Fidol Castré Fidol Castré 11 janvier 2015 20:43

Il y avait effectivement du sens (même si on n’était pas d’accord) de lutter à l’époque en tant que libre penseur/libertaire contre les carcans politiques et moraux représentés par les autorités, qu’elles fussent gouvernementales ou religieuses : Eglise, ministres, politiciens, militaires (l’armée était obligatoire)...
Et dans ces années, c’est souvent la bite qui parle (c’est la "libéralisation des moeurs", Wolinski et ses copains le savaient bien) et c’est le mouvement d’émancipation hippie-droits civiques venus des Zunis qui a donné le la à ce qui devait se passer en France. Un peu plus de grivoiserie la-dessus et hop, un Choron ou un Cavana (les deux meilleurs de la bande avec Reiser) qui nous ont quand même souvent de fois fait marrer.

Mais depuis environ 10 ans, Charlie avait perdu politiquement son sens. Ils se contentent de rabâcher la musique anti-capitaliste (comme 99% des chapelles gauchistoïdes, ils n’ont jamais été plus loin, rarement des appels à l’autogestion, connivence avec les syndicats quémandeurs de miettes...etc) et préfèrent ne pas dénoncer trop fort le choc des civilisations pour ne pas choquer les pro-israëliens (Siné s’est fait virer pourquoi ? Pour une vanne sur une conversion au judaïsme et hop, dehors le vieux Siné -con comme un balai au passage- , un des piliers du journal, mais Val l’a eu sa place de patron de France Inter smiley)


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