Comment les médias construisent ou détruisent des gens, je ne sais pas si Onfray est une priorité à déboulonner, n’étant pas particulièrment dangereux pour qui que ce soit, il ne fait que brasser du vent et enfoncer des portes ouvertes après tout, en plus d’être assez sympathique même comme imposteur public, de plus sa compagne souffre d’un cancer, donc ce n’est peut être pas le meilleur moment de vouloir le mettre à terre, ce n’est pas très chevaleresque mais ce qui est sûr, et acquis depuis plus de trente ans maintenant, c’est que les médias construisent des mythes et mettent en avant les imposteurs, ce n’est pas nouveau, ce sont toujours ceux qui ont le moins de talent qui doivent faire le plus de bruit pour compenser cette lacune majeure.

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Prenons au hasard Joseph Macé-Scaron pour illustrer mon propos, multi récidiviste du plagiat il fanfaronne toujours aussi illégitimement dans les méandres annales des coulisses merdiatiques malgré ses casseroles qui auraient relégué n’importe quel employé ou cadre d’une entreprise au statut peu envié de chômeur longue durée dans n’importe quelle entreprise digne de ce nom.

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Pourquoi mettre en avant des impostures ? Car cela fait vendre du vent sur le court laps de temps de cerveau disponible entre deux pubs de madrange avec Véronique Genest et de Coca Cola, le détergent pour batterie de bagnole que l’on vend pour du soda. Et comme on est ce que l’on bouffe, il est normal que l’on pense comme l’on consomme, façon kleenex, donc on a de la philosophie coca cola. Imaginez que pour beaucoup d’entre nous, Michel Onfray à la télé, c’est croire que l’on écoute un intello sorti d’une académie prestigieuse, puisque tout est relatif, on a la nourriture spirituelle que l’on mérite, nous les veaux gavés de coca. Si nous étions plus exigeants en gastronomie, que l’on ne se contentait pas de manger de la merde, nous ne serions pas rassasiés par tant de Tricatel philosophique et exigerions de nos services publics ou merdiatiques, de réhausser la saveur des plats proposés. Mais comme la majorité pense que le Big Mac est le summum de l’ébvolution culinaire, il est logique d’avoir pour des cervelles superficielles des Fienkielkraut et autres BHL qui nous expliquent la vie et, suprême récompense en forme de susucre pour certains intellectuels de bas vol médiatique, se voient bombardés Académiciens. Y a certains immortels enterrés qui doivent mouliner façon turbine dans leurs cercueils en voyant le nivellement par le bas des éducations des masses malgré les outils prometteurs dont la technologie nous offre chaque jour un peu plus pour améliorer nos communications. Voyez ce que Facebook ou tweeter en a fait, de la com... Ce n’est évidemment pas la faute de l’outil si l’utilisateur l’emploie mal, on est d’accord, mais si personne n’apporte à l’utilisateur le mode d’emploi du même outil, il ne faut pas s’étonner que chacun fasse n’importe quoi avec. Malheureusement nous sommes dans une société de con sommation, pas d’émancipation individuelle, si le con sommateur devenait éclairé et instruit, il ne serait plus qu’un sommateur à la place d’être aussi un con. Et un sommateur ça lance des sommations, et les sommations précèdent les balles dans la peau, c’est pourquoi ceux qui tiennent l’appareil médiatique ont tout avantage à proposer des Onfray ou BHL comme des sommets d’intelligence et de science infuse, pour que les cons oublient qu’ils sont cons. C’est aussi simple que ça.

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Onfray mieux de se cultiver pour devenir des sommateurs, j’vous l’dis moi ! C’est ça, être subversif aujourd’hui, refuser de rester con.