
Bonjour très vertueux micnet.
Comme je vous l’avais signalé j’avais publié un article sur la psychologie des foules de Lebon et comme vous me l’avez signalé, étant donné que nous avons lu le bouquin tous les deux, il sera intéressant d’en discuter.
Pour l’historique, il faut savoir qu’il a influencé Freud et la psychanalyse qui a joué un rôle décisif pour contrôler les masses.
J’ai publié une trilogie d’article sur le sujet que je vous recommande de lire avant de me répondre si vous pouvez :
Histoire des relations publiques au cours du XX ème siècle (1)
Histoire des relations publiques au cours du XX ème siècle (2)
Histoire des relations publiques au cours du XX ème siècle (3)
Je vais y aller franco, vous faites une grosse omission dans votre article et je suis certain que c’est lié à votre aristocratisme. Sauf que cette omission vous fait passer à mon sens à coté de l’essentiel.Je m’explique.
1. Chez Gustave Le Bon, on peut trouver une critique de l’ochlocratie (et non de la démocratie, encore cet usage tronqué du mot « démocratie »par Tocqueville) qui est un frome de régime dans lequel la foule en tant que masse manipulable et passionnelle a le pouvoir d’imposer sa volonté. C’est ce thème que votre article aborde. On sera d’ accord sur cet aspect donc je passe.
2. Mais c’est ce que vous ne dites pas ici qui est le plus intéressant chez Le Bon. C’est le fait que chezlui, il y’ a la recommandation de la création d’une oligarchie pour piloter les foules (et qui explique qu’il soit le précurseur d’Edward Bernays et de Joseph Goebbels).
Je m’explique : écrire l’Histoire, pour Le Bon, c’est d’abord connaître les ressorts des foules. Pour agir sur ces ressorts-là, il faut modifier les ressorts lointains qui vont les mouvoir, il faut un conditionnement.
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