Éric Guéguen Éric Guéguen 18 septembre 2013 09:50

@ Émile :
 
Je ne connais pas bien ce dont vous parlez au sujet de Proudhon, merci de m’inviter à regarder ça de plus près, je n’y manquerai pas.
Quant à Rousseau, je ne lui reproche rien, surtout pas de n’avoir pu appréhender l’étrangeté de notre époque ! Je faisais simplement remarquer qu’il faut veiller à ne pas faire de Rousseau - dans le dégoût actuel des gouvernements successifs - un champion de la "vraie" démocratie sous prétexte qu’il a, parmi d’autres, théorisé le distinguo gouvernement/souveraineté.
Je m’explique...
Si Rousseau revenait de nos jours, par un coup de baguette magique, hormis l’horreur qu’il ressentirait tant à l’égard du progrès technique que du progrès moral (Rousseau était, de ces points de vue, conservateur), il serait encore plus consterné par notre mode de gouvernement politique. Pourquoi ? Il me semble qu’il lui paraîtrait inepte d’avoir légué l’activité politique à une coterie de grands bourgeois énarques, tel un bâton merdeux. Ceci incriminerait tout autant les oligarques vénaux que le peuple immature.


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