mercredi 5 décembre 2018 - par ged252

FAITES ENTRER LES MIGRANTS – Les Reportages de Vincent Lapierre

La situation à Arzano, un petit village de Bretagne, est très tendue. La commune est coupée en deux sur une question brûlante : l'accueil des migrants. En effet la préfecture a décidé en catimini de l'installation d'un CAO, c'est-à-dire d'un « centre d'accueil et d'orientation », dans l'ancienne gendarmerie. Mais une partie des habitants, inquiets de cette installation à 50 mètres de l'école, n'entend pas se laisser faire. Ils vont profiter d'une réunion d'information organisée par le maire du village, Anne Borry, pour exprimer leur mécontentement. Vincent Lapierre et son équipe étaient sur place.



21 réactions


  • ezechiel ezechiel 6 décembre 2018 00:02

    La construction de l’UE ne pourra se faire tant qu’il y aura des français de souche qui votent Marine Le Pen.

    Cette engeance sera progressivement liquidée et noyautée par l’arrivée massive de millions de migrants, programmée dans le Pacte des migrants, qui sera signé par Macron la semaine prochaine à Marrakech.


  • Belenos Belenos 6 décembre 2018 00:29

    Excellent reportage, assez mouvementé mais révélant pas mal de choses sur l’opinion publique, sur le conditionnement, les idées toutes faites, les opinions martelées par les médias qui ont fini par entrer dans la tête des gens, et ces pauvres Français qui ont bon coeur mais qui les répètent sans réfléchir en croyant être du côté du "bien". 


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 6 décembre 2018 01:30

      @Belenos
      Il n’y a pas qu’en France, cher ami, en Suisse, c’est le même procédé, communes mises sur le fait accompli, mêmes "débats" entre pros et antis migrants, des bâtiments genre ex colonies de vacances dans les alpes appartenant à des particuliers rachetés par l’état cantonal ou fédéral, les présidents (équivalent des maires en France), obligés en urgence de faire avaler la pilule à la population et surtout aux voisins directs, avec les mêmes arguments (migrants en attente de transit vers ailleurs) ce n’est pas un problème uniquement français et je rappelle que la Suisse est censée être hors UE mais en subit les diktats quand même, question rapports de forces, j’imagine ou soumission, les gauchistes veulent toujours l’adhésion à l’UE les autres non, il y a beaucoup de gauchistes en Suisse Romande hélas..

      .
      Donc les Suisses se retrouvent avec des fils du désert dans les montagnes enneigées l’hiver qui n’aimeraient pas être là non plus... On paie tous pour la folie des "puissants". Migrants et autochtones...


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 6 décembre 2018 01:31

      présidents de commune équivalents aux maires en France...


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 6 décembre 2018 01:33

      Même discours favorables des élus à l’implantation des migrants, bref tout à l’identique... Pourtant la Suisse n’a pas eu de grand empire colonial à ce que je sache...


    • Belenos Belenos 6 décembre 2018 12:21

      @Hieronymus
      Oui peut-être mais... attention, s’ils découvrent qu’on leur a menti, ça va être explosif. 


    • Qirotatif Qirotatif 7 décembre 2018 08:36

      @Belenos
      Ca sera surtout trop tard. Ces gens ne sont pas, pour une partie du moins, des réfugiés. Le sens des mots est dévoyé et c’est tout le problème : Si ma maison brûle ou est inondée et que j’ai besoin d’un logement, je suis effectivement un réfugié qui, le temps de faire mes travaux, sera heureux d’être hébergé. Mais là, il ne s’agit absolument pas de cela : il s’agit d’une immigration de peuplement, de jeunes hommes qui viennent dans un autre pays pour s’installer durablement. C’est du reste la question qui n’est jamais posée : Quel est le projet ? Pour combien de temps accueille-t-on ces gens ? Est-ce juste provisoire ou définitif ? 
      Eu égard au faible nombre de reconduites aux frontières des déboutés, au grand nombre de cas de fraudes (des majeurs qui frisent la trentaine parfois et qui se font passer pour des mineurs), eu égard à tous les cas de déviance (criminalité, cas psychiatriques... rappelons que les deux jeunes femmes égorgées à Marseille l’ont été par un clandestin déjà très défavorablement connu des services et qui a menti à de très nombreuses reprises quant à son identité), la moindre des choses serait de procéder à un examen extrêmement rigoureux de chaque cas et, en cas de doute, de procéder à l’expulsion systématique des refoulés. De même que la moindre des choses serait de rétablir un délit de séjour illégal.  
       
