Pour ceux qui s’étonnent de voir Manuel Valls présent à cette réunion, peut être un petit rappel sur son parcours vous montrera qu’il est plutôt de la branche rocardienne du PS (soit franchement pas anti capitaliste - rocard est un ami de seillières d’ailleurs pour ceux qui doutent - montrant encore une fois que fricoter avec ses adversaires politiques est contre-nature). Valls c’est en fait un Strauss-Kahn en puissance. Veut finir président ou peut être diriger le FMI. Il est contre les anti-OGM, contre les anti-nucléaire, Bref ce mec fait partie du système. Je ne rajouterai pas qu’il est franc-maçon et que çà crée des liens avec tous les bords politiques de la loge. Ces infos ont été trouvé sur Wikipédia.
Manuel Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone (Catalogne, Espagne), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste (PS), il a été élu maire d’Évry et député de la 1re circonscription de l’Essonne. Sommaire [masquer]
Biographie
Né dans une famille catalane[1] à Barcelone en 1962, Manuel Valls fait partie des rares hommes politiques français à avoir acquis la nationalité française par naturalisation (intervenue en 1982). Son grand père, républicain espagnol, cacha des membres du POUM (Parti ouvrier d’unification marxiste, antistalinien) et des anarchistes[2]. En 1980, à l’âge de 17 ans, il adhère au Parti socialiste pour soutenir Michel Rocard. Au sein du PS, il appartient à la deuxième gauche, celle de Rocard, pragmatique, contre celle de Mitterrand. Pendant ses études d’histoire à l’université Paris 1-Tolbiac, il entre au syndicat étudiant socialiste, l’UNEF-ID. Mais c’est surtout au sein des réseaux rocardiens que Manuel Valls va trouver sa place.
Milieu culturel et formation
Les Deux fermes, toile de Xavier Valls, 1973.
Son père, Xavier Valls (1923-2006)[3], artiste peintre marié en 1958 à une enseignante tessinoise, Luisangela Galfetti, fille de l’architecte Aurelio Galfetti[4], s’installe à Paris en 1948 pour compléter sa formation[5]. Xavier Valls appartenait au courant de la jeune peinture de l’école de Paris avec notamment Bernard Buffet, Maurice Boitel, Pierre-Henry, Jean-Pierre Alaux, Françoise Gilot-Picasso. Manuel Valls suit des études d’histoire à l’université Paris 1[6] où il rejoint les réseaux de Michel Rocard dont il devient conseiller pour les affaires étudiantes en tant qu’animateur de l’UNEF-ID.
Parfaitement bilingue français et catalan, et père divorcé de quatre enfants, il vit avec la violoniste Anne Gravoin, premier prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire de Paris[7],[8],[9].
Carrière politique
Entre 1983 et 1986, attaché parlementaire de Robert Chapuis, député de l’Ardèche, il succède à Henri Kaminska en 1988 à la tête du PS d’Argenteuil-Bezons. Il est élu à 24 ans au conseil régional d’Ile-de-France, dont il devient 1er vice président. En 1991-1993, il est délégué adjoint interministériel aux Jeux olympiques d’hiver d’Albertville. Il devient secrétaire national du Parti socialiste à la communication, mais aussi premier secrétaire de la fédération du Val d’Oise, puis chargé de la communication et de la presse au cabinet de Lionel Jospin, Premier ministre de 1997 à 2002. Aux législatives de 1997, il avait échoué au premier tour à Argenteuil (Cinquième circonscription du Val-d’Oise).
Il est élu maire d’Évry (Essonne) en mars 2001, puis député de la 1re circonscription de l’Essonne le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007). Il est réélu aux élections législatives de 2007 avec 60,12% des voix. Il se fait alors remarquer par ses appels à la refondation du PS et à un changement de nom. En 2007, il aurait refusé à Nicolas Sarkozy, alors nouveau président de la République, de faire partie de son gouvernement au titre de l’« ouverture », ce point n’ayant toutefois jamais été confirmé à droite. Il est réélu maire d’Evry en 2008 avec 70,28% des voix, mais moins d’un tiers des inscrits du fait d’un très faible taux de participation.
Le 13 juin 2009, Manuel Valls annonce son intention de disputer les primaires du Parti Socialiste en vue des élections présidentielles de 2012[10].
Franc-maçon au Grand Orient de France, il affirme ne plus être actif depuis longtemps[11],[12].
Ses orientations en politique
Il fait partie de l’« aile droite[1] » ou « blairiste[13] » du Parti socialiste, en particulier en raison de son insistance sur la sécurité, sur la responsabilité individuelle (à préciser) ou le « refus de l’assistanat[1] ». Il souhaite « concilier la gauche avec la pensée libérale »[14] et se déclare « clintonien[15] ».
En 2002, il prend position contre un magasin Franprix de sa ville qui avait choisi de ne vendre que des produits hallal[16].
En 2005, concernant le référendum sur la Constitution européenne, il défend le « non ». Mais après le référendum interne au PS du 1er décembre 2004, où le « oui » est sorti largement vainqueur à plus de 59 % des voix, il participe, par discipline, à la campagne du PS pour le « oui »[16]. Il vote avec d’autres élus de gauche « pour » la réforme du titre XV de la constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne (2007) lors du Congrès du Parlement français le 4 février 2008[17].
Il plaide pour un allongement du nombre d’années de cotisation pour fixer l’âge du départ à la retraite et « l’alignement des régimes spéciaux [de retraite] sur le régime général[18]. »
Dans Pour en finir avec le vieux socialisme... et être enfin de gauche, il dit « oui aux quotas » d’immigration, approuve l’allongement de la cotisation retraite à 41 ans à condition que l’on imagine un départ « à la carte », selon la pénibilité des carrières, et regrette les « fatwas anti-OGM » et anti-nucléaires[19].
Lors de la succession de François Hollande en novembre 2008, il prendra fait et cause pour Ségolène Royal. Dans ses propos radicaux et peu habituels[réf. nécessaire] au Parti socialiste, il réclame l’arbitrage des tribunaux face aux suspicions de fraude électorale dans les bastions du Nord et de la Seine-Maritime favorables à Martine Aubry.
Laïcité Cet article est évasif ou trop peu précis. Améliorez sa qualité à l’aide des conseils sur les sources !
Dans La laïcité en face, il défend une refonte en profondeur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, affirmant que « personne ne veut y toucher, mais elle est contournée en permanence ; chacun cherche un subterfuge pour arriver à ses fins. [...] Notre pays ne peut donc échapper à la révision même si ce n’est pas une révision avec un grand R. La loi a d’ailleurs été plusieurs fois modifiée depuis son adoption. La République pourrait s’offrir ainsi un moment symbolique pour donner un souffle nouveau à la laïcité. Il faut une révision publique de l’application de la laïcité qui passe par un débat parlementaire. Voilà un beau moyen de remettre l’idéal laïque au cœur de la société française et d’en faire une valeur partagée »[20].
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