jeudi 7 mai 2020 - par Simple citoyenne

En pleine crise sanitaire l’UE boucle l’accord de libre-échange avec le Mexique et révolte les agriculteurs français !

Le 12 mars 2020, lors d'une allocution visiblement encore mensongère. Citons-le : Emmanuel Macron : « déléguer notre alimentation à d’autres… est une folie "

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Source Ouest France et Reporterre rapportent le désastreux accord pendant la crise sanitaire

L’accord de libre-échange UE-Mexique révolte les agriculteurs français.

Mardi 28 avril, l’Union européenne et le Mexique ont conclu les négociations d’un nouvel accord commercial de libre-échange, en discussion depuis 2016. « La lutte que nous menons mobilise toute notre énergie, mais nous avons aussi fait progresser notre programme en faveur d’un commerce ouvert et équitable, qui n’a rien perdu en importance », s’est réjoui le commissaire au Commerce, Phil Hogan, dans des propos relayés par le journal Ouest-France.

Les réactions hostiles à ce nouveau traité sont nombreuses car, avec cet accord, la quasi-totalité des échanges de biens entre l’Union européenne et le Mexique seront exempts de droits de douane. Les agriculteurs français étaient déjà éprouvés par les précédents accords de libre-échange européens (Canada, Mercosur…). Ce nouvel accord prévoit notamment « l’ouverture du marché européen à 20.000 tonnes de viandes bovines mexicaines […] qui étaient, jusqu’ici, interdites en Europe pour raisons sanitaires », s’est indigné Interbev (l’interprofession de la viande). La Confédération paysanne dénonce « un scandale » qui « met en concurrence des paysans sur la planète ». La suite

Ci-dessous 29 juin 2019



15 réactions


  • Simple citoyenne Simple citoyenne 7 mai 2020 17:27

    Pendant qu’on effraye les gens !


  • Mollah Homard 8 mai 2020 18:21

    attendez de gouter la viande mexicaine avant de raler 


    • louis 9 mai 2020 05:48

      @Mollah Homard
      Je ne sais pas a qui appartiennent les grandes fermes Mexicaine , mais une chose est sur , c’est que ce pays fait paris des plus grands utilisateurs de pesticides et autres produits chimique destinés a l’agriculture , qui sait , les Américains n’y sont peut être pas étrangers .


  • Sentero Sentero 9 mai 2020 11:03

    Cela étant le bilan actuel du CETA tant décrié au moment de son adoption semble positif pour l’UE en général et la France en particulier, les exportations agricoles vers le Canada ont augmenté et peu l’inverse vu les normes européennes draconiennes que les producteurs canadiens ne peuvent actuellement pas remplir... bref un dossier à suivre sur un plus long terme.


    • beo111 beo111 9 mai 2020 11:20

      Sentero, l’ennemi de la France. Le mec qui veut que le contribuable français paye la marchandise canadienne même quand on en veut pas.


    • Sentero Sentero 9 mai 2020 13:10

      @beo111

      Si le CETA a permis d’augmenter les exportations vers le Canada davantage que l’inverse je ne vois pas en quoi cela serait dommageable pour la France (et l’UE)... d’ailleurs si je me souviens bien un reportage sur le CETA les producteurs canadiens s’en plaignent car ils voient des produits européens arriver au Canada mais ne peuvent pas vraiment exporter dans l’UE à cause de ses normes plus strictes qu’au Canada... évidemment c’est un bilan provisoire... la situation peut évoluer, les Canadiens peuvent s’adapter ou renoncer au CETA...

      https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20200122-ceta-le-canada-grand-perdant-de-cet-accord-de-libre-%C3%A9change


    • beo111 beo111 9 mai 2020 13:43

      @Sentero

      Le niveau de votre réflexion : "le 11 novembre 1923 à 4h57 Adolf Hitler s’est gratté la couille gauche. Cela n’a rien de répréhensible. Donc Adolf Hitler était un mec bien".

      Faudrait peut-être vous renseigner un peu sur le CETA et sur l’OMS avant de venir nous gerber la propagande d’État.

      Sentero, faux nez de LREM.


    • beo111 beo111 9 mai 2020 13:59

      @beo111

      l’OMC pardon, c’est ma journée des fautes de frappe.


