Morpheus Morpheus 24 décembre 2013 10:54

Je ne vois pas du tout l’homme comme « uniformément bienveillant ». J’ai seulement expliqué que l’être humain, comme les autres mammifères, adapte son comportement aux conditions de son environnement socioculturel.
 
Donc, pour le dire autrement : l’être humain n’est ni « uniformément bon » ni « uniformément mauvais », il s’adapte. Le facteur déterminant ici est donc l’ ENVIRONNEMENT SOCIOCULTUREL.
 
Pour le dire encore autrement, je préciserais : l’érudition et l’intelligence, le fait d’être cultivé, ne fait pas mécaniquement de l’homme quelqu’un de « meilleur » (entendre "bon"). La plupart des officiers nazi étaient des hommes cultivés disposant d’un excellent niveau d’éducation. Cela ne les a pas empêché d’adopter des idées et des comportement réellement « mauvais » et détestables (pour ne pas dire haïssables). Et je suis convaincu que chacun de nous aurait lui-même, dans une grande proportion, adhéré aux idées dominantes si nous avions grandit dans le même contexte.
 
Pourquoi ? Parce que c’est comme cela que fonctionne un environnement socioculturel : il inculque, par le biais de la famille, de l’école, des institutions et des médias, un ensemble d’idées et de « valeurs » qui constituent le référant social majoritaire, auquel un bon nombre se réfèrent par atavisme et par... adaptation à leur environnement. Il est difficile de s’opposer aux idées et référents idéologique majoritaires d’une collectivité dans laquelle on vit. C’est s’exposer à l’ostracisme et au rejet, et nous avons besoin de reconnaissance et d’acceptation, probablement plus que de liberté de pensée.
 
Donc, Eric, je crois que nos conceptions ne sont peut-être pas si différente que vous le pensiez.
 
Joyeuses fêtes à vous et votre famille smiley


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