
Je suis vraiment triste. 52 ans, c’ est pas possible. Je me souviens du choc quand j’ avais vu ce documentaire, avec cet apache qui sortait d’ on ne sait où. Souple et fort. Il pouvait rester 10 minutes pendu à un bras.
Il joignait, comme souvent avec les Français, à son sport un côté presque spirituel, la grimpe devenant, oui, un art de vivre.
Balzac disait que l’ homme est un bouffon qui danse au dessus d’ un précipice, mais avec lui, non. C’ était autre chose.
Je l’ avais revu en photos il y a quelques années, il avait 20 ans de plus, et plus ses boucles. Rangé. Il avait défié et gagné contre les meilleurs pros de son sport, mais sans insister longtemps, je crois qu’ il préférait pratiquer dans la nature simplement. Il avait fait une chute grave aussi.
Qu’ il soit remercié pour ce qu’ il a fait. Pour le choc esthétique que j’ avais ressenti.
Dans une BD, (Bouche du diable) j’ avais lu que les indiens bâtissaient les haut buildings car ils pouvaient là-haut échapper à nôtre société et ses vertiges. Ils avaient trouvé refuge là-haut, au coeur des grandes villes US. Ce qu’ il se passait en bas ne les interessait plus.
Edlinger étaient peut-être aussi de ceux là. Enfin c’ est mon idée, mon apache d’ ado.
RIP
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