mercredi 28 août 2013 - par Vaquette

Une histoire de censure, dernier épisode (le 22)

Je suis un raté aigri : Crevez tous

 

Ouf !, enfin !, voici le 22ème et dernier épisode de Une histoire de censure. Tout ça pour ça !, pour apprendre ce que la plupart d’entre vous avaient déjà compris depuis bien longtemps rien qu’à regarder ma coupe de cheveux : je suis une pauvre merde qui se la pète, un raté aigri, et puis c’est tout.


Alors sortez le goudron, les plumes, les battes à clous et faites vous plèz’ ! : le bouffon a été assez con pour s’accrocher lui-même au pilori, ce serait gâcher de ne pas en profiter pour s’entraîner un peu au jeu de massacre.


Évidemment aussi, si certains parmi vous ont de leur côté envie de commenter de façon positive cet épisode ou ce feuilleton dans sa totalité, qu’ils n’hésitent surtout pas, ça m’intéressera et ça me fera plaisir.


En tout état de cause, ce très long entretien prend fin et il y a de grandes chances que, passé cet épisode, vous n’entendiez plus parler de moi ni via une nouvelle vidéo ni via des coms sur ce forum avant au minimum quelques mois.


Ceux qui souhaitent être tenus au courant de mon actualité future peuvent s’accrocher à mon fil Tweeter (https://twitter.com/TEVaquette), me suivre sur Facebook (https://www.facebook.com/pages/LInd...) ou plus sûrement encore (c’est ce que je vous conseille avant tout et promis, je ne spamme personne et n’écris que rarement et uniquement pour donner de vrais infos) s’inscrire à l’Encyclique aux Fidèles du Grand Mythe vaquettien (news letter pour les profanes) : rien de plus simple, en bas de la page d’accueil de http://www.crevez-tous.com, vous cliquez sur "Encyclique vaquettienne", vous remplissez dans la pop-up qui s’ouvrira le champ avec votre mail et vous serez ainsi tenus au courant régulièrement de mon actu. Voilà, vous savez tout.
Dans tous les cas, bonne continuation à tous.


J’ajoute juste avant de vous quitter que la totalité des épisodes de ce feuilleton vidéo, classés, sont à retrouver sur la page dédiée de mon site (enfin, de l’un des trois sites consacrés à mon travail) : http://www.crevez-tous.com/censure – n’hésitez pas à faire buzzer…

 



39 réactions


    • Vaquette Vaquette 28 août 2013 12:54

      Je ne connais pas ton intention en postant ça ici mais je vais le prendre bien. Très bien même. Car voilà un autre minable raté qui poursuit quelque chose que très peu de gens comprennent et apprécient mais au minimum il a le mérite de le faire. Et je trouve que cette chanson est une chouette conclusion à mon feuilleton. Promis, j’essayerai de faire absolument différent mais aussi singulier et entier dans mon Deuxième Massacre.


  • diogene2synapses diogene2synapses 28 août 2013 12:28

    merci pour cette tranche de vie, que j’ai trouvé interessante (de toute façon toute expérience est intéressante à mes yeux puisque épistémologiquement cela renforce la mienne)
     
    J’ai compris votre message et conclusion, enfin je le crois. Et je trouve cela plutôt juste. Il y a de l’idéalisme dans la droiture et les anarchistes en ont.
     
    J’aimerais vous poser une question : Que pensez vous du principe du tirage au sort des élus ou responsables ?? (le principe ou l’essence de la démocratie comme elle devrait être, puisque né ainsi)


    • Vaquette Vaquette 28 août 2013 13:05

      Alors merci en retour pour les compliments, je ne demande pas plus. Quant à ta question (je te tutoie, tu peux faire pareil, de mon côté je ne sais pas bien faire autrement ou alors j’ai l’impression que tout sonne faux, que je parle à mon banquier ou à mon percepteur), je n’y répondrai pas mais je vais te dire pourquoi. Quand cette idée a commencé à se répandre il y a quelques années, j’ai trouvé ça sur le coup snob, irréaliste, démagogique et au final tout à fait ridicule. Et puis je constate que pleins de gens très estimables s’y accrochent et la défendent malgré l’effet de mode qui aurait pu passer et forcément ça me questionne. Comme je m’en voudrais d’être réactionnaire sur le coup (ce n’est pas un anathème ni un positionnement politique dont je parle, juste ici le fait d’être rétif à toute idée nouvelle dérangeante), je vais attendre encore un peu que l’idée fasse son chemin en moi et nourrisse ma réflexion avant de l’exprimer, ça me semble plus honnête.


  • Oursquipense Oursquipense 28 août 2013 14:31

    Un plan de dissertation étalé sur 22 vidéo. L’anarchisme, c’est ça ? Vaquette, c’est ça ?

    Constater que les gens sont moins intelligents que vous et que vos mérites ne sont pas forcément reconnus par la société que théoriquement vous devriez exécrée, c’est ça l’anarchisme ? Reconnaître du pouvoir à ceux qui n’en ont pas ? Considérer leurs jugements comme pouvant vous atteindre ?

    J’avoue ne pas comprendre. C’est un peu comme si vous n’étiez finalement jamais revenu de vos "succès" scolaires. Au moins, même si les profs vous sacquaient parfois (souvent), vous étiez certains qu’ils vous considéraient, d’une manière ou d’une autre, que vous existiez pour eux et qu’ils vous attribuaient une certaine valeur. Le grand public effectivement vous ignore. L’immense majorité des gens ne connaît pas Vaquette, il n’a aucune opinion sur vous, c’est tout. Est-ce vraiment injuste ? Sera-ce permanent ? Les réponses aux questions précédentes sont-elles importantes ?

    Bien à vous.


    • Vaquette Vaquette 28 août 2013 14:57

      "J’avoue ne pas comprendre."
      Moi non plus. Et je crois que je mourrai (dans très longtemps j’espère) en ne comprenant toujours pas. Personnellement, moi qui ai quelque chose d’intéressant à faire de ma vie (plein de choses même : niquer, nager, faire la cuisine, randonner, chanter du blues, etc.), jamais je n’irais perdre mon temps à regarder un type parler dans une caméra semaine après semaine alors même que les opus précédents m’ont convaincu de son total inintérêt. Mais en plus, aller perdre quelques minutes supplémentaires histoire de poser mon petit caca dans le fil de discussion consacré à ce monsieur insigne, c’est définitivement un mystère qu’il faudra qu’on m’explique - décidément, vanitas vanitatum...


    • Oursquipense Oursquipense 28 août 2013 15:41

      Tiens, j’ai dit que vous étiez sans intérêt ?! Moi ?! Etes-vous certain de ne m’avoir pas lu un peu trop rapidement, ami camarade Vaquettte ?!

      Le fond (plus ou moins intelligent, j’en conviens. Je fais avec mes moyens) de mon message était de savoir en quoi il était important pour vous d’être reconnu par des formes d’institutions dont il me semblerait qu’un anarchiste devrait bien se moquer. Par exemple, avez-vous vraiment besoin qu’une maison d’édition vous confirme que vous écrivez bien ? Ensuite, si on souhaite simplement parler de logique, il est effectif que sans internet quasiment personne ne connaitraît votre existence. Je ne sous-entend aucunement par-là que c’est tant mieux ou le contraire, c’est ainsi. Il y a des médiocres très connus et des talentueux dont peut-être personne n’entendra jamais parler.

      Si cette remarque me fait rentrer dans voitre esprit dans la catégorie de ceux qui ont envie de poser leur caca, eh bien tant pis pour moi. il me semble que vous teniez à parler de votre expérience et que donc, conséquemment, vous étiez intéressé par comment elle serait perçue. Je vous ai dit franchement ce que je ressentais et sans vouloir être aucunement agressif. Il est pour moi surprenant de constater que vous accordez de l’importance à des gens et des opinions qui, selon ce que j’ai perçu de vous au travers de vos précédents travaux, devraient vous passer au-dessus de la tête. L’académisme de la présentation de votre raisonnement, de nombreuses remarques faites par vous-même m’ont suggéré qu’il y avait au final du syndrome du complexe du "bon élève" chez vous. 

      Voilà. Visiblement, je suis un pauvre imbécile pour vous (pour "pauvre" ce n’est pas très loin de la vérité, je le concède). Je vous signale juste, au cas où ça vous intéresserait, que la réciproque n’est pas vraie. Et en aucun cas je ne chercherais à atteindre quelqu’un de vraiment touchant et, au risque de me prendre une nouvelle volée de bois vert, c’est comme ça que je vous perçois ami camarade Vaquette. Après, on peut trouver quelqu’un touchant et penser qu’il se fourvoie. Accorder de l’importance à ce qui n’en a pas c’est se fourvoyer. L’insuccès enlève-t-il quoi que ce soit à votre talent ? A votre oeuvre ? Non. Il nuit à l’être de chair Vaquette. Et, selon moi, il fait à terme raisonner cet être comme un tambour, aussi intelligent soit-il à la base.

      Si dire ça, c’est vous insulter et poser un caca alors brisons-là ami camarade Vaquette. Mes témoins iront renconter les vôtres demain matin à 6 heures, Gare de l’Est, devant la Brasserie pour régler les détails du duel. Je vous laisse le choix des armes. Si vous pouviez éviter le pistolet SVP, je ne vois plus très bien et je tremble un peu (encore plus quand j’ai peur de mourir).

      Mes respects. 


    • Vaquette Vaquette 29 août 2013 13:47

      @Ours qui pense.

      Je commence par des excuses, sincères avec ça. C’est vrai qu’en relisant ton premier post avec un autre état d’esprit, il ne ressemble plus au souvenir que j’en avais gardé. Le second étant sans ambiguïté, c’est avec bonheur, transport et joie que je vais te répondre.

      Commençons par l’anarchisme que tu me prêtes (et que j’accepte de bonne grâce) et le comportement qu’il devrait induire. Mais c’est aberrant ce que tu dis ! Celui qui (et il y en a beaucoup malheureusement), se revendiquant "anarchiste", se met à se comporter exactement point par point comme son petit manuel "l’anarchisme pour les nuls" lui en intime l’ordre, mais celui-là, il n’est aucunement anarchiste !, juste un pauvre type qui a besoin de projeter sur lui une image "trop cool" pour masquer l’insuffisance de sa personnalité. Moi, je regarde mon caractère, mon parcours et mes convictions, je vois un amour immodéré de la liberté et une détestation de toute forme d’autorité, eh bon !, je me dis que quitte à être placé quelque part en société, bah !, anarchiste, ça ne me convient pas trop mal. Ni plus ni moins. Et ensuite, je me comporte comme je le juge juste en fonction de chaque situation et absolument jamais comme "devrait" se comporter un "anarchiste". Et je m’en contrefous de savoir si "c’est ça l’anarchisme" comme tu me le demandes : je ne suis pas là pour être prof ès anarchie et donner la leçon. Je ne vois pas d’ailleurs bien (enfin, façon de parler, malheureusement une fois encore, je le vois trop souvent, mais bon) comment on pourrait se prétendre anarchiste et être dans le même temps ce prof qui fixe des règles et des normes. Ça c’est réglé.