      Avec 14 millions de bénévoles nous sommes l’un des peuples les plus altruistes au monde. Le problème est que cette ouverture aux autres déborde parfois sur de la naïveté, une empathie qui, par candeur, par intériorisation d’une culpabilité absurde ou encore d’une mauvaise analyse géopolitique se mue en résignation se résumant à "nous serons tous des réfugiés un jour...".

      Ce reportage révèle trois lignes de fractures : la première est générationnelle. Comme le dit l’une des personnes interrogées, les pro sont globalement des personnes âgées. A la campagne ce type de profil est courant. Certains n’ont parfois jamais quitté leur village et ne le quittent que pour se rendre de temps en temps à l’hosto. Chez moi, certains expliquent qu’ils "habitent à l’autre bout du pays". Quand on discute avec, on s’aperçoit que ce qu’ils désignent par "pays" n’est pas la même chose que le sens habituel. Il ne s’agit même pas de la région ou du département... en fait, ils parlent du village. Voilà qui donne une échelle spatiale de la représentation qu’ils se font du pays réel. Il y a clairement fracture entre eux et les "jeunes", disons les 20-45 ans, qui, eux, ont du quitter le village (études, travail...) et ont vu comment étaient les métropoles. Ces derniers ont aussi grandi avec le net, les réseaux sociaux... Ce sont deux visions du monde en radicale opposition. 
      Il y a une deuxième fracture entre ceux qui ont absorbé le discours dominant (sans-frontiérisme, la mondialisation présentée comme inéluctable, l’"identité heureuse" comme dirait Juppé...) et celui-ci est particulièrement puissant s’agissant des anciennes générations (surtout chez les femmes avec un désir de materner si puissant qu’aucun argument ne peut les ébranler... c’est le discours de cette dame vers la fin qui nous explique que tout-le-monde-il-est-gentil) et ceux (jeunes ou vieux) qui s’interrogent voire concluent que cette vague migratoire détruit leur pays. 
      La troisième fracture est entre élus locaux, qui, effectivement, ne sont plus que des "exécutants" sur cette question comme bien d’autres, et d’autre part, la population qui se sent mise devant le fait accompli par des décisionnaires très loin de chez eux. C’est en partie ce que l’on retrouve chez les GJ. 

      On voit aussi dans cet excellent reportage ressurgir des jeunes gudards au discours radical que l’on croyait s’être éteints dans les années 80. En réalité et depuis des années, il n’y a pas de sujet plus clivant que celui de l’immigration. Une très large majorité des Français estiment que nous avons dépassé allègrement nos capacités d’accueil mais en même temps, une courte majorité des Français continuent de plébisciter des partis qui estiment que la feuille de route datant des années 50-60 reste la bonne. Cette situation est un véritable casse-tête pour les formations politiques souverainistes sachant qu’elles sont en plus stipendiées systématiquement, accusées en permanence par les plus hautes autorités et une écrasante majorité des médias d’être responsables d’une situation que ces mêmes autorités ont crée et en plus avec un champ lexical médical (la "lèpre", la "peste brune", la "contagion populiste"...) infamant.  


    • Qirotatif Qirotatif 7 décembre 2018 09:02

      @Belenos
      Je ne crois pas. Les représentations que ce font ces gens des "migrants" sont si puissantes, si solidement ancrées qu’elles ne bougeront plus. 
      On note ici une triple fracture : 
       générationnelle et de genre : les pro sont majoritairement des femmes âgées  ce désir de materner est, là aussi, quasi indépassable... aucun argument rationnel ne pourrait le faire infléchir — tandis que les anti sont souvent des jeunes (20-45 ans) et/ou actifs. Il faut comprendre que dans les campagnes fr, nombre de personnes âgées ne quittent jamais leur "pays" (c’est ainsi que nomment les anciens leur... village, ce qui donne une idée de la représentation qu’ils se font du pays réel) si ce n’est une fois de temps en temps pour aller à l’hosto ou aux impôts. La fracture des représentations est considérable entre eux et les générations suivantes qui ont du quitter le village (études, travail, rencontres...), ont grandi avec le net/réseaux sociaux et voient bien ce que sont devenues toutes les métropoles françaises et désormais les villes moyennes (ici Lorient, Vannes... mais c’est pareil ailleurs).

