Loki Loki 16 septembre 2013 00:33

Il leur met pas un flingue sur la tempe non plus, il parle, avance des arguments, il les insulte même copieusement (comme les 4 quarts de la planète d’ailleurs) dans son vocabulaire châtié de savoyard gaulois à la main tendue fraternelle dans une optique de réconciliation (vous êtes dans les chiottes du pays, les juifs sont sur le trône, la salle à manger et dans le salon) il caresse un certain public potentiel dans le sens du poil, sur le papier ses théories se valent, car l’escroquerie PS a fait plus de mal que de bien aux musulmans de France depuis 30 ans en les considérant comme des citoyens de seconde zone en leur faisant croire le contraire, on peut reprocher bon nombre de choses à Soral, le hic c’est qu’il a tout comme le FN et les pensées dites "populistes" le champ libre et large, un boulevard ouvert et laissé libre au vu des évènements qui s’accélèrent qui sont la résultante logique des magouilles diverses que les partis du camp du bien ont tellement commises, entre les bourdes, les mensonges, les manipulations, électoraux et politiciens en produisant en quantité astronomique des copeaux de langue de bois pendant des décennies créant une industrie que l’on peut qualifier de scierie, de Syrie (?), qu’il suffit aujourd’hui de s’en tenir aux règles républicaines et démocratiques et même faire référence à l’humanisme d’apparat, si chers aux beaux parleurs brasseurs de vent et des joueurs de football de l’olympique UMPS pour les prendre à leur propre jeu et les désigner comme incohérents et non crédibles tellement les gouvernements successifs depuis trente ans se sont embourbés dans leurs propres contradictions et mené le pays et l’Europe à force de fausses promesses et d’égoïsme, d’Euro, de constructions de carrières personnelles multiples à la ruine, les ont bradés financièrement et vendu leurs souverainetés pour des intérêts personnels et de copinage, des conflits d’intérêts divers, au détriment de ce que De Gaulle appelait déjà des veaux qui se déplacent en masse, pour voter pour leur bourreaux en pensant que ce sont des sauveurs. 
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Grâce au net et au contexte économique sociétal et au climat de délabrement général, et à la perte progressive des acquis sociaux, cette supercherie prend fin, il est normal que les récents cocus des différents espoirs suscités par autant de faux élus au discours prometteurs et charmeurs se tournent tout en commettant peut être les mêmes erreurs, vers des nouveaux prophètes qui n’ont pas l’étoffe de dirigeants politiques, puisque auparavant étouffés par la pensée unique n’ayant pas ou plus accès aux tribunes médiatiques, mais qui ont un discours encore plus séduisant, puisque ce que demandent les veaux, c’est qu’on les caresse toujours dans le sens du poil, ce qu’ils devraient demander avec plus de convictions, ce sont des actes, pas des paroles en l’air, de quelque gourou qu’elles puissent venir, des paroles pour prendre un sens concret doivent être suivies d’actes dans le réel. Il faut du temps, pour que ça se réalise.
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Dans ces temps troublés et incertains, il est clair que la tentation pour beaucoup est de se jeter sous les sandales du premier Jésus Christ qui passe (merci Francis Cabrel). Maintenant est ce que ces prophètes sauront t’il accompagner leurs promesses et leurs discours d’actes concrets mieux que leurs prédécesseurs ? L’histoire le dira. A mon humble avis pour éviter de tomber encore dans le piège de la tonsure de mouton, il vaut mieux placer ses espoirs en soi même d’abord, le travail de changement est individuel en premier lieu, c’est inévitable pour un changement global de pensée qui suivra si telle est la volonté générale humaine, plutôt qu’en un autre berger qui a une tenue plus avenante que le précédent, un bâton plus grand, meilleur que le Justin Bridoux, et de vérifier si effectivement les pâturages plus verdâtres promis vers lequel ce berger prétend guider les veaux incités à abandonner les anciens existent bel et bien, avant de lui emboîter le pas et de risquer à nouveau, de se retrouver au bord du précipice de la crédulité, et de comprend, avant de faire le dernier pas avant de tomber, que l’on s’est fait avoir une fois de plus juste avant de pousser le hurlement dernier que pousse le bêlant avant de s’écraser sur la grève du rivage de l’océan de sa naïveté.
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Que chacun commence par prendre ses responsabilité et s’assume de façon autonome le plus possible avant de suivre un porte parole qui fait la même grimace que nous tous quand il chie son plat de pâtes de midi sur son trône. 
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Si chacun n’y met pas un peu du sien, les profiteurs de tout poil n’auront pas fini de rigoler et de manger gratuitement.
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Je n’ai plus 20 ans, je peux donc me permettre de parler ainsi, maintenant, il faut comprendre aussi que tout le monde n’est pas dans mon cas, ni dans la peau de ceux qui ont compris le manège dans leurs coins depuis belle lurette, et que des jeunes de 20 ans ont besoin de profs efficaces pour aider à s’éduquer ou s’émanciper de la pensée unique, qui, je le conçois pour en avoir été témoin, a été un véritable matraquage quotidien, duquel il est difficile de s’extirper seul si on ne bénéficie pas soi même d’une solide éducation, de beaucoup de bon sens, et d’esprit critique ainsi qu’un relatif confort professionnel, affectif et matériel pour se payer le luxe de tenter de le faire, à moins qu’un coup du sort douloureux ou des souffrances que la vie réserve dans ses aléas à bien d’entre nous ne se soient pas chargés de faire office de réveil brutal, telle l’épingle ou le poignard enfoncés dans la fesse charnue et innocente du dormeur compulsif que sont bien des marins qui croient naviguer sur un long fleuve tranquille.