      Poursuivons rapidement ensuite (c’est très digressif) par "il est effectif que sans internet quasiment personne ne connaitrait votre existence". Je pense que tu commets là une erreur qu’on fait ou qu’on a faite pratiquement tous. Avec le recul, je peux te dire que dans la réalité nous sommes là en plein dans un faux semblant et que dans la pratique nous sommes à l’opposé de ce qu’on pourrait imaginer intuitivement. Des formes confidentielles, "underground", "décalées", "bizarres", etc., appelle ça comme tu veux, elles ont toujours existé et ont toujours trouvé les moyens marginaux de leur diffusion. J’ai le sentiment qu’avant Internet, lorsque cette diffusion nécessitait un investissement bien réel (en temps, en énergie et en volonté infiniment plus qu’en argent), elles étaient de fait "réservées" aux quelques-uns qui avaient vraiment envie de s’en donner les moyens, aujourd’hui, on est noyé dans (et mis au même niveau que) l’innombrable désir narcissique de tous qui n’est porté par aucune ambition (ni par rien d’autre sauf lui-même). Bilan, en plus d’être exclu de fait du circuit de distribution traditionnel (qui en plus a réduit la pluralité de son offre à cause du "piratage" – je ne vais pas faire un post de 250 pages, je ne développe pas mais c’est l’un des nombreux effets pervers, contre-productif et formatant d’Internet), "on" a été marginalisé de fait dans "notre" espace alternatif. Pas le temps d’étayer précisément et dit comme ça, ça peut faire snob et réactionnaire mais c’est pourtant beaucoup plus pertinent que ça n’en a peut-être l’air. Au final, dans les années 80 quand il n’y avait pas Internet, on a pu voir l’éclosion du mouvement alternatif français. Ceux qui, comme moi, ne se reconnaissaient pas dans l’offre "main stream" allaient voir des concerts, s’échangeaient des cassettes copiées dans la cour de récré, etc., aujourd’hui cet espace alternatif sur la toile il est trusté par des Didier Super et des antisémites, des trucs qu’on peut gober sans efforts et en quelques minutes et ce qui est trop long et trop complexe est encore plus marginalisé qu’il ne l’a jamais été : objectivement, dire que le web a ouvert la porte à des formes artistiques plus audacieuses et novatrices, c’est une contre-vérité. Idem pour la libéralisation de la bande FM, paradoxalement (du moins en apparence), elle a réduit la pluralité de l’offre – mystère… Je ne développe pas plus.

      Troisièmement, ta remarque concernant mon "syndrome du complexe du "bon élève"". Il y a quelque chose de juste dans ce que tu dis mais c’est très incomplet et en conséquence superficiel. Pour aller vite mais dire l’essentiel, j’ai été saqué tant que j’ai pu par des profs de collège et de lycée d’une médiocrité insigne – comme par hasard ajouterait ma maman… – et quand je suis arrivé dans les systèmes élitaires, d’un coup les profs m’ont adoré et soutenu, je serais même tenté de dire qu’ils m’ont privilégié. Quand je vois que sur mon premier roman, la critique la plus négative (insultante même) a été faite par une journaliste de seconde zone par ailleurs présidente du fan club de Mylène Farmer (c’est absolument vérifiable) quand dans le même temps Frédéric Taddeï qui est un monsieur d’une certaine culture, d’un certain courage, d’une certaine ambition et d’une certaine vision a considèré ledit premier roman comme un des tous meilleurs de l’année (il a d’ailleurs fait un putsch au prix de Flore pour que je l’obtienne – là encore tout ça est vérifiable) et m’a invité pendant une heure entière consacrée à mon travail sur Europe 1 à une heure de grande écoute considérant que je fais partie des artistes qui comptent en France malgré ma confidentialité, tu comprendras aisément que tout ça me rappelle mes études et que je puisse en conclure sans qu’on me rétorque que mon hypothèse est farfelue, que j’ai un don certain depuis que je suis tout petit pour agacer (et encore, le mot est faible) prodigieusement les médiocres (les posts en-dessous en témoignent s’il en était besoin) et a contrario être reconnu comme pas trop inintéressant et a minima valeureux par ceux qui eux-mêmes le sont. Pour revenir à ta remarque sur mon parcours scolaire et par-delà à la question centrale de tes posts : franchement, quand je suis sorti avec mention du DEA de physique théorique de Normale sup et que j’ai regardé en arrière la façon dont j’avais été jeté de mon lycée de banlieue minable comme un chien quelques années plus tôt, j’ai alors sans grand doute possible eu la certitude que les profs de l’époque avaient eu tort et je ne comprends pas bien en quoi cela pourrait être considéré le moins du monde comme illégitime de ma part.

      Oublions mon cas un instant, tu (et plein d’autres avec toi) trouves peut-être normal que Van Gogh soit mort dans la misère ignoré par tous alors qu’aujourd’hui il fait vivre des dizaines (des centaines ?) de milliers de parasites de la "culture" tout autour de la Terre, moi, personnellement, ça me met hors de moi. De deux choses l’une, soit Van Gogh est et donc était un immense artiste et l’art est l’une des plus grandes choses que l’Homme possède et auquel cas le public et surtout les professionnels de l’époque ont, au minimum, commis une faute grave en ne reconnaissant pas ce talent de son vivant, soit hier comme aujourd’hui, tout le monde s’en branle de l’art et alors il faut arrêter de nous casser les couilles avec les cours de culture générale à l’école, avec Télérama ou l’argent dépensé dans les musées. Je sais parfaitement qu’à peu près personne ne se sent l’obligation de faire entrer un minimum de cohérence dans sa "pensée" pas plus qu’entre ladite pensée et ses actes, mais moi, si ! Alors voilà, moi, on m’a élevé – comme tout Français qui aime son pays, sa culture et son Histoire – dans l’idée que Van Gogh, Bartók, Sade, etc. étaient des Grands Hommes et que l’Humanité existe et brille par eux, et c’est moi qui aurais tort aujourd’hui ? Ah ! Voyons ! Un peu de cohérence de votre côté brave gens ! D’autant que c’est valable pour tout. Puisque vous considérez que le monde est comme il est et que c’est bien normal, que l’idéaliste est un bouffon qui a tort et le cynique un modèle qui mérite ses succès, OK, admettons, mais par pitié, arrêtez d’acheter des DVD de Disney à vos gosses et faites leur à cinq ans tous les jours l’apologie des pires enculés qui karna leur copains pour mieux faire péter la grosse caillasse et dites leur que – contrairement à ce qu’on raconte dans les contes pour enfants –, c’est le "méchant" qui gagne toujours à la fin… Bouais…

      Et puis, un peu d’honnêteté cruelle aussi, tous ces discours sur le fait que c’est trop cool que les grands artistes aient vécu et vivent dans le mépris, l’indifférence, l’indigence, etc., outre que ça rappelle salement le complexe catho très français qu’on trimballe sur – par devant… – la honte de la réussite et de l’argent, sont avant tout, humainement, guidés toujours par la plus infâme jalousie : moi, je fais un boulot de merde dans lequel je me fais chier, personne ne m’admire et je n’arrive pas à me faire de meuf, celui qui a le privilège d’avoir une vie moins pathétique, ben… il est normal qu’il le paye ! De préférence très cher. Point barre.

      Alors voilà, une fois encore ici comme dans mon dernier épisode, je ne sais pas, vraiment et sincèrement pas, si je suis modestement ne serait-ce qu’un petit parmi ces Grands Hommes, mais je n’ai pas besoin de le savoir pour trouver parfaitement dégueulasse le traitement injuste que les Grands Hommes en question subissent de leur vivant, encore plus dégueulasse le fait qu’on utilise leur prestige et leur légitimité pour en éclairer des tout petits (parce que si Ferré (et d’autres bien sûr) n’avaient jamais existés, personne n’oserait accoler le mot artiste à Bénabar – et évidemment il n’est pas le seul loin s’en faut) et enfin encore encore encore plus dégueulasse qu’on se serve de cadavres de gens qu’on a méprisé de leur vivant pour faire la leçon aux autres, montrer qu’on est intelligent et cultivé, justifier les subventions qu’on reçoit ou son salaire de fonctionnaire de la culture, etc., etc., etc.

      Franchement, droit dans les yeux, c’est illégitime tout ce que je viens d’écrire ?

      Quant à répondre précisément au fond de ta question, c’est-à-dire t’expliquer pourquoi, moi, je recherche de façon si douloureuse cette reconnaissance, c’est au-dessus de mes forces dans ce post déjà très long. La réponse est complexe, multiforme, en grande partie psychanalytique (mais pas que), c’est pour ça que j’ai envie de prendre le temps d’un spectacle pour l’expliquer sérieusement et plus encore le temps d’écriture du spectacle en question pour, en tout premier lieu, mettre les choses au clair dans ma propre tête (et probablement me soigner un peu en verbalisant…). Disons juste schématiquement, de façon non exhaustive et en vrac (considère ça comme une ébauche de plan pour être fidèle à mon caractère scolaire) que si de vouloir l’assentiment du corps social est ridicule, que dire alors des doux rêveurs (on va être gentil) qui se prennent tout seuls pour des génies incompris dans leur coin ?, disons que ça me semble très sain de me poser chaque jour la question de savoir si je ne suis pas un imposteur, si je ne ressemble pas tout bonnement au portrait de moi dessiné dans les posts plus bas ; et puis, un certain succès, c’est aussi et peut-être avant tout une façon d’obtenir les moyens de réaliser ses projets comme on le désire et donc de progresser (tiens !, en ce moment par exemple je cherche un guitariste pour un groupe de R’n’R : si j’avais la reconnaissance d’un Houellebecq, je pense que le projet tournerait déjà sur scène depuis quelques semaines – tu peux me croire, ce n’est pas rien, ça (et ce n’est qu’un exemple parmi cent)) ; et puis aussi et peut-être surtout, l’homme est un animal social et toutes les études de sciences cognitives nous expliquent que le bonheur est un objet qui ne peut exister que s’il se résout dans l’interaction humaine ; et puis, moi qui suis modestement nageur, je peux te dire que si demain tu supprimes toutes les compétitions, tu ne trouveras plus un seul fou pour passer 4 heures dans l’eau tous les jours à répéter de façon épuisante des longueurs : va faire la morale à Camille Muffat si ça t’amuse, mais c’est un fait certain ; et puis enfin et surtout – et si je n’avais pas été déjà malpoli lors de ma première réponse, je ne t’aurais je pense écrit que cela parce que c’est la chose la plus juste à dire : mais viendez avant de parler ! Je ne voudrais pas être brutal et agressif mais avant de sous-entendre qu’après quatre ans passé absolument tout seul à tenter d’écrire (enfin, à écrire, ça va, là maintenant je sais que je vais y arriver) un improbable roman nettement plus ambitieux que quasiment tout ce qui est publié en France (OK, Amélie Nothomb elle ne met pas cinq ans à écrire un roman.. sauf que le mien est juste dix à quinze fois plus long et mille fois plus profond, désolé…) mon désir de reconnaissance social est pathétique et illégitime, bouais…, je ne suis pas bien certain que la légitimité soit là où elle semblerait au premier abord.

