Parrainages : La gauche lève le voile sur sa nature profonde
Parrainages : La gauche lève le voile sur sa nature profonde
Cette campagne a du bon. Elle permet de révéler aux Français ce qu'est devenu cette gauche qui sombre quant à sa conception de la démocratie. D'abord il est à noter que la gauche n'a jamais été aussi faible. La droite s'est reconstituée autour de Zemmour-Le Pen-NDA (plus de 32-34% à eux trois) en opposition à l'extrême-centre mais on oublie de rappeler la mort du PS (et celle à venir de LR ?). Hamon n'avait fait que 6% en 2017. Hidalgo a réussi l'exploit de diviser par 3 ce score minable. Avec Taubira, les écolos qui ont chuté et LFI en perte de vitesse depuis des mois, nous assistons à un naufrage de cette gauche sociétale devenue en plus anti-démocratique. Mais attention ! La bête n'est jamais aussi dangereuse que quand elle est blesseée... Détaillons tout cela.
D'abord le cas Hidalgo. Voilà des mois qu'elle multiplie les insultes envers Zemmour : elle a refusé tout débat avec lui en le traitant de "guignol", entre autres qualificatifs. Cette dernière a une "stratégie" qui est commune à celle de la gauche comme nous allons le voir : elle explique d'abord que "si l'on est pas capable de convaincre 500 Maires sur 42 000 élus, c'est qu'il y a un petit problème", évacuant les questions pourtant évidentes des pressions excercées sur ces derniers. C'est la position qu'elle tient depuis des mois. Début janvier elle avait expliqué que s'ils ne parvenaient pas à obtenir ces signatures "c'est qu'ils ne méritent pas de participer. (...) Tant pis pour eux.". Et leurs électeurs ? C'est simple : Hidalgo s'en moque. Elle vit dans l'opulence et les dorures du petit monde parisien, capitale qu'elle a transformé en poubelle à ciel ouvert. La France ? Connaît pas...
L'autre volet de cette stratégie est d'anathémiser, de porter et répéter les mêmes accusations mensongères : selon elle Zemmour tiendrait des propos "négationistes" (lesquels ? Zemmour n'a jamais contesté l'extermination des juifs...). Hidalgo invente et ment ouvertement et se sert de ses propres mensonges pour, en réalité, se défiler. C'est sa minable technique pour éviter tout débat et ce, depuis des mois :
"M. Zemmour assène des contre-vérités, des messages de haine, des messages racistes, des messages antisémites" s'était-elle emportée en appellant à des manifstations, tout comme Martine Aubry qui était descendue il y a quelques semaines dans la rue pour signifier que Zemmour n'était "pas le bienvenu à Lille". Evidemment tout cela sonne à peu près aussi authentique qu'un meeting de Valérie Pécresse mais revèle aussi l'ampleur de l'imposture de ces gens qui n'ont que le mot "démocratie" à la bouche et nient le droit à un gros tiers de la population de pouvoir être représenté. "Au nom de la démocratie alors qu'il tient des propos qui sont totalement contraires à la démocratie (lesquels ?), on vient chercher des formules pour lui donner ses parrainages... mais de qui se moque-t-on ?" a asséné la bi-nationale de son vrai nom Ana Maria Hidalgo Aleu.
La gauche procède toujours de la même façon : elle définit ce qu'est la démocratie puis décrète que ceux qui ne pensent pas comme eux en sont des adversaires et donc que ces derniers doivent être exclus des débats et désormais des élections. A noter qu'il existe bien des candidats comme Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière), représente d'un mouvement trotskyste qui veut sans aucune ambiguïté possible renverser leur démocratie chérie pour instaurer une dictature du prolétariat... mais là, aucun problème.
Ensuite que nous dit l'"écolo" Sandrine Rousseau ? "Il faudrait revoir ce système de parrainages. Je suis pour aider les personnes qui sont dans un cadre républicain, je sors Eric Zemmour et Marine Le Pen du cadre républicain.". "Donc tant pis pour eux s'ils n'ont pas leur parrainages ?" interroge alors le journaliste... ce à quoi répond "et bien...oui".
Rousseau justifie cela par le fait qu'il a été condamné et que ses valeurs seraient contraires à celles de la République.
Quant au candidat Jadot, il a carrément traité Zemmour de "juif de service" en expliquant qu'il était "l'idiot utile de l'antisémitisme". Il l'a également traité de "petit collabo de salon". Le procédé est le même : insultes, exclusion du "cadre républicain" sur des critères arbitraires et donc déni de la démocratie.
Arrive le cas de Fabien Roussel, le candidat communiste. Alors lui c'est encore mieux : "Pourquoi ne pas rendre Eric Zemmour inélligible ?" a-t-il proposé il y a plusieurs mois de cela.
Récemment, sur Europe 1 (21/02/2022), le candidat communiste a d'abord botté en touche quand Sonia Mabrouk lui a expliqué que le Maire de Cannes (LR) avait donné son parrainage à Mélenchon et lui a demandé si lui, Roussel, incitait les élus communistes à donner le leur à Le Pen, Zemmour ou Mélenchon. Réponse : "On verra où en sera Jean-Luc à la fin de la semaine...". Mabrouk a alors insisté pour obtenir une réponse claire et Roussel a fini par répondre : "J'ai toujours considéré l'extrême-droite comme une menace pour la République" et de là, faire un parallèle avec... le soutien de millions de Français pour Pétain en 40.
Zemmour et Le Pen sont alors traités de "dangers" et Roussel se vante d'avoir proposé une loi pour rendre inélligibles ceux condamnés pour racisme.
Terminons avec Taubira : là, on touche le fond. Zemmour est carrément psychiatrisé :
La gauche stalinienne est-elle de retour ? Des rouges aux roses en passant par les pastèques, la réalité est que cette gauche (LFI mise à part peut-être... encore que...) qui n'hésite pas à défiler avec des islamistes, veut largement interdire toute représentation aux patriotes. C'est d'ailleurs leur arme ultime pour exister encore un peu... une arme qui démontre que le déni de démocratie ne les dérange en rien, bien au contraire. C'est une tradition chez eux...