bebol bebol 1er février 2011 21:42

Au bout de quasiment 40 minutes, personne n’a rien appris d’intéressant. Ou plutôt si : que Mélenchon est un être extrêmement rusé et grand maître de la rhétorique. Qu’il fait usage dans les grands médias du verbe bien crasseux du peuple plus que sciemment, lui qui, pourtant, nous donne ici de l’Aristote et du Platon, de la phénoménologie et du réel, et tout cela dans un phrasé de haute volée... Aussi, qu’il est d’une retenue et d’une courtoisie surprenante à l’endroit de Julliard, lui qui tance parfois si violemment certains journalistes...
 
Retrouve-t-on chez Mélenchon ce plaisir de l’accointance avec une certaine élite -à tout le moins culturelle et intellectuelle, pour le coup- alors qu’il n’a de cesse prétendre la combattre ?
 


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