      Ouf ! On va dire qu’à défaut d’avoir épuisé le sujet, loin s’en faut, du moins j’ai achevé ce post, c’est déjà ça. Je n’ai pas été courtois d’entrée de jeu, j’ai mis du temps à te répondre, mais j’ai essayé de faire ça bien. Je suis pardonné ?


    • Dijona 29 août 2013 15:00

      Ouille ça s’arrange pas hein ? Heureusement que tu considères ton art comme profond, ça te laisse de la marge car tu t’enfonces à chaque réponse un peu plus. Enfin tu aimes nager donc ça va, enfin ça va, même là tu nages pour faire de la performance, il ne te viendrait pas à l’idée d’utiliser la piscine comme un moyen d’entretenir le corps tout en te ressourçant ? Non, pour toi la flotte c’est un moyen de se chronométrer. Pour toi l’art est une compétition aussi. Tout est compétition pour toi. Alors qu’il n’y a rien de moins compétitif que l’art puisque l’admiration qu’il suscite ou l’indifférence qu’il provoque ne dépend pas de l’artiste et de sa volonté de réussir mais bien de toucher ceux qui veulent bien s’intéresser à son art. Et tu fais effectivement tout le contraire pour que ça marche. Sais tu aussi que ce qu’on désire le plus est la seule chose qu’on ne peut obtenir ? Je comprends ainsi mieux tes ardeurs et ta soif de reconnaissance.
      Ce n’est pas de cette manière que tu l’obtiendras. Pour beaucoup d’artistes le succès est venu sans être souhaité ni même recherché, tout juste espéré. Mais la plupart des vrais artistes ne composent, ne peignent, n’écrivent, ne sculptent (etc) pas dans le but convoité de réussir à tout prix, avant, ils s’expriment de façon sincère, sans autre prétention. Je ne parle pas des produits marketing genre Justin Bieber ou la Star Ac évidemment. Les meilleures oeuvres sont faites de façon spontanée et non calculée. Toi tu calcules tout. Et ça se ressent dans ce que tu fais, tout médiocres que nous sommes, nous sommes humains avec nos sensibilités, donc on le remarque d’entrée.
      Notre assiduité à la curiosité artistique se voit rebutée par l’image que tu donnes de toi même et ne nous donne pas envie de savoir ce que tu as à dire, et je ne parle pas ici d’esthétisme capillaire ou vestimentaire, mais du ressenti que l’on a face à un être humain qui se la pète trop pour passer inaperçu au premier regard. 
      Tu nommes Van Gogh, Bartok, Sade avec l’impression donnée que tu te compares à eux, que tu estimes ton potentiel artistique au moins à la hauteur de ces gens là qui n’ont rien demandé pour certains de leur vivant d’être considérés comme ils le sont aujourd’hui. Ce sont les gens qui les découvrent de façon post mortem qui font qu’ils sont devenus malgré eux des institutions, c’est regretable je suis d’accord avec toi. D’autant plus que j’avais un ami peintre, mouton noir de sa famille, qui a fini par se suicider à 45 ans, ignoré de tous. Son frère en allant nettoyer son appartement a découvert quantités de toiles et de poèmes qu’il avait peintes et écrits et n’avait jamais montrés à personne, ni même en parlait, quand on discutait tous les deux, au coin du comptoir de ce bar miteux, en se torchant la gueule tout en refaisant le monde. Son frère, un homme d’affaire, a alors ouvert une fondation du nom de son cadet qu’il avait toujours rejeté, et il touche beaucoup de sous maintenant en exploitant les oeuvres de son frère qu’il expose régulièrement, avec son carnet d’adresse bien garni, il a tôt fait de rameuter les riches snobs qui n’ont de richesse que celle de leurs comptes en banque. Oui je trouve cela injuste. Mais si toi, Vaquette, tu penses être digne des plus grands noms d’artistes qui ont jalonné l’humanité au cours de son histoire. Laisse le soin à d’autres que toi de dire si tu es grand ou non. Parceque proclamer comme tu le fais : regardez moi, je suis le Van Gogh du punk, ça donne à priori tout de suite envie de te dire le contraire. Personellement ton art n’est pas ma tasse de thé. Mais je n’ai pas le droit de dire qu’il est à chier, il ne me plaît pas, et toi non plus du coup, par ton égocentrisme d’homme politique. C’est dommage car au fond je suis sûr que tu es très sympathique, seulement tu ne sais pas te vendre dans un métier où il faut quand même faire un peu la pute si tu veux que ton public te suive, du moins au début, disons que pour toi ces années de scène, sont un long début. Louis de Funès a explosé sur le tard donc rien n’est jamais perdu. Tu sais mon pote le batteur, si on lui pardonne son entêtement à se croire immense et inégalé, sa compagnie est très agréable, quand il ne parle pas batterie et percussions. Faut vraiment que je vous présente, à l’occasion, qui sait, vous allez peut être tout déchirer ensemble.
      Le médiocre te salue monsieur le génie 


    • Oursquipense Oursquipense 29 août 2013 16:08

      Pardonné, Vaquette ? Mais bien entendu. Disons que notre conversation a démarré de manière plutôt véhémente. La lumière qui en jaillira éventuellement n’en serait que plus belle. Je prendrai le temps de bien lire ton long message et d’y répondre ensuite.

      En attendant, petit cadeau (si tu n’avais jamais écouté cette émission) qui permettra également de discuter plus avant si ça te dit : le tribunal des flagrants délires - Invité : Léo Ferré http://www.youtube.com/watch?v=sfarADT27v0 

      vers 13 minutes = je trouve important ce qu’il dit joliment sur le "système" et ce qu’il suggère sur la reconnaissance minimale et mutuelle que se doivent l’artiste et le public.

      vers 15 minutes 30 = définition de l’anarchie selon Ferré (la négation de toute autorité d’où qu’elle vienne) et évocation de la suppression des intermédiaires. Comme tu l’avais dit dans une de tes videos l’anarchie ne signifie pas qu’il n’y a pas d’organisation, ni de règles de base de vie en société. L’anarchie permettrait une société sans autorité. Là on rentre dans le voeu pieux. Tu vois pour moi un éditeur est une forme d’autorité, un media aussi. Mais n’entamons pas de débats fumeux...

      vers 39 minutes 30 = plaidoirie de Rego (et une fois de plus je la trouve meilleure que le réquisitoire de Desproges, comme lors de l’émission avec Le Pen). "Pas de maître, que des centimètres !", moi je trouve ça merveilleux, je n’y aurais jamais pensé.

      Pour avoir commis et tenter encore parfois de commettre des textes drôles (que tu trouverais, je pense, de facture dramatiquement classique) je comprends parfaitement tout l’enjeu qu’il y a à présenter son travail, encore plus lorsque l’on se trouve devant un public. Il y a là-dedans du narcissime et de la prétention, c’est vrai et il en faut pour considérer que ce que l’on a conçu tout seul dans son coin peut potentiellement intéressé quelqu’un d’autre. Mais ce qu’oublient souvent les détracteurs c’est que cette attitude est également courageuse, généreuse et qu’elle induit une confiance dans les autres (le fait que ces autres comprennent votre démarche). Quand cette confiance est déçue on se retrouve par terre. L’être qui se relève alors est alors à la fois plus fort, heureusement, plus dur et aussi un peu plus amer. Et l’amertume n’est agréable qu’à petite dose, même dans la bière. 

      Bref, j’arrête ce post ici et je reprends le fil de notre conversation demain si tu veux bien. A bientôt Vaquette. 


    • Pico 29 août 2013 23:31

      @Dijona (et rezareza, un peu, après) Tu lui reproches si je comprends bien de se dire « j’veux être un grand artiste » de la même manière qu’il a pu se dire j’veux nager vite ou j’veux bien cuisiner et tu considères que cette démarche éventuellement bonne dans des domaines « techniques » est inepte si on l’applique à l’art.

      C’est une position qui se respecte, mais je la trouve trop romantique, voire naïve. Pour moi, c’est l’image d’épinal de l’artiste touché par la grâce et qui n’a rien d’autre à faire qu’à la disséminer -sans effort ou réflexion- sur ses contemporains (qui n’en auront rien à foutre on est à peu près tous d’accord là-dessus au moins). Mais est-ce que Victor Hugo ne disait pas gamin qu’il voulait être Chateaubriand ou rien, est-ce que Chateaubriand lui-même au fond ne s’est pas dit qu’il voulait être Chateaubriand ou rien, et même est-ce qu’il n’a pas été opportuniste en écrivant sur la foi catholique d’une manière surtout romantique, est-ce qu’en faisant ça, (dédicace à rezareza) il ne chercha pas à faire le buzz, à la manière de l’époque ? Est-ce que vous aussi vous vous branlez pas un peu la bite sur votre image idyllique de l’artiste totalement désintéressé qui serait forcément le vrai l’unique ? Des artistes qui avaient l’air de n’en avoir rien à foutre il y en eu, qui avaient l’air de faire leur art naturellement sans rien calculer il y en eu, et d’autres qui étaient laborieux, réfléchis, qui voulaient être de grands artistes il y en a eu autant, alors quoi ? Pour moi le mec qui profondément n’en a rien à foutre des gens il n’écrit pas, il ne fait pas de film etc, dire d’un artiste que c’est un misanthrope pour moi c’est impossible, si réellement, profondément, c’était son cas il n’en aurait rien à foutre et garderait tout pour lui. Et puis qu’est-ce que ça veut dire, je peux même te dire que Rimbaud le grand poète maudit par excellence a voulu faire le buzz avec le bateau ivre qu’il l’avait bien façonné comme pièce à montrer pour se faire connaître. Mais quelle petite pute superficielle cet Arthur ! Et qui te dit rezareza qu’il n’avait pas tout calculé pour maximiser l’impact du poème, en choisissant bien de parler d’un bateau « parce que les bato cé tro romantik lol » se disait le petit Arthur. Mais non un poète ça ne réfléchit pas bien sûr, son poème lui tombe dessus comme par magie alors tant pis, et puis sans faire exprès il tombe dans les mains d’un éditeur merde pas de bol ! J’avas lu un article je crois d’Edgar Poe où il racontait comment il avait écrit The Raven fameux poème, c’était très intéressant car ça cassait je trouve tout ce culte de l’œuvre divine venue par immaculée conception, car on voyant qu’il avait tout clairement calculé pour que son poème fasse de l’effet, et alors est-ce que c’était une pute, est-ce que tous les mecs qui se font éditer ne sont pas tous plus ou moins des putes alors, est-ce que ce que vous dites est vraiment pertinent ?

