Il est difficile de trancher en faveur d’un pays ou d’un autre dans ce genre de conflit, chacun jouant de sa nécessité en eau et en énergie, chacun ayant des arguments à faire valoir. Le plus raisonnable serait que les différents pays traversés par le Nil trouvent un consensus profitable à tous, comme par exemple une mutualisation de la consommation en eau ou en énergie électrique produite, ou d’un échange eau contre électricité. Bref, un sujet complexe qui risque fort de dégénérer si l’Ethiopie s’obstine à vouloir construire son barrage.