Et Hop ! 26 décembre 2024 20:21

La royauté est une institution indo-européenne qui remonte à l’Antiquité, elle n’est pas seulement d’avoir un chef d’État qui est un roi, et sa transmission a longtemps été en partie élective parmi des candidats dynastes. C’est d’abord la séparation et la hiérarchisation des trois pouvoir ou ordres ou secteurs : 1°) le spirituel, culturel, ou religieux dont dépend la science, l’instruction publique, le social, la publicité, l’édition, les arts, les médias 2°) le militaire, la police, l’administration centrale, le judiciaires, le domaine et les institutions publiques (monnaie, municipalités, routes, postes,...) et 3°) l’économique, avec l’agriculture, la pêche, les mines, l’artisanat, l’industrie, le commerce, la banque. Le roi n’étant que l’arbitre qui maintien cette séparation et ses règles constitutionnelles, il n’appartient à aucun de ces trois pouvoirs. 

Restaurer la royauté suppose donc d’abord de restaurer un clergé, une noblesse, et une organisation économique, laquelle en France a toujours été basée sur l’entreprise familiale, avec des règles empêchant la concentration et le monopole, il n’y avait ni système latifondiaire avac des domaines de milliers d’hectares ciultivés par des dizaines de milliers de tâcherons, ni trusts industriels avec des milliers d’ouvriers, ce qui n’empêchait pas la France d’être la première puissance économique du monde. Or on est depuis 1789 dans des sociétés qui concentrent les pouvoirs économiques, politiques et religieux, ce qui pour Hannah Arendt caractérise les régimes totalitaires, et qui a inversé la hiérarchie en faisant passer l’économique avant le politique, et le politique avant le spirituel. 

La désignation de l’arbitre sacré qu’on appelle roi est secondaire, sauf si un homme avait pour programme de restaurer cette société avec l’énergie pour le faire, comme Bonaparte en son temps, De Gaulle dans une moindre mesure.


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