      Alors ouai pour moi aussi le sport c’est la performance pour la performance et à ce titre c’est l’incarnation du vide de notre époque, quelque-chose qui n’a aucun sens, et je ne crois pas qu’on y perdrait quoi que ce soit si la compétition sportive disparaissait. Mais il me semble que si le but de Vaquette, sa vision c’était de considérer l’art comme le sport ou l’école, et que son rêve était justement d’obtenir une bonne note, de faire un bon temps, il changerait sa manière de faire, or c’est précisément ce qu’il se refuse à faire et je ne crois pas qu’on puisse lui reprocher. Vous lui reprochez d’être artificiel mais vous oubliez tous de remarquer qu’il refuse de changer pour avoir plus de succès ou pour passer chez Drucker ! Est-ce que ce n’est pas la seule et unique chose qu’on doit attendre d’un artiste digne de ce nom -qu’il aime ou non la compétition, ses diplômes ou la télé- qu’il refuse de s’altérer pour augmenter son audience ?


    • rezareza 30 août 2013 08:23

      Si le bateau ivre de rimbaud est aussi elabore comme un buzz, c’est le bateau ivre, le buzz est juste une dizaine de roulette portant le chef d’oeuvre, la, le buzz de vaquette et l’oeuvre sont tres pale, le voir faire des name droping de star est juste un reflex de beauf de province content d’etre enfin en paillette sans voir tout le vulgaire de la chose, ainsi, par dela moi, les videos de vaquette offrent aux jeunes generations un flot incessant d’erreur jusque dans la manière d’exister


    • Vaquette Vaquette 30 août 2013 12:05

      Ami-camarade Ours qui pense,

      En coup de vent, désolé mais je suis hyper speed :

      1) J’ai écouté ça hier soir en dînant. Merci ! même si je ne te cache pas que j’ai été déçu. Avoir la chance de pouvoir entendre parler Ferré pendant une heure pour au final lui poser deux questions et remplir l’émission avec deux chanteurs sans importance et une chronique paresseuse de Desproges, c’est très frustrant. Ça annonçait déjà notre époque où les chroniqueurs et le décorum d’une émission sont plus importants que les invités qui sont uniquement là pour servir de faire-valoir. Inutile je pense de te dire que ça ne me plaît pas beaucoup.

      2) Tout à fait d’accord avec toi sur Desproges / Rego. Sur cette émission c’est patent mais sur plein d’autres aussi (Le Pen par exemple). Je ne développe pas, pas le temps et je vais m’énerver.

      3) Un cadeau en valant un autre, voici : http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/On-connait-la-musique-Le-mag/Sons/On-connait-la-musique-Le-mag-05-07-13-1575477/&nbsp ; ; l’émission est honteuse bien sûr mais à l’intérieur, découpé en bout, il y a Ferré qui parle tout seul, c’est magnifique et passionnant. Tu me diras.

      4) Pour continuer notre conversation, de mon côté ça va être très difficile pendant 10 jours, je suis à 100% sur autre chose. Une fois encore désolé.


    • Pico 30 août 2013 14:58

      @rezreza, c’est déjà pas mal, tu es passé de "pas un millième de seconde Rimbaud ne pourrait penser au buzz" à "oui bon mais son buzz était minime par rapport à son oeuvre". A croire que toi aussi tu peux dire des conneries ? Ce que je trouve marrant aussi c’est que dans ton message j’ai le sentiment que ce que tu lui reproches c’est limite de s’abaisser à parler à la plèbe (est-ce que tu n’as pas un tout petit peu honte de ta prétention quand tu oses parler "d’erreur dans sa manière d’exister" ?), ce qui est indigne d’un véritable grand artiste. Pourtant, tu dis ça tout en quémandant une réponse de l’artiste à tes crachats, comme tout fan débile qui considère comme un dû que la star lui réponde à LUI ! Ca fait franchement attitude de beauf de province genre ceux qui iraient se photographier à côté de leur star préférée pour bien montrer à leurs amis comme ils sont cool, puisque leur image est accolée à l’image d’une vraie star en chair et en os, n’est-ce pas profondément cool ces deux images côte à côte ?


      Plus sérieusement, j’ai toujours eu un faible pour les gens qui utilisent cette insulte "beauf de province", on sent toute l’humilité profonde du personnage, à quelle caste il se pense appartenir et en effet, dans ton long message, je ne sais pas si tu te rends compte à quel point tu te branles comme tous les plus infatués critiques parisiens. Mais le pire, c’est que toute ta très longue masturbation est sur un thème : "vaquette ne rêve que d’aller chez Drucker et vendre un max de livre/cd". Tu te rends quand même bien compte à quel point c’est faux et qu’au moins, s’il y a un truc objectif pour lequel on peut le respecter, c’est son refus du compromis pour vendre plus ou pour passer à la télé ? Tu confonds, tu te laisses emporter par la joie de ta petite haine, sans réfléchir, parce que tu la trouves classe et que les gens intelligents comme toi sont toujours lapidaires, ils bouchent direct toutes les fissures possibles en en rajoutant des tonnes, et ainsi en paraissant d’une assurance trop putain de stylée de vrai critique/artiste. Tu t’es dépêché de lire « vaquette est comme lara fabian » sans te demander « tiens, et si toute sa carrière ne prouvait pas le contraire, en montrant que si un truc le caractérise ce n’est pas justement ne pas vouloir faire de compromis pour vendre plus et être plus facilement accessible » ? Non, toi c’est « vaquette est comme lara fabian » tu baves déjà de toutes les belles petites phrases que tu vas pouvoir faire à branler cette idée, mais tu oublies de chercher si ce que tu dis est vrai, et si ce que dit vaquette n’est pas tout bêtement –trouve ça banal et peu profond si tu veux mais ne confonds et ne déforme pas tout : « j’ai refusé les compromis, je pense quand même ne pas être médiocre au point de mériter de vivre en quasi indigent dans ma campagne de merde en n’intéressant que trois connards. » Son aigreur c’est pas parce qu’il rêve de passer chez Drucker ou d’être populaire comme Cynthia, tu te rends quand même bien compte qu’il ferait les choses différemment si c’était le cas, si profondément c’était son rêve ? Tout ce qu’il dit, pour moi, c’est qu’il ne trouve pas son sort « juste », que par rapport à ce qu’il fait il devrait pouvoir vivre sans trop galérer, disons qu’il n’est pas juste que la liberté artistique et l’intégrité impliquent tant de sacrifices alors que la compromission apporte tant d’avantages. Tu peux trouver ça superficiel, que le vrai artiste hardcore il n’y pense pas à tout ça, qu’il est juste dans son trip sans penser à ces considérations bien peu poétiques, que le vrai artiste hardcore c’est forcément un clochard heureux de l’être ; moi je trouve ça absolument cliché comme image de l’artiste, qu’il y en ait très bien, mais au nom de quoi exiger que tous soient identiques ? Pourquoi l’artiste intègre devrait être content d’en chier pour faire ce qu’il fait quand tous les connards qui passent leur temps à baisser leur froc cartonnent ? On en revient toujours à la même chose, le fantasme de l’artiste christique et martyre, touché par la grâce, qui ne fait qu’accomplir sa mission divine sans jamais penser à rien d’autre (probablement même sans faire caca). Enfin, sa vidéo ne dure pas 3 minutes et ne porte pas le titre « Vaquette klash Dieudo é Orelsan xd ! » là aussi tu te rends bien compte que ce n’est pas la même chose, qu’il n’y a même rien de commun entre ce genre de procédé et une vidéo de 7h sur la censure, tu te rends compte qu’aucun ado ne peut trouver fun ces vidéos de vaquette ? Il trouvera ça chiant, trop long, y pas de jump cut ni de fisheye, en plus vaquette il a trop un style de bolloss vazy. A chaque fois on a l’impression que tu fais des raccourcis pour pouvoir le trasher (tout en lui exigeant de répondre : « vazy fais pas ta star vaquette ») : parce qu’il parle sur internet et utilise le mot buzz c’est un vendu, pur produit de la société du spectacle qui ne rêve que de paraître et de passer à la télé, qui ne vaut pas mieux que les ados teubés et acculturés avides de marketing ; parce qu’un vrai grand artiste n’en a de toute façon rien à foutre d’avoir un public ou non ; parcequ’il parle d’Orelsan ou Dieudo c’est de la stratégie marketing minable de beauf de province (« faites-moi confiance, je suis un parisien qui connait « GG Allen » –c’est un mix entre Lilly Allen et GG Allin ? lol) ça ne peut pas être tout bêtement parce que par rapport au thème des vidéos il pensait légitime et normal de les évoquer (on reproche à Vaquette de ne parler que de lui, mais on lui reproche aussi quand il parle des autres, c’est drôle).


