Il se met de lui-même sur la défensive, on voit qu’il révère les médias qu’il passe son temps à dénoncer, c’est paradoxal. Soit il assume un discours anti-média, soit il se plie au jeu des médias... mais lui il recherche à tout prix l’onction des journalistes qu’il accuse par ailleurs d’être malhonnête et manipulateur.
Malheureusement, ça trahit sa vision du monde, typique du haut-fonctionnaire français : il y a la masse des débiles et des ignorants d’un côté, et une poignée de sachants de l’autre (les énarques). Entre les deux, la fenêtre magique des médias qui permet aux sachants de s’adresser aux ignorants. Asselineau est donc persuadé qu’il suffit d’avoir les médias son côté pour conquérir le public, ce qui est évidemment faux.
Il y a un excellent article critique sur Asselineau paru sur Atlantico, qui sort un peu des sentiers battus.
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