ezechiel ezechiel 8 mai 2018 16:40

@Mahler "Détruire le juif bourgeois" désolé mais là vous m’aviez bien fait rire, cela fait tellement inventé, c’est vraiment une grosse bêtise que je n’avais jamais lu avant sur le sujet"

Je ne vais pas faire ici un cours sur le marxisme.
La puissance du Juif dominateur est décrite dans l’ouvrage de Karl Marx "Sur la question juive" (1843) dans lequel il expose sa vision de la communauté juive par une critique d’un article de Bruno Bauer.
Pour résumer, Bruno Bauer voit la théologie (shabbat entre autres) comme cause du repli communautaire, de la non émancipation du Juif.
Karl Marx lui réplique que la puissance cupide du bourgeois juif n’est pas religieuse, mais plutôt politique, économique et sociale.

Quelques extraits de l’argumentation de Karl Marx contre Bruno Bauer dans son ouvrage "Sur la question juive" (1843) :
"Considérons le Juif réel, non pas le Juif du sabbat, comme Bauer le fait, mais le Juif de tous les jours.
Ne cherchons pas le secret du Juif dans sa religion, mais cherchons le secret de la religion dans le Juif réel.
Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle.
Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. Eh bien, en s’émancipant du trafic et de l’argent, par conséquent du judaïsme réel et pratique, l’époque actuelle s’émanciperait elle-même.
Une organisation de la société qui supprimerait les conditions nécessaires du trafic, par suite la possibilité du trafic, rendrait le Juif impossible. La conscience religieuse du Juif s’évanouirait, telle une vapeur insipide, dans l’atmosphère véritable de la société. D’autre part, du moment qu’il reconnaît la vanité de son essence pratique et s’efforce de supprimer cette essence, le Juif tend à sortir de ce qui fut jusque-là son développement, travaille à l’émancipation humaine générale et se tourne vers la plus haute expression pratique de la renonciation ou aliénation humaine.
Nous reconnaissons donc dans le judaïsme un élément antisocial général et actuel qui, par le développe. ment historique auquel les Juifs ont, sous ce mauvais rapport, activement participé, a été poussé à son point culminant du temps présent, à une hauteur où il ne peut que se désagréger nécessairement.
Dans sa dernière signification, l’émancipation juive consiste à émanciper l’humanité du judaïsme.
[...]
Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. Le change, voilà le vrai dieu du Juif. Son dieu n’est qu’une traite illusoire.
Ce qui est contenu sous une forme abstraite dans la religion juive, le mépris de la théorie, de J’art, de l’histoire, de l’homme considéré comme son propre but, c’est le point de vue réel et conscient, la vertu de l’homme d’argent. Et même les rapports entre l’homme et la femme deviennent un objet de commerce ! La femme devient l’objet d’un trafic.
La nationalité chimérique du Juif est la nationalité du commerçant, de l’homme d’argent. La loi sans fondement ni raison du Juif n’est que la caricature religieuse de la moralité et du droit sans fondement ni raison, des rites purement formels, dont s’entoure le monde de l’égoïsme."

Les thèses de Karl Marx ont été reprises par Hitler dans "Mein Kampf", un plagiat du "manifeste du Parti Communiste", où il lui a suffit de remplacer le mot "bourgeoisie" par "juif", puis broder autour du thème du Juif profiteur (le Manifeste du parti communiste fait 48 pages, Mein Kampf 550 pages).


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