       entre ceux qui ont pleinement absorbé la doxa et ceux qui la rejettent parce qu’elle ne correspond pas à la réalité dont ils font l’expérience.

       entre des élus qui ne sont plus que des exécutants qui appliquent des décisions administratives kafkaïennes prises loin de chez eux et une bonne partie de la population. Et là on retrouve en partie ce sentiment de dépossession si prégnant chez les GJ et qui explique l’ampleur de leur colère qui est au-delà de la simple question du pouvoir d’achat.

      On peut aussi noter que ressurgissent des éléments que l’on croyait éteints dans les années 80 que sont ces jeunes gens "gudards". Ce sujet de l’immigration est sans conteste le plus clivant de tous et fracture notre continent entier.
      On constate qu’une écrasante majorité de Français (surtout de souche) sont opposés aux politiques migratoires menées depuis les années 70, mais en même temps, ces mêmes Français continuent de plébisciter des formations politiques qui mènent cette politique. Voilà bien le pire des casse-têtes pour les partis souverainistes que cette schizophrénie électorale, sachant que ces derniers sont systématiquement stipendiés par ceux qui conduisent cette politique bien assistés dans cette basse besogne par des médias en écrasante majorité pro-immigration. 

      Il y a une dernière chose et qui est centrale. Une question qui n’est jamais posée en réalité : Quel est le projet ? 
      Si votre maison est inondée, on peut vous héberger le temps de faire les travaux et vous êtes bien un "réfugié" mais là il ne s’agit pas de cela. Le sens des mots est totalement dévoyé : il s’agit ici d’une immigration de peuplement. A force de jouer sur... ou plutôt, avec les mots, l’incompréhension augmente et se mue en colère. 


  • ged252 6 décembre 2018 10:09

    Toutes les femmes, sur la vidéo sont très bizarres ; Mais elles ne sont pas toutes les mêmes, .

    .

    La première, celle dont l’arrière grand mère a fuit l’espagne, c’est probablement Une républicaine espagnole comme ce FDP de Pujadas. Pour récompenser la France d’ avoir accorder l’asile politique à son arrière grand mère, elle cherche a faire envahir la France d’immigrés.

    C’est sûr que si son arrière grand mère s’est comporté de cette façon ; On comprend que les espagnols ne souhaitaient pas que sa présence dans leur pays se prolonge.Elle y était indésirable.

    .

    Se faire passer pour une victime quand on se comporte de cette façon, ppfff...

    Cette femme-là est cynique, elle ment et elle sait qu’elle ment.

    .

    Celle qui est assise et qui chiale, on dirait une pauvre femme dont plus personne ne veut, et dont tout le monde se fout, tellement elle est bête et stupide. Il n’y aurait qu’un immigré dans le besoin qui peut-être en voudrait.

    On dirait une pauvre femme, entièrement dans le sentimental, et qui ne comprend que les sentiments de pitiè ou de commisération.

    .

    L’autre qui parle d’une "ambiance dégueulasse", elle ne comprend absolument pas la colère et même la haine des gens. On dirait que la bretagne est un pays éloigné, perdu, à l’autre bout du monde, sans téléphone, sans télé, sans internet, qui aurait été isolé du monde, pendant des centaines d’années. .... parce que pour être coupé à ce point des réalités quotidiennes ...

    .

    Je pense qu’elle est sincère mais qu’elle est folle, ou qu’elle relève de la psychiatrie.


    • Belenos Belenos 6 décembre 2018 12:56

      @ged252

      Je ressens aussi ce que vous écrivez. Il a une déconnexion du réel, un refus obstiné de voir ce qui est, ces bonnes femmes sont enfoncées dans la glu mentale déversée à longueur de journée par les médias. Et elles deviennent folles, désemparées ou méchantes, quand la réalité leur revient dans la gueule, parce qu’elles n’ont aucun moyen intellectuel de la traiter et de rectifier leurs idées fausses. Et quand je dis "les médias", ce ne sont pas seulement les journalistes mais aussi ces saloperies de téléfilms à la moraline pourrie qu’elles ont regardés toute leur vie. 


