— Norman ?

— Oui Norman...

— Tu fais quoi là, Norman ?

— Rien, Norman...je ne fais que passer, j’observe le vide...je croyais que l’avatar du livreur de barquettes c’était un phare de camion dans la nuit...en fait non, que nenni, le cliché représente une éclipse de Saint Nombril...un phénomène rare qui...

— Norman...non, tu vas encore finir par te faire insulter...le monsieur au gros nombril il est...

— Norman non, comme dit je ne fais que passer, je n’avais aucune intention de m’exprimer sur cette barquette...euh non en fait, c’est un module puisque "l’auteur" a fait l’effort de tremper sa plume, fut-ce dans les suintements fermentés issus de Saint Nombril...si y a pas barquette y a matière à auto-promotion...ou "branlette" pour reprendre la terminologie de l’intéressé...

— Je sais comment ça va encore finir, Norman...

— Détrompe-toi Norman, je flippe...t’es peut-être pas au courant mais je fais l’objet d’une thermoshakragnagnagna, une malédiction dont les effets se produisent déjà...j’en fais caca partout de peur...des ampoules grillées au motel, une fuite de chasse d’eau...et hier je me suis éraflé un ongle...ce n’est pas du hasard ni des coïncidences mais les affreuses matérialisations de la thermoshakragnagnagna dont je suis l’innocente victime...je souffre, oh oui je souffre...

— J’ai l’impression que tu ironises encore, Norman...

— Ce n’est pas le genre de la maison, Norman...sérieusement je cesse d’asticoter le pom-pom papy des chaînes info, c’est trop risqué...bientôt il va pleuvoir des cancrelats sur le Bates motel ou d’autres sortilèges horribles vont se produire...d’ailleurs je vais effacer notre dialogue pour m’éviter les foudres du Divin Courroux...hum...comment qu’on fait pour supprimer.. ? ah, c’est cette touche là...

Oh mince ! parti tout seul !