      Bref, à chaque fois, tu chercheras simplement le truc pour dire que c’est une sous merde puérile, vendue, un pur produit de la société de consommation et de l’image toute puissante, mais que voudrais-tu qu’il te réponde de toute façon ? « Oui désolé, j’ai compris que j’étais dans l’erreur, grâce à toi, j’ai pu voir quelle était LA bonne façon d’exister pour un artiste, j’espère que tu me pardonneras, bisous. PS : peux-tu m’aider pour mon prochain livre tu as l’air vraiment très doué et intelligent et cultivé. »


      Concentre-toi sur ses bouquins et cd, doute au moins juste un peu quand tu emplois le mot « erreur », demande-toi si son look ridicule (« trop la lose son délire avec son pot de gel sérieux !) n’est pas aussi justement pour faire chier les pseudos intellos parisiens trop sérieux qui pensent qu’un vrai artiste devrait avoir l’air d’un clochard ou éventuellement avoir un certain chic comme il faut (en effet, c’est p’tête pas profond mais ça le fait marrer). Au fond, s’il plaisait aux gens comme toi, en ayant l’air suffisamment « mature » et « sérieux », torturé aussi évidemment, il gagnerait l’estime de l’élite culturelle (lol aussi) et serait plus « connu ». C’est ça que je trouve marrant et presque intéressant, c’est que malgré tout ce que tu dis, s’il faisait artiste comme tu voudrais qu’il fasse, s’il avait la bonne idée d’exister de la bonne manière, il y gagnerait en visibilité par rapport à aujourd’hui. Et là c’est puissant, en existant à ta façon, il serait plus susceptible de réaliser les rêves que tu lui prêtes et que tu critiques : ce que tu prônes lui permettrait d’atteindre ce que tu critiques, ahahah. Bien sûr il passerait peut-être pas chez Drucker, mais toutes les critiques parisiennes arty le trouveraient vraiment trop génial, profond et sérieux, le défendraient bec et ongle, et lui serait heureux d’être plus reconnu, vendant plus qu’aujourd’hui car ayant plus de soutiens. Donc vaquette un conseil, si t’es un enculé de vendu comme rezreza il dit, fais artiste aussi comme rezareza il dit, tu vas cartonner. Ah et arrête aussi de parler aux gens sur internet ou par mail ça fait vraiment trop demi artiste plouc de province. Merci, et bisous à tout le monde.


    • rezareza 30 août 2013 17:12

      Diable, dire qu’il faut que je te lise pour te répondre !


      Une fois dans ma vie, je mettrais un vent franc a un détracteur ayant l’intelligence de vouloir débattre.

      Je n’ai pas lu hein.

      Mais survolé et globalement je sais que la mécanique mesquine de ta réflexion est très facilement parable.

      Petite vérité invérifiable, donc dans le vent, cherche le moulin et au moins tu auras quelques satisfactions. 

    • rezareza 30 août 2013 17:19

      tu dis : "Plus sérieusement, j’ai toujours eu un faible pour les gens qui utilisent cette insulte "beauf de province"


      et tu utilises l’insulte trois phrases au dessus.

      Tu t’auto dénigres en 3 PHRASES DE TEMPS, je te jure, c’est une prouesse.

      Comment puis je te lire et te répondre sans avoir un profond sentiment de perte de temps.

      J’aurais l’impression de t’éduquer, or, si j’en ai le devoir, je ne me sent pas l’envie, pourquoi, parce que techniquement, tu es lourd en insulte, traînant, et que ta pensée est faible. Incomplet, d’accords j’aide, mais pourri, non merci.

    • rezareza 30 août 2013 18:02

      bon, ben je suis quand même, par respect en train de te lire, tu galères un peu quand même, je dois le dire.


      Par contre, y’a 1% des choses que tu dis qui sont très très bien.

      Le reste, plus que moyen, quasi debilos.

      Le premier problème, c’est que tu ne comprends pas ce que je dis et pourquoi je le dis, du coup, tu fonces tête baissée dans ton erreur d’interprétation, ça, punaise de punaise, on peut dire que tu aimes débattre, c’est un bien, mais penses mieux avant, clarifie en toi les choses avant de les livrer.

      Aussi, ne mélange pas les thèmes, traite les a fond sans revenir, inter-changer, mixer.

      Aussi, je te voit penser et t’élaborer, griffonner et essayer, tester, apprendre, mais moi, a quoi me sert ce spectacle ?


      Tu es trop confus parce que ta ligne n’est pas franche, un suçage mou de vaquette et une critique confuse de son détracteur, tu es dans un espace bâtard, rien pour toi et tu doutes dans la peur de la gifle du retour, on le sent dans tes petites prudences molles et autres vérités populaires toutes faites, pas de verve ni de prise de risque.

      Aussi, tu te répètes trop et on sent fort que l’humeur n’est pas maîtrisée.

      Mais c’est une opportunité pour préciser ma pensé, au lieu Pico, de m’assommer d’ennui avec un verbiage new kids on the block testant sa philo dans la vrais vie, lâchant des sous thèmes sur réglés depuis platon, en ayant l’impression d’inventer la lumière, évolue.

      Comment ?

      Et bien c’est simple, toi qui a manifestement le temps, ce qui n’est pas un mal, tu va sur cette page :


      Que tu aimes ou pas, tu prends le temps d’écouter, même si tu n’aimes pas, pour comprendre l’autre, par exemple.

      Et la tu te demande si en 2 h, on apprend pas plus de choses capitales que dans les 20h de videos de vaquettes.

      Mais surtout, tu te demandes pourquoi les 20 h de vaquette ne contiennent pas 2 minutes de cette intelligence.

      Ensuite, tu te dis qu’en fait, Vaquette, ben c’est un peu de la merde.

      Alors tu ouvres le livre de vaquette et tu le compares avec cela, d’une subtilité et d’une puissance rare :

      "Il paraissait vouloir déchiffrer quelque trait mystérieux qui, dans ce visage, l’avait frappé tout à l’heure. Sa première impression ne lui était pas sortie de la mémoire et maintenant il avait hâte de la soumettre à une contre-épreuve. Alors il eut la sensation encore plus intense que ce visage exprimait, outre la beauté, quelque chose d’exceptionnel. Il crut y lire un orgueil démesuré et un mépris voisin de la haine, contrastant avec une certaine disposition à la confiance et à une étonnante naïveté ; cette opposition dans une même physionomie éveillait un sentiment de compassion. La beauté éblouissante de la jeune femme devenait même insupportable sur ce visage blême, aux joues presque creuses et aux yeux brûlants ; beauté anormale en vérité. Le prince contempla le portrait pendant une minute puis, se ressaisissant et jetant un regard autour de lui, il le porta à ses lèvres et l’embrassa. Lorsqu’une minute plus tard il entra dans le salon, son visage était parfaitement calme."


      Comprend tu seullement que le choix du sujet, la finesse surpuissante du "son visage était parfaitement calme", montrant a la fois le mensonge social qui crucifie le coeur et la folie douloureuse du heros.

      Et si ca ne suffit pas, tu lis alors cela :

      "Il y eut une fois, dans un recoin éloigné de l’univers répandu en d’innombrables systèmes solaires scintillants, un astre sur lequel des animaux intelligents inventèrent la connaissance. Ce fut la plus orgueilleuse et la plus mensongère minute de l’" histoire universelle ". Une seule minute, en effet. La nature respira encore un peu et puis l’astre se figea dans la glace, les animaux intelligents durent mourir. - Une fable de ce genre, quelqu’un pourrait l’inventer, mais cette illustration resterait bien au-dessous du fantôme misérable, éphémère, insensé et fortuit que constitue l’intellectuel humain au sein de la nature. Des éternités durant il n’a pas existé ; et lorsque c’en sera fini de lui, il ne se sera rien passé de plus. Car ce fameux intellect ne remplit aucune mission au-delà de l’humaine vie. Il n’est qu’humain, et seul son possesseur et producteur le considère avec pathos, comme s’il renfermait le pivot du monde. Or, si nous pouvions comprendre la mouche, nous saurions qu’elle aussi nage à travers l’air avec ce pathos et ressent en soi le centre volant de ce monde. Il n’y a rien de si abject et de si minuscule dans la nature qu’une légère bouffée de cette force du connaître ne puisse aussitôt gonfler comme une outre ; et de même que tout portefaix aspire à son admirateur, de même l’homme le plus fier, le philosophe, croit-il avoir de tous côtés les yeux de l’univers braqués comme des télescopes sur son action et sa pensée. Il est remarquable que cet état de fait soit I’œuvre de l’intellect, lui qui ne sert justement aux êtres les plus malchanceux, les plus délicats et les plus éphémères qu’à se maintenir une minute dans l’existence, cette existence qu’ils auraient toutes les raisons de fuir aussi vite que le fils de Lessing sans le secours d’un pareil expédient. L’espèce d’orgueil lié au connaître et au sentir, et qui amasse d’aveuglantes nuées sur les yeux et les sens des hommes, les illusionne quant à la valeur de l’existence parce qu’il véhicule la plus flatteuse évaluation du connaître. Son effet général est l’illusion - mais ce caractère se retrouve aussi dans ses effets les plus particuliers..."

      et tu compares avec ce que t’offre les pensés simplettes et de niche de vaquette.
      Pas la niche du chien, la catégorie underground.

      Et si ça ne te suffit pas, tu prends 3 des plus belles minutes des 20 h de vaquette et tu les compare a cela :

      http://www.youtube.com/watch?v=JDd2bzXXkvU


      Ah un moment donnée, très vite, on se rend compte qu’il y a deux niveaux distincts et différents d’intelligence.

      Que l’apport qu’offre l’offusqué Vaquette, juste, est un putain de grand vide inutile a mon développement et qu’en réalité son petit MA LIFE (en fait banale) et MA SUPER VISION UNDERGROUND, son si pauvre qu’on ne peut y voir qu’un kiff web 2.0 VIDEO que se fait vaquette, pour lui, et lui et lui, et lui. Et que fondamentalement, non, ce genre d’individu ne représente surtout pas la dissidence, l’underground, la scène alternative, Fantazio, oui, Loic Lantoire, presque, Vaquette, du tout, Costes, pas tant que ca.

      Evidemment, qu’il est capital de toucher a l’excellence et dépasser les autres, abattre un par un les grand thème pour faire triompher l’amour.

      Toi, la petitesse de l’underground te va, moi, j’exige du mieux.

      Je ne te parle plus cela ne m’a pas du tout stimulé.

       

    • Pico 30 août 2013 23:28

      J’avais rarement vu quelqu’un comme toi. Vraiment. Je n’avais rien contre le fond de ton premier message, je pense qu’il tape à côté et je le pense toujours tu t’en doutes, ce que je trouvais désagréable était surtout la pédanterie de ta manière. Mais là, tu atteints un niveau qui me scotche ! Un tel niveau de mépris de l’autre, de croyance que toi seul as le savoir et la culture, en plus de ne même pas comprendre qu’évidemment je plaisante quand j’utilise à mon tour l’insulte de beauf de province (enfin !), mais je me demande si tu sais rire parfois (?). En tout cas je le vois, tu ne sais pas douter, ni te départir de la haine hautaine et compulsive qui t’aveugle, dommage. Ou alors tu prends trop de coke ? Ou alors t’es un artiste qui a encore moins de succès que Vaquette ce qui te rend encore plus aigri car tu trouves que lui est bidon et toi pas ?