  • Mahler 6 décembre 2018 11:39

    On remarque que la plupart des pro migrant ici sont des femmes, moches et plus du tout dans la fleur de l’âge. Doit pas avoir que des idées d’humanisme qui les motivent. Au passage si il y’avait une immigration de masse de blondes ukrainiennes entre 20 et 35 ans je ne suis pas sur qu’elles défendraient mordicus l’immigration. 


  • Quasimodo 6 décembre 2018 11:42

     "Au nom du père , du fils et du Saint Esprit , AMEN ... "


  • ged252 6 décembre 2018 12:13

    Ce qui me frappe aussi, c’est que j’ai bien l’impression que DES gens défendent l’injustice.

    .

    Parce que défendre l’immigration, c’est comme si vous habitiez un immeuble et que l’un des locataires invitaient des gens à manger dans la cuisine du propriétaire, avec la nourriture du propriètaire.

    .

    La première femme explique que : " c’est merveilleux, on mange ensemble, je prépare des plats de mon pays et eux me montrent de splats du leur" ;

    .

    Donc en raison du confort psychologique de ces dames, de leurs valeurs humanistes, les français doivent payer le gite et le couvert, pour qu’elles puissent jouer les (?) dames patronnesses ? dames de vertus ? petites soeurs des pauvres ?

    .

    Et c’est normal, les autres n’ont rien à dire, sinon ils sont des fachos, des égoistes, des sales capitalistes, des nazis .. ??

    ------------------

    Si tu parles selon la justice, tu te feras hair des hommes, et aimer des dieux.

    Si tu parles selon l’injustice, tu te feras aimer des hommes

    -----------------------

    J’ai bien l’impression qu’il y a des gens qui se battent pour l’injustice ; .... et ils sont tous à gauche


  • ged252 6 décembre 2018 12:22

    Sur 40 article en modération, il doit y en avoir, 33 de mac - hac


    • Qirotatif Qirotatif 6 décembre 2018 21:56

      Je plusse Hiéronymus sans prendre de gants : Mathieu n’a pas à être attaqué parce qu’il proposerait trop. Bougez-vous le fion et proposez au lieu de chialer ! 


  • Quasimodo 6 décembre 2018 13:28

    Le café du commerce du  " Bar à basses " ...


  • Hijack ... Hijack ... 6 décembre 2018 14:40

    Je me souviens, qu’il y avait un petit Breton, faisant la queue ... pour assister à la conférence de la maire du petit patelin il disait qu’il fallait accueillir les migrants, ce qui peut ma foi être un geste purement humanitaire, sauf que lorsqu’il s’est agi de la Syrie, il affirmait que Assad est un dictateur (sans en avoir aucune idée ou ni source à part les infos TV, encore moins de réflexion) et, de mémoire, quand Lapierre lui demandait s’il était sûr que le dirigeant syrien était un dictateur, le gentil Mr ... parle de complotisme. Voilà où nous en sommes.


  • Unghmar Unghmar 6 décembre 2018 15:20

    Dans une petite ville où l’on est à deux doigts de fermer l’école, les citoyens perdent le "service public" gendarmerie et héritent à la place même de la caserne d’un centre de trie de migrants. Symboliquement, c’est hyper violent.


    • Et Hop ! 7 décembre 2018 21:36

      @Unghmar :

      Si l’ancienne Gendarmerie était affectée comme logements sociaux pour 12 jeunes ménages bretons, cela ferait des enfants pour l’école, de la main d’oeuvre, des clientes pour les commerces.


  • Quasimodo 6 décembre 2018 20:22

    il vaut m mieux se taire et passer pour un con plutôt que parler et ne laisser aucun doute à ce sujet .


  • zak5 6 décembre 2018 22:19

    La solution est toute simple, que ceux qui sont favorables a l’accueil des migrants se chargent de les accueillir chez eux, mais puisqu’en vérité cette idée d’accueillir des étrangers chez eux les révulse, qu’ils financent cet accueil en les parquant dans cette gendarmerie. Je ne vois pas pourquoi ils tiennent a tout prix partager leur élan de solidarité avec ceux qui n’en veulent pas.


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