
Pas mal le complot d’élite camerounaise nécrophile Mblabla.
En 1922 il devient rédacteur du Journal Officiel. Mais, ayant publié sous le manteau un très vif pamphlet contre la Société des Nations, il perd sa place. Le journal La Suisse le licencie en raison de la virulence de ses articles antisémites. En réaction, il lance en 1923 son propre journal satirique, Le Pilori, qui atteindra les 20 000 exemplaires et dans lequel il s’en prend aux juifs, aux politiciens et aux « affairistes ». Un tremplin pour lancer son parti fasciste (soutenu par Mussolini).
Ce charmant personnage est aussi un homme de scène. Il fait partie de la première troupe de théâtre de Georges Pitoëff installé à Genève en 1915. Il apparait en 1929 sous le nom de scène d’André Soral dans trois films dont deux d’un proche, le réalisateur Jean Choux, qui réalisera sous l’occupation des films d’inspiration vichyste.
En juin 1940, Oltramare accompagne Otto Abetz à Paris, est rémunéré par l’Ambassade d’Allemagne, et fait des causeries à Radio-Paris, particulièrement sur des thémes antisémites, sous le pseudonyme de Dieudonné.
Après la Libération, il regagne la Suisse où il est arrêté le 21 avril 1945. Condamné à mort en France il s’exile en Egypte en sortant des geôles hélvétiques, en 1952. Il meurt en 1960.
Un homme de scène se faisant appeler Dieudonné, un polémiste ayant Soral comme pseudonyme… et un fasciste antisémite notoire et propagandiste."
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