@Qaspard Delanuit
-Dans le sens de "prendre des décisions exécutives concernant les affaires de l’Etat", la réponse est non. Dans le sens de "décider de leur destin commun" la réponse est oui.
Là dessus rien à redire.
Non, il ne faut ni "s’en remettre", ni accepter une "classe" politique, et encore moins qu’elle soit "professionnelle". Les français doivent accepter des administrateurs républicains missionnés pour une durée limitée, assistés d’experts professionnels dénués de pouvoir politique et recrutés pour leur compétence.
Je comprends ce que vous voulez dire mais il me semble que les administrateurs républicains que vous mentionnez constitueront de facto une classe politique professionnelle. Personnellement, cela ne me gêne pas que l’Etat français qui est l’une des cinq première puissance mondiale soit administré par des professionnels ( ou pour le dire autrement par une élite , terme pas très sexy au niveau de la communication, je le concède, mais qui signifie simplement de la manière dont je l’utilise, un petit nombre de personnes choisie par les gouvernés comme les plus aptes à gouverner).
Le pouvoir qui échoit à cette élite républicaine doit évidemment être fonction du bon vouloir de la collectivité qu’ils administrent sinon ce pouvoir pourrait s’exercer contre le groupe en devenant un pouvoir extérieur et créateur de sa propre légalité qui représenterait un risque mortel pour la collectivité (c’est la situation dans laquelle nous sommes actuellement, ça fait mal de le reconnaître mais c’est comme ça) . C’est précisément pour parer à ce risque de dérives qu’il faut s’ingénier à dresser des obstacles devant la réalisation pratique de ce type de pouvoir politique, par la mise en place d’institutions de contre-pouvoirs populaires (cette fois ci administrés par des amateurs et pour le garantir, le tirage au sort est un mécanisme intéressant) et par dessus tout une Constitution citoyenne.
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