wesson 23 septembre 2013 14:05

ça j’avais effectivement vu passer cette info. Le qatar on peut y aller à l’extrême rigueur pour faire un peu de tourisme, mais pour y travailler, il faut éviter. 


Effectivement, la législation sur le travail est très simple : Aucun droit pour les salariés. Pas de syndicats, pas le droit de s’organiser et de se regrouper, pas de congés payés, pas de vacances, pas de protection sociale, pas de conventions collectives, pas de salaire minimal, pas de garantie que l’on sera payé, rien. 

Pour un salarié, il doit tout simplement remettre son passeport contenant son visa à son employeur. Pour un homme d’affaire, lorsque on est en conflit avec un citoyen Quatari, il peut faire bloquer votre visa de sortie et révoquer votre permis de travailler pendant toute la procédure, ce qui dans les fait ne vous autorise plus qu’à claquer du pognon pour vous loger, ou alors crever dans la rue. C’est particulièrement pervers.

Et bien entendu, tout cela devant être jugé par un simulacre de justice, corrompu jusqu’à la moelle, et qui prononcera sans aucun état d’âme des peines moyenâgeuse. 

Bref, c’est le système parfait du libéralisme économique, une synthèse de l’esclavage sans en avoir les inconvénients (faire bouffer son esclave lorsque on n’as pas de travail à lui donner). De telles conditions ne peuvent que fournir une main d’oeuvre très peu qualifié - la plus à même à accepter ça - et faire fuir toute main d’oeuvre compétente.

Le Qatar, c’est l’empire Romain, et il se cassera la gueule pour les mêmes raisons.

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