enfants, dans l’aide au développement...
Son chargé de projet lui a d’entrée de jeu dit que c’était comme ça dans le métier, on collabore pendant une longue période et on doit pouvoir se connaître intimement pour optimiser la création, savoir se mettre à l’aise sans tabou, donc montrer ses parties, montrer ses positions, bla bla bla...
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Elle avait la vingtaine et, au pied du mur, c’est rendue compte que si elle refusait cette grosse langue frétillante fonçant jusqu’à sa bouche, il lui bousillerait son travail, dilapiderait ses subsides et qu’elle pourra juste se torcher avec son synopsis, sans compter qu’elle pourrait aussi prendre sur sa gueule pour finir violée puis au fond d’un lac. Calcul rapide, elle s’est juste laissé faire.
Bref, elle me confiait 15 ans plus tard (soit près de 15 ans avant la weinsteinite), s’être fait régulièrement violer pendant 2 ans par un porc. Malgré le succès de ce premier court elle n’en jamais refait et a fini par sombrer dans la folie, sombre histoire.
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Tout ça pour dire que la profession est pourrie jusqu’au trognon, dès qu’il s’agit d’une réalisatrice ou d’une actrice, tout projet sera un "parcours du combattant" si elle refuse de coucher alors qu’elle aurait "tous les honneurs" et "la grande vie" durant la collaboration en acceptant.
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Je ne sais pas si les acteurs doivent prendre dans leur pet ou s’enfiler des rombières ou juste partager leur groupies (?)


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