Tu parles d’un pitre ! A votre avis, à quoi reconnaît-on un tartufe en fin de parcours ? A ses bafouillages, ses bredouillages en tout genre, pardi. Il n’arrive plus à aligner les mots sans glisser des hiatus dans les intervalles, le Nanar ! C’en est pathétique, un vrai sketch :
 « bata... naba... euh, banalité ! » et j’en passe.
 « Elle n’était pas dans la manif... euh, sur son portable elle filmait la manif !... euh, le défilé ! »... élevé à l’école du cirque le bonhomme ! « Bravo Nanar. Encore, fais-moi rire.
 Montez un cirque, avec ton nain de chef !
 Fais gaffe, Christine, qu’il ait bien arrimé ses couches, ton homme.
 Gare aux fuites nocturnes !... il ne maîtrise plus rien. Sans compter le caca rebelle dans les draps. »

Déjà, il avait choisi l’humanitaire, car, mauvais médecin, il n’avait guère d’autre choix pour percer le gaillard. Le voilà désormais ministre d’Affaires étrangères qui lui sont, de facto, totalement étrangères. Ignorant même des peuples qui résident en ce bas monde. « Yoghourts », t’as raison Nanar. Les mongoliens, c’est quoi pour toi... des Mongols ? Trop drôle, sans compter le lama, cet animal cracheur, surtout quand il postillonne sur ses pataugas !

Bon alors, cours vite rejoindre des yoghourts. Si tu restes, je crois bien que Ge-r’vais craquer ! Tape-toi des esquimaux, grimpe sur le Mont-Blanc pour en savourer la crème, mais casse-toi bien loin. Oui, car n’oublie pas qu’en suivant un tel parcours... ainsi Nest-lé clowns, Nanar ! Va chez les Bulgares, cours les em-brassés ! Gobe les petits Suisses, même ! Mais, surtout, n’attends pas la fonte totale des glaces... disparais à jamais !