    • Sentero Sentero 9 mai 2020 18:24

      @beo111

      J’attends toujours un argument de votre part... les attaques ad personam ne constituent en rien une argumentation d’autant plus quand on ne connait pas son interlocuteur...

      Donc je vais me répéter en énonçant de simples faits (vous pouvez les contester d’ailleurs d’autant plus que je ne suis pas allé vérifier s’ils étaient rigoureusement exacts) : apparemment actuellement le CETA profite plutôt à l’UE (et à la France) qui ont vu leur balances commerciales s’améliorer avec le Canada... si c’est effectivement le cas cela mérite d’être relevé.

      Cela étant ce n’est pas le seul facteur à prendre en compte dans cet accord et vous pouvez donc commencer d’argumenter (sans attaques ad personam) en rappelant quels risques cet accord fait peser sur les intérêts des Français (et des Européens).


    • beo111 beo111 9 mai 2020 19:49

      @Sentero

      Ce qui est inacceptable dans le CETA, c’est le concept de loi payante : si la France dit qu’un produit en provenance du Canada doit être interdit, le vendeur canadien pourra exiger des dommages et intérêts au titre du préjudice subit.

      Mais ce n’est que l’arbre qui cache la forêt. Les règles de l’OMC font que si la France (et donc l’UE) ratifie le CETA, alors ce concept de loi payante ne pourra être refusé dans les autres accords commerciaux (MERCOSUR, JEFTA, TAFTA et autres).

      Cela fait un moment que je suis l’affaire : j’avais essayé d’alerter le député de ma circonscription, en vain. Non seulement ce playmobil LREM a voté pour, mais en plus il a fait partie du groupe qui a invité Greta Thunberg à l’Assemblée. Alors même que le traité pourra générer par nature de gros coûts externes écologiques, du fait du transport accru de marchandises.


    • Sentero Sentero 9 mai 2020 22:05

      @beo111

      D’abord merci de me répondre "normalement", cela rend l’échange plus constructif.

      Il me semble que l’accord tel qu’il a été finalement adopté met en place une juridiction publique transparente que des investisseurs privés ne pourront saisir que dans des cas bien précis (expropriation, déni de justice) et défendra prioritairement ldroit des États de réglementer dans l’intérêt général... 
      Cette juridiction est il me semble une première et si celle-ci pouvait ou devait être généralisée à d’autres accords on pourrait plutôt considérer cela comme un progrès car cela mettrait fin aux systèmes d’arbitrage privés si pernicieux. 

      D’autre part il me semble aussi qu’un certains nombre de garanties devraient permettent d’éviter que des produits mauvais d’un point de vue sanitaire n’envahissent l’UE... à voir au cas par cas... mais apparemment c’est suffisamment dissuasif pour que les producteurs canadiens (bovins par ex) n’exportent pas facilement dans l’UE (sauf à adopter les normes communautaires ce qui rend leur tache plus difficile).

      Sinon je ne suis ni favorable ni hostile par principe à un accord de libre échange, tout dépend comment il est négocié.

      Quant au reproche sur le coté peu écologique du commerce mondial c’est une évidence et c’est pourquoi le libre échange à l’intérieur de l’UE permet que le commerce intracommunautaire (donc sur des distances limitées) soit très important ce qui est plutôt une bonne chose.


    • beo111 beo111 10 mai 2020 10:53

      @Sentero

      Il me semble que votre prémisse est fausse. Le CETA est très clair là dessus. Si une réglementation vient contrarier des investissements ou même des perspectives de profit smiley c’est le contribuable qui devra payer.

      Cela est rappelé d’ailleurs dans l’instrument interprétatif auquel vous faîtes vraisemblablement référence :

      "b) CETA clarifies that governments may change their laws, regardless of whether this may negatively affect an investment or investor’s expectations of profits. Furthermore, CETA clarifies that any compensation due to an investor will be based on an objective determination by the Tribunal and will not be greater than the loss suffered by the investor."

      Bref, les État conservent le droit de légiférer, mais les lois deviennent payantes. Car évidemment dans un tribunal de commerce, fût-il public, ce qui est important c’est le préjudice subit. Le reste c’est du blablabla.

      Il apparaît donc que les gens qui soutiennent le CETA souhaitent une relativisation de la souveraineté française à écrire ses lois.

