Ægidius REX 19 mai 2009 13:04

« Je suis français » dit-il.

Sauf qu’il n’est pas français, il a sa carte d’identité française mais il n’est pas français.

Si l’on donne un diplôme de violon a une personne qui n’a jamais joué de violon, cette personne peut utiliser le verbe avoir mais pas le verbe être, elle peut dire « j’ai un diplôme de violon » mais elle ne peut pas dire « je suis violoniste »

Terrible cette volonté de se dire français quand le faciès vous prouve que c’est impossible.

Terrible de nier sa véritable identité.

D’ailleurs, s’il était français, il ne passerait pas son temps à chercher à le démontrer, je n’ai jamais vu un Français de souche dire qu’il était français, ni chercher à le démontrer.

Et pour raison toute simple : c’est qu’étant français de toute évidence, il n’a pas besoin de le dire.

Mais ceux qui ne sont pas français en tant qu’il ont leurs papiers (éternelle confusion entre avoir et être), eux, passent leur temps à démontrer qu’ils sont français.

Pitoyable quand même !

Mais il est vrai que la vérité est blessante : avouer avoir fui sa patrie ou avoir des géniteurs qui l’ont fuie, ce n’est pas très glorieux, on préfère de loin l’utilisation du verbe être.

Le public applaudit mais ça ne trompe personne.

Dans certains murs de banlieue, il est écrit « enc... de Français, on va tous vous niquer ». Si cette prophétie se réalisait, tout d’un coup notre beau parleur ne serait plus français. Et d’ailleurs ne serait pas reconnu tel.

En gros, il est français quand ça l’arrange.

Si d’ailleurs il était français, il aurait cherché à mieux convaincre en vouvoyant. Mais en utilisant spontanément le tutoiement qui sent bon la racaille, il sabordait sa propre démonstration.

Continuez à nous faire rire.

Bien à vous.

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