lundi 21 janvier 2019 - par Cercle des Volontaires

Gbagbo maintenu à la CPI - entretien avec François Mattei

La procureur Fatou Bensouda a réussi à obtenir le maintien en détention de Laurent Gbagbo, alors même que l’ancien président ivoirien venait d’être acquitté en première instance, quelques jours plus tôt. Le journaliste François Mattei, qui a rencontré plusieurs fois l’ancien président ivoirien en prison, livre à la chaîne Guerre & Paix son analyse sur cette histoire incroyable. Cette interview a été réalisée le mercredi 16 janvier 2019, soit deux jours avant l’annonce du maintien de Laurent Gbagbo à la CPI.

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Voici également un débat sur France 24, qui montre à quel point le discours médiatique mainstream est en train de changer sur le dossier de la Côte d’Ivoire :




2 réactions


  • sls0 sls0 21 janvier 2019 16:44

    Les puissants font un tribunal pour les autres.

    Gbagbo dérangeait les puissants.

    Quelle idée de mettre des juges qui ne sont pas aux ordres, s’ils font un boulot de juge ça ne va pas toujours dans le sens des puissants.

    Déjà 8 ans hors circuit ça permis de faire avancer des affaires de puissants.

    Il n’y a pas que pour les français que Sarko a été nuisible.


  • maQiavel maQiavel 21 janvier 2019 19:04

    « Maintien en détention d’un accusé acquitté - la performance de la CPI » 

    La conclusion : « Qu’un individu détenu de longue date puisse être maintenu en détention après avoir été acquitté est déjà, en soi, une situation difficilement acceptable pour un avocat de la défense.
    Lorsque cet individu est détenu sans qu’une décision motivée ne soit intervenue à l’issue d’un débat contradictoire sur la question, il faut s’en émouvoir.
    Lorsque, a fortiori, un individu acquitté est maintenu en détention durant 3 jours par le jeu de décisions prises en violation de la loi qui prévoit sa libération immédiate, l’émotion devient opposition.
    Mais lorsque contre toute logique juridique, contre le sens commun, contre la loi et tous les droits reconnus à un individu acquitté, l’on croit pouvoir le détenir sur la base d’une décision qui ne peut pas constituer un titre de détention, il semble légitime d’affirmer que l’intéressé est détenu de manière irrégulière, sinon arbitraire ».


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