
Le problème n’est ni Henry Kravis, ni Goldman Sachs, ni Madoff, c’est bien plus grave.
Charles Pierre Baudelaire dans "Mon coeur mis à nu" faisait déjà le bilan :
"Quoi de plus absurde que le progrès, puisque l’homme, comme cela est prouvé par le fait journalier, est toujours semblable et égal à l’homme, c’est-à-dire toujours à l’état sauvage"...
"L’imagination humaine peut concevoir, sans trop de peine, des républiques ou autres états communautaires, dignes de quelque gloire, s’ils sont dirigés par des hommes sacrés, par de certains aristocrates. Mais ce n’est pas particulièrement par des institutions politiques que se manifestera la ruine universelle, ou le progrès universel ; car peu m’importe le nom. Ce sera par l’avilissement des coeurs....
"J’ai cultivé mon hystérie avec jouissance et terreur. Maintenant
j’ai toujours le vertige, et aujourd’hui 23 janvier 1862, j’ai subi un
singulier avertissement, j’ai senti passer sur moi le vent de l’aile de
l’imbécilité."
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