       

      Je crois que ce s’il y a une chose de fondamentale que tu ne comprends pas, c’est que ces vidéos sont juste une longue interview d’un artiste qui parle de censure, qu’en ça, ça n’a rien de comparable avec l’œuvre d’un philosophe ou d’un universitaire, ni même avec une œuvre d’art.

      Proust je l’aime bien entre autre pour ça qui est de tenter de dire qu’en effet le professeur Brichot, grand universitaire, il sait des millions de choses et que c’est cool, mais pourtant l’artiste c’est lui, Proust, enfin Marcel, et pas Brichot. Bah oui, ces vidéos de vaquette c’est pas l’abécédaire de deleuze, mais là encore, tu comprends bien que c’est normal, non ? Je ne vais pas me mettre à aller voir toutes les interviews d’artistes en disant la bave aux lèvres : « tenez, écoutez plutôt Deleuze, en 2 minutes il met plus de substance que votre mec débile ». On ne juge pas de la valeur ou non valeur artistique d’un mec à travers ses interviews voyons !


      Je crois que tes messages me permettent de trouver Vaquette particulièrement humble par rapport à toi, et en ce qui me concerne, me rendent très content de partir bientôt vivre loin de Paris et du monde de la culture (underground ou pas, trash ou pas), et me rendent triste un peu -beaucoup ?- à dire vrai, de voir tant des gens mauvais et puants partout, chez les intellos, les ignares, les anars les coco, chez tout le monde, partout des églises peuplées de gens qui prêchent leur supériorité et l’infériorité de ceux qui n’y appartiennent pas. Je finis par croire que la seule solution agréable est de rester enfermé, seul, avec mes bouquins (non pardon, avec mes euuu ah bah ma télé avec tf1, je ne peux pas aimer l’art, le savoir ET vaquette c’est forcément impossible, ou alors je suis trisomique -mais ne le suis-je pas un peu d’ailleurs ?). On pourrait être tenté de croire que le savoir n’est rien, profondément, qu’il ne peut rien changer à qui que ce soit, que les gens odieux, toutes les connaissances du monde ne les rendra pas meilleurs ni plus grands, c’est p’tête même le contraire, alors à quoi bon ?

       

      Ah et je ne considère certainement pas vaquette comparable à dostoievski mais là aussi ce n’est pas parce que je trouve que Dostoievski est immense que je ne dois plus rien lire ou aimer d’autre, non ? Mon modèle dans la vie c’est justement l’idiot, tout ce que je veux c’est ne jamais me départir de ma sincérité naïve, je me contrefous de l’amour de vaquette, du tien ou de celui de n’importe qui d’autre.  Et ce que je trouve aimable chez vaquette c’est certainement que j’ai l’impression que lui aussi cultive cette sincérité là, qui est trop rare de nos jours. Ma ligne est franche et ancrée dans le doute. Que tu oses citer Dostoievski et particulièrement l’Idiot en ayant le comportement obtus, sûr de sa vérité, hautain, méprisant que tu as, là aussi, ça me désespère.


    • rezareza 31 août 2013 09:37

      J’ai juste lu : "J’avais rarement vu quelqu’un comme toi. "


      et oui vieillis, vie, rencontre des gens, etc......

      Pour le reste je ne lirais pas, vraiment cette fois ci, et je te l’ai annoncé avant, donc, je ne te met pas un vent et je te laisse parler tout seul.

  • Le Bordelleur Le Bordelleur 28 août 2013 17:28

    Tout ça pour ça.
     Tu n’as pas de succès espéré parce que la niche à laquelle tu t’adresses représente trois pelés et un tondu.


  • Dijona 28 août 2013 19:16

    Coucou rou coucou me revoilou mon petit Vaquetinou. Oh tu n’as pas réussi car tu as trop de talent. Mon pauvre petit diablotin préféré, tu travailles trop et tu n’as pas de médaille ? La vie est trop injuste. N’as tu jamais entrepris quelque chose sans rien demander en retour ? Et as tu bien compris le sens des phrases qui sont écrites sur les murs de ta salle de bain ? Ne sais tu pas que ce qu’on écrit ou ce qu’on pense se réalise parfois ? "Le moral est assez bon car je médite une chose, où s’exhalera ma colère, je vomirais sur mes contemporains le dégoût qu’ils m’inspirent" de Flaubert, il ne faut donc pas s’étonner que ce dégoût, cette aigreur que tu ressens ne te sois pas rendue par les gens ordinaires avec des goûts artistiques de caniveaux à tes yeux, c’est l’effet boomerang.
    N’as tu jamais été assez lucide, dans cette époque où la chanson "Quand il pète il troue son slip" est en tête des ventes et des écoutes pour écrire "Quand je me coiffe, je perce mon plafond". Décidément tu rates vraiment toutes les occasions. J’ai été assez prophète dans mes derniers commentaires sur ta précédente vidéo, que je n’aurais pas l’impolitesse de copier/coller ici. De toute façon, Le Bordelleur a résumé en une phrase ce qui t’a pris 22 vidéos pour conclure.
    Si ton ambition était de finir chez Drucker par l’expression de ton trop plein de talent, il faut t’y faire, ça n’arrivera probablement jamais, à moins de prendre un aller simple pour un monde parallèle par une porte spatio temporelle où le public n’est pas qu’un agglomérat de gelée cérébrale visqueuse vivant dans des corps individuels qui ne passe pas leurs vies à s’intéresser à l’art sous toutes ses formes, qui se contente bêtement d’essayer de mener une existence de la façon la moins pire possible et avec des intérêts différents, mais qu’ils soient tous des artistes purs, complets, admiratifs et béats devant leur maître à tous : Toi, toi ton toi.
    Je partage également ce qui est dit dans le premier commentaire de Oursquipense.
    Pour un anarchiste, ce réflexe arrogant de premier de la classe ou d’enfant prodigue qui boude car il n’a plus l’attention de ses maîtres ou de ses parents est assez significatif de la fausse rébellion adolescente qui se dit anarchiste par provocation ou envie de jouer le rôle du blagueur potache. Seulement quand on arrive à 44 ans, il ne faut pas s’étonner que le regard de l’adulte qui s’amusait ou au moins considérait, donc reconnaissait les plaisanteries plus bêtes que méchantes du jeune Vaquette soit moins compatissant et tolérant qu’avec un enfant de 14 ans. D’autant plus que le public qui te suivait a également sans doute grandi et muri, alors que toi tu stagnes dans les illusions perdues des années 80.
    J’ai un ami comme toi, qui se taille la barbe tous les matins avec patience pour se donner un aspect de diablotin, motif tribal, comme un tatouage, avec deux cornes vers le bas. Il se prend pour un batteur tellement génial que tous les groupes auxquels il a contribué l’on viré car il ne sait pas tenir une mesure même avec le clic dans le casque. Mais lui est persuadé que ce sont les autres musiciens qui ne sont pas dignes de son talent. Le fait qu’un de ses groupes a du prendre un batteur en urgence pour finaliser leur album ne lui a pas mis la puce à l’oreille non plus, pour lui, c’était l’ingénieur son du studio d’enregistrement qui n’était pas bon, et n’entendait pas les subtilités de sa frappe. Non, mec tu joues faux, c’est tout. Mais il persiste et signe, il tente un projet solo de percussions, (xptdr) je ne sais pas où il en est, mais quelque chose me dit qu’il ne le finira pas. Ce n’est pas par manque de travail, non, il a une batterie comparable à celle d’Iron Maiden en taille avec trois grosses caisses en plus. Il tape plusieurs heures par jour depuis 20 ans, mais non, il n’a définitivement pas le sens du rythme. Tant qu’il est persuadé que c’est un grand batteur, pas de souci, c’est un grand batteur à ses yeux. Le hic c’est que c’est le seul qui soit d’accord avec cette vision. Vous avez un peu le même problème tous les deux. Faudrait que je vous présente. 


  • RogerMag.com RogerMag.com 29 août 2013 00:27

    Tout cela est vraiment trop injuste.

    Très sincèrement, merci pour ces vidéos. Elle sont probablement eu plus d’auditoire que tes chansons-et-livres. Une telle persistance dans le narcissisme en béton précontraint mérite des félicitations. 

    Vous avez un peu le même problème tous les deux. Faudrait que je vous présente. 

    Jean Robin pourrait rassembler tout ce joli monde au sein d’un empire multimédia iconoclaste, décalé, exigeant, élitiste et dérangeant.

  • rezareza 29 août 2013 16:24

    Oh punaise, voir Vaquette pleurer sa race parce qu’il n’est pas une star en carton comme orel san et que sa provoc anti juif fait de lui un sous costes (d’ailleurs moqué par son maître), mais pire, le voir reproduire son auto doc pivot sans élégance pour son équipe et très megalo relou, est ridicule.


    C’est vraiment : la tele ne parle pas de moi, la calvitie menace une des mes houppettes, je dois faire mon show avant, et ce, dans une forme typique megalo télévisée, accablant

    Penser que la dissidence, l’avant garde artistique se bat sur ces petits thèmes de loi gayssot c’est vraiment manquer d’inspiration et copier coller le deja vu

    Aussi, quand le complexe de supériorité s’agglutine au cote foufou, tantôt fragile ado attarde, tantôt "il est fute vaquette" donne une sorte d’impression de filouterie et d’inaboutissement facile.

    • rezareza 29 août 2013 16:36

      Vaquette ? T’es la ou tu préfères blablater avec les "neo faf complotiste voyance en dirrect" de agoravox.TV ?


  • rezareza 29 août 2013 18:45

    Dyslexique, trop la flemme de relire.