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Je pense donc que ceux qui peuvent éclairer les jeunes générations seront plus sûrement les quarantenaires, cinquantenaires et plus, puisqu’ils ont connu ce temps que les moins de 20 ans ne connaitront jamais qu’au travers d’images et de sons, sans en avoir palpé par le corps et le coeur, les nuances subtiles des époques récentes d’après guerre, que l’on nous vendait comme pacifiques et douces, et de leur expliquer toute l’arnaque de cette illusion que l’on nous a vendue comme une panacée, à savoir le mondialisme, la planète village, le monde merveilleux de l’an 2000, connecting people, en fait boat people pour tout le monde, qui s’écroule, sous nos yeux dans une faillite évidente puisque son succès n’avait été prévu que pour une minorité de gens au détriment de la majorité qui hurle maintenant sa souffrance et ses craintes depuis les quatre coins de la planète, sur ce net qui connecte effectivement les gens, mais qui se transforme en une voix collective et plaintive atrocement assourdissante à force d’avoir été bâillonnée trop longtemps par les médias autorisés, qui hurle son ras le bol et son exaspération d’avoir subi sans pouvoir l’exprimer l’insatiable et inimaginable soif de pouvoir de certains humains qui se prennent pour l’égal de Dieu et qui jouent sans vergogne aux apprentis sorciers avec des vies humaines comme ingrédients afin de tenter de modeler un monde issu de leurs cervelles déglinguées, mégalomanes et malades, ce sont des dirigeants, ils auraient leur places au mieux dans des établissements psychiatriques ou laboratoires pour tenter d’élucider les pathologies dont ils sont atteints, au pire, voués au bûcher afin de les empêcher de nuire à tout jamais, pour le bien collectif de tous les êtres vivants ainsi que de leur habitat naturel et commun.
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Compliqué tout ça... Compliqué... La vitesse des informations dépasse les capacités humaines, la machine est de plus en plus hors de contrôle, elle est emballée, et nous sommes tous une pièce de cette machine dont on ne comprend plus très bien les mécanismes tellement se mélangent les émotions, les données, les perspectives, les philosophies, tellement s’élargissent les champ des possibles.
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A nous de tenter de rester sages et réfléchis avant de se faire submerger par les émotions exacerbées par tant de théories et d’idées contradictoires qui s’entrechoquent afin de nous faire perdre le cap pour en désigner de multiples autres pour embrouiller encore plus les pistes qui sont déjà des labyrinthes idéologiques et philosophiques en plus de se mêler de matérialisme et de besoins concrets, d’inverser des valeurs que nous croyions acquises et d’inverser les panneaux des chemins indiquant le mal pour le bien et le bien pour le mal, le noir et le blanc se mélangent dans un arc en ciel LGBT, on ne sait plus où donner de la tête surtout si on a plus foi en son foie et que l’on frise la crise.
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La foi peut être une boussole qui permette de garder le cap, à condition que cette foi, ne soit pas la foi greffée de quelqu’un d’autre.
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Quoiqu’il en soit, quoiqu’il arrive, habitants de ce monde de fous, courage à tous et toutes... Keep the faith !


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