@Durand

la ligne droite n’est pas forcement le plus court chemin, surtout en politique.

Comme déjà dit, si De Gaule avait annoncé en 58 qu’il rendrait son indépendance à l’Algérie, il n’aurait jamais été appelé au pouvoir.

La stratégie de sortie sans négociation est vouée à l’échec :

1- parce quelle est ultra minoritaire en France (esprit pas prêt,...manque de sens, je refais pas de débat), d’où les 0.9%

2- parce que seule la négociation, donc le débat public qui s’en suit, puis le référendum qui tranche donne la force de pouvoir sortir le cas échéant. C’est une dynamique qui se crée comme le débat de 2005, le non est passé de 40% à 55% grâce au débat, poser le duo Négociation/Référendum permet d’imposer le bon débat, et donc une chance d’en sortir.

En 2005 si la question n’avait pas été posée via un référendum, le non serait resté minoritaire et les partis le préconisant aussi.

En un mot, pour avoir une chance de sortir, il faut un plan A (on renégocie), un refus, un référendum gagné et un plan B préparé. Pensez que l’on sortira directement est illusoire dans l’état actuel de l’opinion publique !

C’est une stratégie différente du FREXIT immédiat (qui passe mal dans l’opinion), Nos débats ne devrait porter que sur la meilleure stratégie pour arriver au but commun, mais vous préférer vous entêter à cracher sur le candidat Mélenchon (que vous ne connaissez même pas) pour essayer de grappiller quelques électeurs potentiels , comme si vous vous occupiez plus de la boutique upr que de votre combat !