    En réalité, d’un point de vu artistique et dissident, Vaquette c’est agglutiné a Costes en assumant le fait d’être son sous produit, pale copie trop rouge, mauvaise couronne sur la tête, rien que le temps de coiffure le matin effraye, tant la scène vivagel devant la glace est adolescente, tout est balourd, psychorigide, "mais va tu tenir pile poil droite mauvaise mèche afin que je sois le roi des rebelles", les enfants se déguisent, ici, l’adulte bloque, dans sa vie privée a ce stade d’existence par le costume, et comme un enfant, il est tout amusé qu’on le remarque, par contre, non, vaquette n’est pas méchant, c’est important, mais il est très ridicule, adorant ses tares qui pourtant nous emmerdent et ce pour ne pas évoluer, on voit dans cette vidéo son rêve, et diable, qu’il est pale ce rêve, je m’explique, ici, vaquette finit son texte d’intro par "n’hésitez pas à faire buzzer" et j’ai du mal a imaginer Rimbaut, Dostoiewsky, Bukowsky, avoir l’idée un millième de seconde d’écrire une si vilaine chose, Buzz, se travestissement du vouloir, ce désir de foule si classique et puant, ces piédestals, ces scenes avec ses moutons et sa star, reproduire ce schema la en mode underground, quelle ironie, je préfère les apaches et leurs danses autours du feu, c’est cela pour quoi il faut se battre, que les villageois inventent des danses et des chansons, et pas leur beugler une dissidence copier coller de reac aux reac , buzzer, mais quelle blague, il faut croire qu’aujourd’hui l’attitude plastic de web marketing ado, est si ordinaire qu’un prétendu grand auteur puisse l’utiliser, non, jamais Rimbaud ne buzzait la gazette, ca, c’est une différence, il y a un minimum de logique et de dignité a avoir, pas la dignité étriquée des salon, mais la belle grâce sous le soleil mourant, en somme, ici Vaquette épate un public prolo un peu facile, qui ne connais pas costes, mais encore moins gg allen, et parce qu’il a sa panoplie et deux trois concepts, Vaquette explique a ces balourds comment être dissident, public selon lui d’ailleurs incapables d’acheter du subtil mais gobant de la merde, or, je les connais les freaks, les putes ivres et hilares (qui crachent des "niquez vos mères" aux supporters du PSG et leurs joggeurs milliardaires poussant le ballon sous coke et dans la violence afin d’avoir des prime de teen et de ferrari), les génies poètes clochards, qui n’écriront jamais et qui pourtant peuplent avec force notre mémoire a vie et ce en trois sourires, les refoulées de squart qui rient en voyant le chaton bondissant lors dernier jour de leurs vies, ceux la, ces gens déchirés, non conventionnels, ne sont pas trompés par vaquette qui veux être un vrp professionnel de l’underground entre deux émissions en plastic pour que mamie Vaucluse lui dise dans le bus, "hey, vous êtes le type buzzé a la télé ?" Putain quand le rêve est morne, qu’il est une sous reproduction de lara fabian et de ses podiums, priant pour un spot light 300 W et un passage télé, pire, priant pour 20 000 exemplaires, "ahhhh, vivre, vivre c’est vendre mes exemplaires, mes 20 000, la cagnotte, le score, le score, best score big brother, give me a BIG score, put me on the top, etc.....", pale dissidence et rêve classique du libéralisme marchant, mais de la a y voir une magnification de l’humanité et de l’auteur, doutons. Je préfère ceux qui délaissent les médias et adorent leur thé calme a la bergamote sur un peron ouvert sur la rue. Autant prier belzebuth, autant le dire Vaquette dans ton livre : "hello, dire mort au juif, c’est peut être 1 passage télé, ouais, un passage télé quoi, c’est comme être un dieu plastic de ce monde merdique." et nous de répondre : "putain, le kiff de ce penseur est de passer a la télé et faire un max de vente, réussir dans le bizz du showbizz underground, n’est ce pas la du standard, du déjà vu, un rêve d’adolescent complexé ayant besoin du spot rose pour enfin draguer Cynthia, la plus belle de la classe ?" Non, la dissidence, c’est ne pas oublier cela, se démarquer, allez loin, très loin des medias, comme Kubrick, Steinbeck, Steiner, et entrer dans l’oeuvre, avec ou sans public, avec ou sans télé, mais pour qu’en soit on sache la possibilité d’un dépassement immense et unique, se dire : j’ai fait de moi quelque chose de bien, l’espèce humaine est donc capable de cela, qu’il y ai Pivot, Ardisson, ou pas, d’ailleurs ceux la perturbent en réalité l’âme pur des penseurs puissants qui de toute façon vivent des réflexions bien plus exaltantes que : "passerais je a la télé, pourquoi je n’y passe pas, etc...." On s’en branle de ce rêve en plastic mégalo. Alors oui, il y a de très beau instant télé, terziev lisant Rilke chez Pivot, sublime. Mais quel niveau, quelle élégance. Il y a en fait beaucoup plus de dissidence, d’avant-gardisme, de rébellion, dans une oeuvre classique de Hitchcock avec un excellent James Stewart et une sublime femme filmé en noir et blanc, que dans toute l’oeuvre de vaquette, parce que la femme meurt un jour, qu’on parle d’amour, qu’on filme joliment cette femme avec des milliers de spots et un beau sofa au fond, que tout doit être parfait, qu’elle doit être parfaite, qu’elle l’est enfin, moteur, sa tourne, action, et puis, alcoolique, elle retournera dans sa loge, triste et suicidaire, mais la pellicule aura capté cette magnification, ça c’est plus fin, plus dissident que les gros classiques lourdingues des provoc faciles de vaquette, la dissidence est subtile, rusée, élégante, rafinée, complexe et surtout ultra lucide.

    Non, c’est juste impossible que Vaquette soit un grand écrivain en auto buzzant sa life 20 heures en nous lançant des vérités toutes faites et facile et se montrant très couard en réalité. C’est un peureux, on le voit dans sa stratégie simple et roublarde ou il dit deux choses : je suis très intelligent, et, je suis très con.
    Les peureux font cela pour rebondir et éviter l’humiliation, "ah, une erreur, et oui, c’est mon coté con, ah, une vérité, et oui c’est mon cote intelligent, ah, j’étais extrême, c’est mon coté con, a moins que vous aimiez ? Je sais plus dite moi." Ridicule girouette ! Assume la ligne précise des samouraïs.

    Par contre Vaquette, c’est aussi quelqu’un de mieux que vous tous, comment dire, a force de réflexion et de gentillesse, il est vivant la ou vous êtes depuis longtemps mort.

    C’est ma mauvaise critique sur son look qui m’y a fait penser, Vaquette, c’est le bouffon rouge vivagel , l’ante robin des bois en mode je veux faire la star ac, qui, se ballade dans la rue, voit une vielle effrayé hardcore par sa coupe de roi de merde pointue, et que fait il, il la rassure, la fait rire, lui parle gentiment, rigolo, thérapeute et il l’aime et elle l’aime, parce qu’il est gentil et profondément encore en vie, d’ailleurs tout est la, il refuse qu’on lui enlève cela : "le fait de vivre" et il l’exprime par la différence et la rage.

    Disons qu’il a passé le LEVEL 1, ce n’est pas celine dion, il est sauvé, mais il reste pas mal de niveau ensuite et il est bien loin de les atteindre, l’oeuvre de Nietzsche, Rimbaud, Dostoïevski, Hnov, sont les marques, pas Lara Fabien et G-LO ou je sais quel autres beugleurs FM, ainsi et très précis je conclus Vaquette en te disant de revoir pas mal de choses dans la profondeur qu’induit le travail intellectuel artistique et de me réveiller a nouveau quand l’etoile de ton soir, tel un joyaux ornera le CALME SAIN de nos ciels.

    Garde tes épates underground pour les pleutres télé achat et jokapi, ta prestation est mauvaise et vénale et mégalo, chose que tu assumes, or, abandonne tes vices pour ériger le temple de tes vertus, il y a un humain a forger haut dans l’histoire humaine et celui ci ne buzz pas.

    Et puis je conclurai ainsi, tu dis dans ta chanson ou ailleurs, "Mort aux Juifs" afin d’expliquer que des mots sont interdis et qu’une communautés Juive met une chape de plomb sur la société française, celle la même qui disait Mort aux Juifs en les voyant avec des étoiles jaunes en 40 et qu’il faudrait libérer, selon toi, ce monstre dégoûtant a nouveau, mais non, les gens diront Mort aux Juifs, pour qu’ils meurent, pas pour libérer les mots. Ne pas voir cette dimension du réel et sa cruauté abasourdissante et faire passer avant des provocs d’ado, non, c’est une liberté mineure brisée par un impératif majeur, c’est sortir de l’encre rouge du livre divertissant pour se noyer dans le vrais sang capital des morts.
    Ainsi ta petite prestation de foufou souffre d’un immense dire classique d’amour.

    Zoubi tete d’oeuf. (ps : vatferenlec (formule de politesse sympa))

    • rezareza 31 août 2013 17:04

      je retire ce que j’ai dis, Vaquette n’est pas très gentil et la grand mère a raison de le hair


  • rezareza 30 août 2013 08:14

    BON VAQUEUTE NE REPOND PAS


    • Dijona 30 août 2013 10:47

      Il n’a pas le temps, il se coiffe, doit s’entraîner pour battre le record du monde de vitesse de nage libre, tout en devenant le Rembrand de l’underground et remporter le prix Goncourt. Il a autre chose à faire de sa vie que de répondre aux médiocres no life sans talent ni goût artistique que nous sommes. Faut le comprendre.


    • Vaquette Vaquette 30 août 2013 12:06

      Ami-camarade Oui-Oui à Agoravox,

      Merci infiniment pour ta compréhension. Effectivement, je suis très occupé en ce moment par une compétition passablement importante et d’ailleurs j’ai rendez-vous dans une demi-heure avec mon esthéticienne pour une épilation intégrale (pour mieux glisser dans l’eau (et être encore plus beau que d’habitude avec mon joli bonnet de bain bleu-blanc-rouge (à moins que je ne mette celui "Anarchy in the pool", j’hésite encore))).


    • Dijona 30 août 2013 12:24

      Ha mais c’est que sous mes airs méchants, j’ai aussi un coeur qui bat et sais me mettre à la place de mon prochain. Il me reste également le respect pour les gens entreprenants, ce qui est ton cas et que nul, pas même les trolls, ne pourront t’enlever. Bonne épilation, moi je me suis épilé(e ?) intégralement au laser, pubis et anus compris, c’est un peu cher, un peu long au début, mais c’est défnitif, donc au final, on y gagne, et puis la cire ça irrite et ça file des boutons. Fais toi tout beau et bon weekend à toi mon cher Tristan-Edern Vaquette, je te souhaite le meilleur pour la suite, sincèrement.


    • rezareza 30 août 2013 12:35

      c’est un peu mieux que ta secrétaire qui dit sur facebook : non mais vous croyez que starlette rouge a le temps de vous repondre, hey, c’est starlette.


      Quoi qu’il en soit Vaquette, natation ou pas, des questions reste sans réponse.

    • Oursquipense Oursquipense 30 août 2013 16:09

      A priori Vaquette prend le temps de répondre en alignant des mots qui font sens. Ce qui ne signifie aucunement qu’il faut être en accord avec tout ce qu’il dit.

      Je comprends sa manière épidermique de répondre à mon premier post quand je constate l’étrange acharnement à le trainer plus bas que terre à tous niveaux (physique, artistique, personnel). En revanche cet acharnement m’est incompréhensible. On a le droit d’avoir tous les avis possibles sur la qualité du travail, OK, tout le reste est hors-jeu pour moi.