      Ce sont donc des ennemis de la France. Ce n’est pas une insulte, c’est une simple constatation.

      Sachant qu’à titre personnel je suis plutôt libéral, donc je n’ai rien contre le libre échange en théorie. Mais en pratique les accords du GATT, de, l’OMC et tout ce qui en découle n’ont rien à voir avec le libre échange. Ce sont des outils de domination, d’exploitation au service de grands capitalistes multinationaux pour installer et pérenniser leurs martingales.


    • Sentero Sentero 10 mai 2020 16:36

      @beo111

      "L’AECG précise que les gouvernements peuvent modifier leur législation, que ces modifications puissent ou non avoir des effets défavorables sur un investissement ou sur les attentes de profit d’un investisseur. Par ailleurs, l’AECG précise que toute indemnité due à un investisseur sera fondée sur une détermination objective effectuée par le Tribunal et qu’elle ne sera pas supérieure à la perte subie par l’investisseur."

      Dès lors qu’il existe un tribunal public spécifique pour régler ce genre de différend je ne vois pas trop où est le problème... si vous avez lu l’intégralité de l’instrument interprétatif il semble que l’idée générale est de défendre particulièrement le droit des Etats, leurs services publics, l’intérêt général etc... l’intérêt et la protection des investisseurs ne semble pas vraiment absolu et à ce que j’ai compris ils (les investisseurs) ne peuvent demander une indemnité que s’il est démontré que l’État hôte a manqué à ses obligations, notamment celles prohibant la discrimination ou l’expropriation, le déni de justice, la violation fondamentale du principe de l’application régulière de la loi, les cas d’arbitraire manifeste...

      et que l’investisseur a subi des pertes en raison de ce manquement... 
      Il semble que c’est quand même très très restrictif... bref il faudrait que l’Etat français par exemple fasse une loi discriminatoire envers une entreprise canadienne investissant en France ou l’exproprie pour devoir payer une indemnité... cela ne me semble pas si terrible d’autant plus que du coup les entreprises françaises sont désormais protégées du même risque au Canada (ce qui n’aurait pas été le cas avant).
      Je peux me tromper mais par exemple si en France une loi de protection sanitaire renforce les normes françaises et gène des importations canadiennes il n’y aurait ni discrimination ni expropriation et pas d’indemnités pour les dommages encourus par des importateurs canadiens (d’ailleurs sont-ils seulement des "investisseurs" ? au regard du traité... est-ce qu’un simple "importateur" est considéré comme un investisseur ? à voir)...

      Sinon ce type d’accords existe depuis longtemps sous forme des TBI (une centaine signées par la France jusqu’à présent) qui jusque là ont été nettement favorables aux intérêts des entreprises françaises... mais ne permettent pas de passer par un tribunal public transparent tel que celui prévu par les accords.

      Enfin de nombreux accords, traités liées à des organisations internationales limitent déjà les possibilités de légiférer souverainement en France dans de nombreux domaines (comme la convention européenne des droits de l’homme entre autres), s’il fallait tous les dénoncer et en sortir il me semble que nous rentrerions dans un monde ou chaque pays ferait ce qu’il veut sans du tout tenir compte des autres...

      "ennemis de la France"
      Pour ma part je me garde bien d’utiliser ce type de vocables accusatoire car :
      -être un ennemi c’est être malveillant or on peut tout à fait être de bonne foi et défendre quelque chose en croyant qu’elle est dans l’intérêt de la France (c’est peut-être mon cas ou votre cas actuellement qui sait ?)... 
      -on peut donc tout à fait se tromper et dans ce cas là tomber de la situation de "patriote" à celle de "ennemi de la France"... exemple vous avez votre propre interprétation du CETA... imaginez que finalement vous vous soyez trompé (ça arrive plus souvent qu’on ne croit surtout sur des dossiers si complexes)... en luttant contre lui on pourrait donc considérer que vous avez attenté aux intérêts de la France et des Français et que vous êtes donc devenu un "ennemi de la France"... pour moi c’est exagéré et faux... vous auriez peut-être mal compris ou interprété quelque chose mais en aucun cas avec malveillance (au contraire)...

      Bref je vous souhaite une bonne journée.


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 9 mai 2020 11:58

    Business is business !


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