
@micnet
Les juifs de l’Antiquite, dans leurs récits, avaient pour habitude de mélanger ce qui relève de l’historicité pure et du mythe.
ben oui, ça s’appelle "broder, exagérer, bullshitter". Je partage mon bout de pain avec toi et pouf ça devient la multiplication des petits pain à l’infini. D’un geste de générosité ça devient un miracle.
Donc pourquoi la résurrection ne serait pas précisément de cet acabit : un gus (Jésus) est mort en croix, et dessus, on a brodé toute histoire de résurrection ou, tu remarqueras, que c’est juste 3 ou 4 juifs qui se sont mis d’accord pour dire "ouai ouai, on l’a vu après sa mort, mais transfiguré hein, on ne l’a pas reconnu tout de suite" ...
Et l’histoire de Paul, ça pu le délire mystique à plein nez.
Donc oui, si tu accèpte le principe du mélange, alors, l’arche de noé c’est juste un gus qui a survécu à on ne sait trop quoi et c’est devenu tout un gros bousin.
Mais, même en admettant que je mette de côté le fait qu’historiquement ce n’est pas ainsi que l’église à présenté les choses (hein, tu as beau jeux de faire comme si c’était ainsi que les choses ont été présentées au monde) il n’en reste pas moins que du coup, c’est de l’interprétation à la carte.
Tu doses toi-même le curseur comme ça t’arrange, même si ça défi toute cohérence.
Alors je conclue en explicitant ma question : pourquoi la résurrection n’aurait-elle pas elle aussi une (grosse) part de symbolique ?
Puisque tu es prêt à l ’accepter pour une grande partie du récit biblique, pourquoi ne pas l’accepter et cesser de faire du littéralisme pur juste pour ce passage ?
Je vais te poser la question autrement. Puisque tu admets le principe du mélange du mythe et l’historicité, puisque ce mélange est de manière patente présent du début à la fin, absolument partout dans la bible, pourquoi ce serait différent pour la résurrection puisque ça défie le lois de la nature, c’est forcément symbolique comme les autres passages anti-scientifiques de la bible ?
Quelle est la part de mythe (puisque, encore une fois, c’est systématique dans les exagérations du récit juif) de la résurrection ?
(je t’invite juste à répondre à cette question, le reste n’étant que les prolégomènes)
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