
Ce qu’il faut retenir de ce doc, c’est que quelle que soit la violence, elle met toujours en opposition l’intérieur et l’extérieur. Mais cette dualité s’exprime de deux manière.
Soit d’un groupe à un autre groupe ou individu, soit de l’individu face à autrui ou groupe..
Dans le premier cas, celui décrit par le doc, il s’agit d’opposer un groupe auquel on appartient (intériorité) face à un groupe désigné comme ennemi (extérieur).
Dans le deuxième cas, l’agresseur ou supposé agresseur est vue comme étant à l’intérieur de soi et soi même, à l’extérieur. Autrement dit, il y a inversion de la conscience du rapport entre intériorité et extériorité, ce n’est pas l’autre qui est situé à l’extérieur de soi, mais soi même. La violence est justifié par la volonté, le besoin de reprendre possession de son intériorité en repoussant l’autre à l’extérieur. Ce sentiment là est ce qui donne la haine.
La différence est que le premier cas parle d’une violence sociologique, tandis que le second parle d’une violence pathologique. La responsabilité des individus composant le groupe est absolu dans le premier cas et relative dans le second cas.
Quand à la criminalité et la délinquance, elles combinent les deux situations, de groupe et particulière. Mais il est clair que dans une société où l’égalité des chances au départ n’existe pas, tout en aiguisant les désirs et stigmatisant les rapports de classes, le sentiment d’exclusion aboutit fatalement à la violence de groupe ( lutte sociale) et individuelle (haine de sa propre condition, extérieure à celle qu’on désire comme intérieure).
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