Des dizaines de personnes faisaient la queue pour entrer dans l’immeuble où avait été logée l’Association « Femmes pour la Paix au Proche-Orient ». Puis, on monta au deuxième étage. Et l’on découvrit un appartement qui avait été transformé en plusieurs bureaux, un grand appartement qui servait de siège social à l’Association. Béatrice Lemaire, habillée d’une robe bleue, était scotchée au combiné du téléphone.
Allô ! C’est Béatrice, comment vas-tu ? Oui, si je t’appelle, c’est que l’on a besoin de toi à Paris, tu te souviens de notre discussion...
Au même moment, à l’autre bout de la pièce, Nathalie Niemann, revêtue d’une robe rouge, tenait le combiné téléphonique.
Allô ! Ici, c’est Nathalie, comment vas-tu ? Bien... Où est Yossi... A l’armée, pour les Milouïm... Oui, c’est pourquoi je t’appelle...
Et des affiches étaient accrochées contre le mur. Des affiches qui appelaient à une paix israélo-libanaise et israélo-palestinienne, avec des portraits de femmes.... Et le mot Paix, écrit en hébreu et en arabe, et en anglais aussi. Et tout autour d’eux, des hommes et des femmes qui s’activaient en prenant contact avec des centaines de gens à travers tout le pays, à travers le monde, pour un appel à une manifestation à Paris et dans les principales villes de France, pour le lancement d’une campagne internationale pour la promotion de la Paix au Proche-Orient.
Béatrice Lemaire et Nathalie Niemann raccrochèrent en même temps. Elles se regardèrent l’une en face de l’autre.
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