Les surmulots lisent Victor Hugo en farsi
On arrête plus le progressisme... Après les mamans moustiques si chères au député nupss (nouvelle union progressiste des sojas soumis) Aymeric Caron, voici donc que débarquent "les surmulots, auxiliaires de la maîtrise des déchets" de Douchka Markovic, déléguée auprès du Maire du 18ième chargée... de la condition animale.
C'est le nouveau mot d'ordre : il ne faut plus stigmatiser les rats par l'usage de ce terme "connoté négativement". Ces charmantes bestioles qui prolifèrent dans la capitale la ramenant à des standards plus proches de ceux Dehli que de Tokyo, ne doivent plus être discriminées. Petite précision : le surmulot est bien une espèce existante. Il s'agit juste d'un autre nom pour désigner Rattus norvegicus, le rat brun également appelé rat de Norvège ou encore rat d'égout (expression particulièrement offensante bien que ces animaux vivent bien dans ce milieu). Donc techniquement cette élue pastèque ne dit pas de bêtises. Elle a également raison sur le rôle de ce rongeur pour ce qui est des canalisations mais en bonne bobo à l'ouest, elle oublie que le rat brun est également une espèce invasive et un vecteur possible de nombreuses maladies qui fait qu'il est considéré comme un nuisible. Mais écoutons sa brillante intervention :
Outre cette lumineuse innovation sémantique et sa tentative de minimiser la prolifération répugnante des rats à Panam, comme toujours, les écolo-bobo inversent une fois de plus les problématiques et donc imaginent des solutions foireuses : le problème n'est plus l'explosion des rats ni même la saleté elle-même mais... l'heure du ramassage des déchets qu'il suffirait de changer pour résoudre le problème. On retrouve là l'équivalent des trottoirs qu'il suffirait d'élargir selon certains pour mettre un terme aux agressions sexuelles, autre fléau de la capitale qui n'en est pas avare.
Vous pouvez raconter tout ce que vous voulez les gauchistes mais la réalité est que la population est sale et se comporte mal en balançant tout par terre. Il suffit de taper « Paris Dirty city » sur YT pour saisir la réputation déplrable de cette ville-poubelle à l'international. Même s'il est particulièrement prononcé dans certains quartiers où les mots "respect", "hygiène" et "propreté" semblent absents du vocabulaire des occupants locaux, c'est un problème général en France, une sorte d'incivilité "culturelle", un goût prononcé pour le bordel ambiant. Vous pouvez changer les horaires du ramassage autant que vous voulez, ça ne résoudra pas plus le problème que de peindre les poubelles aux couleurs de l'arc-en-ciel.
La solution est pourtant simple. Elle existe même à l'étranger... A Singapour, quand vous faites tomber un déchet au sol, vous prenez 500 $ d'amende au minimum (cela peut monter à 2000 $, avec des travaux d'intérêts général consistant à nettoyer les rues et parfois avec la présence de médias pour couvrir l'événement, histoire de bien vous coller la honte). Le moindre mégot jeté coûte donc très cher. Il est de toutes façons interdit de fumer dans la rue mis à part des endroits spécifiquement désignés. Autant dire qu'installer une tente quechua quand on est clandestin, pisser, chier voire copuler à même le trottoir n'entrent pas dans le champ des possibles là-bas.
Appliquez un tarif similaire, allez... disons 100 balles et avec paiement immédiat (faute de quoi c'est la garde à vue automatique pour 24h minimum) et le problème sera quasiment réglé en 1 mois. C'est aussi peu ou prou ce qu'explique ce professionnel qui n'a pas d’œillères et qui sait de quoi il parle, lui :
On termine avec des images et quelques éléments explicatifs concernant la propreté de Singapour. On notera au passage le contraste avec la capitale-poubelle de la France* :
* Je vous épargne les images de Marseille autrement appelée « poubelle la vie »