vincent128 (---.---.179.144) 30 juillet 2007 14:12

La discussion ci-dessus est remarquable :
 Stéphane cite les chiffres de conso donnés *dans le reportage* : Zekrak se demande d’où il sort les chiffres et le traite de désinformateur.
 Le reportage indique un rejet de 0,1 % de CO2 avec réacteur, niko 74 le transforme en 0,1 % de *monoxyde* de carbone... Le problème, c’est que le reportage parle bien de *dioxyde* de carbone. Le problème, c’est qu’une combustion parfaite produit CO2 et HO2. Sinon, que deviennent les atomes de carbone ? Le CO2 est sans doute le composé carboné le moins polluant que peut rejeter un moteur à combustion : des taux significatifs sont donc souhaitables ! Un ingénieur sérieux qui constate 0,1 % de CO2 dans les gaz d’échappement d’un moteur à combustion devrait en déduire qu’il y a un gros problème quelque part : l’analyseur est peut-être en panne, ou bien le fort taux de vapeur d’eau le perturbe-t-il...
 le long message anonyme du 29 juillet 2007 à 00H11 cite Christpohe Marz comme ayant fait une batterie de tests sérieux, et ce même message dit qu’il y a du cracking dans le réacteur (c’est à dire que les hydrocarbures du carburant sont transformés (craqués) en molécules plus courtes). Or, Christophe Marz, avec qui j’avais échangé par mail sur ce sujet, me confiait que : 1) il n’avait malheureusement pas eu le temps ni les moyens de faire des tests suffisamment exhaustifs durant son projet de fin d’études, et qu’il en avait encore moins eu les moyens non plus après la fin de ses études du fait de son éloignement des labos et de l’industrie 2) à son avis, il n’y a pas de craking dans le moteur Pantone, seulement un enrichissement en vapeur d’eau, et que l’affirmation *erronnée* qu’il y a cracking contribue à *desservir* cette technologie 3) que la personnalité de Paul Pantone, qu’il a rencontré personnellement, le laissait pour le moins dubitatif. A ce sujet, voici un article résumant l’historique et la situation de Paul Pantone début 2007. Il peut paraître très défavorable envers Pantone, mais j’ai bien qu’il ne soit tout simplement réaliste : http://www.slweekly.com/editorial/2007/feat_2007-07-26.cfm

Le problème dès qu’on parle de réacteur Pantone et de ses dérivés, c’est que personne ne se montre objectif, ni les défenseurs ni les détracteurs. Le problème, c’est que la promotion de ces technologies reste très alternative et artisanale. Les défenseurs de ces technologies reprochent aux sceptiques leur agressivité et leur imprécision. Le problème, c’est que les défenseurs de ces technologies sont eux-même agressifs et imprécis. L’approche artisanale et alternative fait qu’on n’a quasiment pas de chiffres, d’infos et de publications sérieuses et indubitables sur ces sujets. L’ultime argument des détracteurs, c’est "vous n’en avez pas construit vous-même". Mais c’est bien le rôle des publications *sérieuses*, des tests *sérieux*, des références *sérieuses* habituellement exigés dans les domaines scientifiques et technologiques, que de pouvoir juger de la validité de résultats sans avoir à refaire tous les tests par soi-même ! Et les détracteurs et défenseurs continuent de s’étriller.

Je précise que je suis un sceptique tendance objectiviste, ingénieur en génie physique, spécialiste des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie... Je liq les infos et publications sur le Pantone et ses dérivés, de loin en loin, et je n’ai jamais rien vu de définitivement convaincant... mais, non, je n’ai pas construit un Pantone par moi-même, ce qui me décrédibilise auprès des promoteurs de ces technologies, comme déjà expliqué ! smiley


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