      L’apparence de Vaquette (enfin la première impression qu’il souhaite donner, l’attitude et sa façon de parler entre dans l’apparence pour moi) est, je pense, un moyen très pratique et rapide pour lui de faire le tri. Un bâton qu’il tend aux malintentionnés pour qu’ils se battent avec. Pour expliciter ceci je vais évoquer mon cas. J’ai pris un temps sur quelques sites le pseudo de Capri. Ce bâton-là m’a permis de faire le tri entre les fainéants qui m’écrivaient du "Capri c’est fini" au kilomètre et les autres, détracteurs ou pas.
       
      Sa notion d’exigence, je la comprends aussi. Longtemps j’ai lutté contre la culture de 4ème couverture façon Trivial Poursuit. J’ai connu des gens réputes cultivés qui ne connaissaient de Céline que les titres des romans ou des pamphlets. Et ces gens avaient une opinion arrêtée sur Céline !! Et ils pensaient être de bonne foi en plus ?!?! Le problème était que, bien entendu, leur culture au sujet d’autres artistes était de la même veine. A quoi bon discuter avec eux ? Il n’y a simplement rien à dire.


    • rezareza 30 août 2013 18:20

      Il ne s’agit pas de le mettre a terre et de s’acharner mais de faire comprendre au public que la dissidence, l’underground, la scène alternative, la pensé moderne, l’avant garde, CE N’EST SURTOUT PAS VAQUETTE QUI EST JUSTEMENT UN CONTRE EXEMPLE !


      En vrais, vaquette lui même est complètement dépassé, et même ceux qu’il adule le moquent.

      Lui reste alors ces deux gogos derrières la camera, qui auraient pu être des soumis standards et humiliées par la trahison de celui qu’ils servent, mais il faut que Vaquette en rajoute, la manière avec il cohabite avec ses deux assistants esclaves est juste gerbant.

      Diable, suis je le seul a le voir, cette putain d’ambiance ou le rouge rie blanc et ses soumis rient jaunes ?

      N’est ce pas dégueulasse, odieux pour eux ?

      Il ne fait aucun cadeau sympa (devant la camera), rien, eux qui l’aident et le servent ?

      C’est abjecte.

      Quelle ambiance de merde ! Certain qu’en off, c’est plus fun pour eux qu’une fois la camera allumée.

      je ne voudrais pas être de ces deux la, et encore moins celui qui les rabaisse.

       Et justement la foule est plus belle que la star en carton.

    • Caracole Caracole 31 août 2013 09:33

      en tout cas ce n’est pas toi qui le dépasse.
      Je n’aime pas trop Vaquette mais je lui reconnais un certain talent. Pourquoi s’acharner sur lui ? J’ai l’impression que tu es un rageux qui a eu une mauvaise expérience avec lui et qui du coup lui trouve tous les défauts du monde... raconte nous tout, tu étais son soumis avant, c’est ça ?


    • rezareza 31 août 2013 09:43

      ""en tout cas ce n’est pas toi qui le dépasse.""


      si, je le dépasse et je te dépasse
      ça marche comme ça aussi tu vois
      inutile de t’auto sous estimer

      ’’Je n’aime pas trop Vaquette mais je lui reconnais un certain talent. Pourquoi s’acharner sur lui ?’’

      Je l’elabore, ce n’est pas s’accharner, toi, ta douce adulation le condamne.


      "" J’ai l’impression que tu es un rageux qui a eu une mauvaise expérience avec lui et qui du coup lui trouve tous les défauts du monde... raconte nous tout, tu étais son soumis avant, c’est ça ?""

      Ta question un peu perverse et sans effet, tu te la gardes.

  • Vaquette Vaquette 31 août 2013 12:09

    Des mercis pour conclure. Dans le désordre, enfin, l’ordre moins le pouvoir (plaît-il ?) :

    Ami(e ?)-camarade Oui-Oui chez l’esthéticienne, à toi l’honneur. Merci pour cette fin heureuse, c’est mon côté midinette que nous partageons manifestement, je préfère les histoires qui se terminent bien. Merci donc et – de mon côté tout aussi sincèrement – pour toi également le meilleur pour la suite.

    Merci à Ours qui pense évidemment, au minimum pour ces deux phrases : "Je comprends sa manière épidermique de répondre à mon premier post quand je constate l’étrange acharnement à le trainer plus bas que terre" et "L’apparence de Vaquette (…) est un moyen très pratique et rapide pour lui de faire le tri", ça me fait extrêmement plaisir d’avoir été parfaitement compris sur ces deux points. Je n’ajoute rien.

    Merci à Pico d’être accouru bravement ici pour se porter à mon secours. Toujours mon côté midinette, je trouve ça trop beau quand au péril de sa vie (disons ici de ta santé mentale, mais le risque est tout de même bien réel) Loïs Lane vient sauver Superman après qu’un super méchant ait fourbement glissé de la kryptonite dans sa coke. Bravo donc d’avoir ainsi osé affronter en combat singulier (c’est le bon mot…) Super Boulet malgré ses super pouvoirs (ne pas écouter les autres, écrire à toute vitesse des textes interminables qui ne veulent rien dire, arme chimique terrifiante à base de mépris, de condescendance et d’insultes (pour le dosage, c’est très simple : c’est tout au maximum) ou mégalo en intraveineuse à forte dose matin, midi, soir et même à son quatre-heures – peste !, c’est un super méchant terrifiant, Super Boulet !). Et puis, par delà l’acte chevaleresque, tu as dit plein de choses justes, compréhensives et même fraternelles. Pour tout ça définitivement merci.

    Merci aussi Caracole d’avoir également tendu héroïquement une main apaisante à notre ami enragé pour tenter avec empathie d’essuyer à ses lèvres l’écume qui menace de l’étouffer (mais c’est illusoire, je le crains, à part le piquer, je ne vois guère d’autres solutions – eh non ! pour ton hypothèse : mes soumises, je les traite suffisamment bien (ou mal, c’est selon) pour que jusqu’à présent pas une ne m’en ait voulu).

    Merci à tous les autres aussi, Loki par exemple, Troll de Vaquette évidemment – il faut que je t’écrive en MP, je ne trouve pas le temps, tu me pardonneras j’en suis sûr, toi tu sais où je vais la semaine prochaine et à quel point c’est trop la classe –, mais par-delà à tous les autres sans distinction que j’ai croisés pendant quelques semaines sur ce forum, ensemble on a joué à ce grand jeu de rôle, à ce barnum du buzz sur la toile et rares sont ceux ici que j’ai trouvé dupes de tout ça. De mon côté c’était très loin d’être désagréable, j’imagine que si vous avez pris sur votre temps pour poster, c’est que pour vous également ça ne devait pas l’être excessivement non plus.

    Bonne semaine à tous (allez !, même à super boulet – c’est mon côté messianique), je vous la souhaite aussi fantastique (pour rester dans le registre des super héros) que je rêve la mienne. À un prochain jour peut-être.

    Vaquette – pour le meilleur et pour le pire.


    • rezareza 31 août 2013 13:00

      bon faute de ramer Vaquette se noie.




    • rezareza 31 août 2013 13:37

      Je le pensais réfléchi et ouvert aux débats contradictoires, il faut croire qu’une critique trop précise lui enlève la folie et les privilèges, qu’il garde ses deux toutous et en façonne d’autres, je vois la brigade des fantômes agglutinés aux vices du leadeur, tous foncent dans l’abîme et la moindre fourmilière est un mont. Aussi, il me trouve méchant, le pauvre petit cœur, nous en rigolerons dans la maison enfin construite de JL. 


      Que dit il d’autre ?

      "Merci à Pico d’être accouru bravement ici pour se porter à mon secours"

      Diable, les affinités électives ne valent pas la solitude de l’autonome, seul contre tous, sans aucun problème, avec pour seul juge et amie la vérité toute sublime et toute rare malgré sa lumière.

      Il est très décevant que Vaquette ne débatte pas, opportuniste et pressé, il fera cette laide chose : " bon pas le temps pour le débat, je flatte mes fans ou neo fan, je fais du gagnant gagnant", oui Vaquette, fait du win win. Mais au dernier geste, le samouraï remet son sabre dans le fourreau et le petit marchant lui pense a sa marge.

      Quelle faiblesse.


      Pour toute réponse, la starlette Vaquette me dit : "je me la pète, j’ai un défilé Pimki, je te parle pas boutonneux, allez mes suiveuses, 1, 2, 3, on est des gagnantes, 4, 5, 6, on est les plus belles" et le voila, riant dans la lumière pale et les jours fades.

      Cela, chez les petites prétentieuses "la plus belle du college" déjà, me faisait rire a l’adolescence.

      Il ne débat pas parce qu’il voulait de la critique simple de faf et de l’adulation facile de benêt. La critique interne le déstabilise, comme le miroir du matin, précis, qui parfois lui montre sa sale tronche et le rend triste. 

      Et fondamentalement, moi, tout va bien, en fait il est l’outil qui me permet de dire aux jeunes et aux gens : "non, pour l’avant garde, ce petit bonhomme n’est rien, pire, c’est un contre exemple" et je n’ai pas besoin que Vaquette valide, ni quelques commentateurs sans verves, je ne fais pas la cours, moi.

      Pour conclure, je le cite : " c’est un super méchant terrifiant, Super Boulet !" dit il de moi, réponse fulgurante lors ce que l’on sait la teneur des questions que je lui pose, il manque juste le "nananere" pour situer l’age.

      Quand a l’insulte, il faut bien comprendre que le débat est très bas avec Vaquette : "Super Boulet !" elle se retrouve justement dans certaines bouches, souvent des groupes de gens un peu fragiles avec un chef un peu névrosé qui humilient une personne en disant qu’il est lourd et a la traîne. Dans CE contexte, le super boulet, toujours, est beaucoup plus sympathique que la meute cruelle, abusive et lâche.

      L’entendre dire que je suis megalo, m’amuse et vive Ouroboros.

      Quand il aura 50, 60 ans, il commencera a avoir 30 ans mentalement, se contredira et aura pris un retard considérable.

      Mais surtout, chez l’avant-garde, je ne le répéterais jamais assez, on le moque, TOUS, même ceux qu’il adule et cite.

      On peut donc comprendre son affection pour les assistants soumis, et pour les commentaires conciliants qui sont les seuls reflets de son légitime besoin d’être aim
      é.

      Il y a d’autres méthodes, dont justement la gentillesse, l’intelligence, le dépassement et dont je suis le chemin avec mes questions acides et pleine de justesse.

      Je ne me sens pas comme il dit. Et le voila un peu plus bête qu’avant. Mais c’est acté a présent.

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