Si je prends ainsi la peine de vous répondre, chère Frédérique, c’est que j’ai bien décelé en vous -ce, depuis le début- cette souffrance vous habitant et vous taraudant.
Certes, comme je l’ai mentionné dès mon premier communiqué, vous n’êtes en rien responsable de ce qui vous arrive, et j’en suis des plus convaincus.
Je me demande simplement si vous n’êtes pas le jouet (certes, subtil) de charlatans, si reconnus soient-ils.
Une pilule peut effacer des problèmes -le Témesta, calmer un processus obsessionnel ; l’antidépresseur, estomper une vision sombre du monde ; le Lithium, réguler les accès d’humeur des bipolaires ; les oestrogènes, agir aussi sur le comportement, bien évidemment.
Néanmoins, cette pilule aura des effets secondaires (nul paradis ici-bas !) :
le Témesta vous prive d’une énergie, et vous errez alors dans la vie tel un petit robot à jamais en manque de son carburant -en l’occurrence, un calmant ;
l’antidépresseur vous met aussi Ko, si ce n’est impuissant en ce qui concerne la sexualité ;
le Lithium abrutit, et j’en passe.
Mais, les dégâts ne s’arrêtent pas là : car le problème, lui, reste, la souffrance est soulagée mais toujours présente.
Vivre à moitié sans souffrir donc, ou vaincre la souffrance, tel est le choix qui n’exclut pas une aide -si elle reste secondaire et non première !
En ce qui concerne un éventuel étalage de mes diplômes, je ne fais que répondre à un internaute -agressif, approximatif et tout-puissant- s’imaginant (pour soulager ce même désir de toute puissance) que je ne serais qu’un simple lecteur de magazines généralistes imbéciles (psycho machin et autres). Ce genre de personne ne connaît que les rapports de forces... alors, on leur en sert !
Sinon, je continue, puisque aujourd’hui j’ai exceptionnellement le temps, et que vos propos sont des plus intéressants :
L’homosexualité est en effet sortie du DSM, mais à la suite d’un vote à main levée, et cédant à la pression continue des lobbys homos américains... avec une petite majorité d’ailleurs, ceux qui la considéraient encore telle une anomalie caractérielle se faisant tout petits, sauf à se voir amputer à l’avenir d’une lucrative clientèle.
La lâcheté des hommes va ainsi !
Donc, nul doute qu’il en sera de même pour la transsexualité, et ceci au dépens de "malades" condamnés à avoir une vie marginale et malheureuse -pour faire les « affaires » d’une société délirante (d’un inconscient collectif aussi), et de sa psychiatrisation outrancière.
En outre, si vous me répondez, cela prouve bien vos doutes, et votre souffrance actuelle.
J’espère donc que vous irez mieux -très sincèrement-, mais seule votre volonté -je sais, c’est injuste !- vous permettra d’accéder à plus de sérénité. Ne soyez pas un cobaye -vous le dites à demi-mot- placé en des mains indélicates.
Bon courage et heureux d’avoir parlé à une personne sensible, intelligente et des plus courageuses. Ne l’oublions pas : l’enfer est toujours pavé de (trop) bonnes intentions. Pour y faire face, seule la volonté compte. Bonne journée.
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