
@JL
Freud dit "Mon cher Jung, promettez-moi de ne jamais abandonner la théorie sexuelle. C’est le plus essentiel ! Voyez-vous, nous devons en faire un dogme, un bastion inébranlable." Il me disait cela plein de passion et sur le ton d’un père disant : "Promets-moi une chose, mon cher fils : va tous les dimanches à l’église !" Quelque peu étonné, je lui demandai : "Un bastion — contre quoi ?" Il me répondit : "Contre le flot de vase noire de…" Ici il hésita un moment pour ajouter : "… de l’occultisme !"
Ce qui m’alarma d’abord, c’était le "bastion" et le "dogme" ; un dogme c’est-à-dire une profession de foi indiscutable, on ne l’impose que là où l’on veut une fois pour toutes écraser un doute. Cela n’a plus rien d’un jugement scientifique, mais relève uniquement d’une volonté personnelle de puissance.
"Jung s’est opposé à Freud qui a voulu imposer le mythe d’Œdipe comme seul
archétype fondateur de la psychanalyse."
"Dans l’interprétation du mythe d’Œdipe, la plus grande erreur de Freud, selon Jung, fut de s’en référer au père totémique qui interdit l’inceste et dicte sa loi aux jeunes mâles. D’une part, l’inceste est un concept judéo-chrétien, ce qui le rend peu crédible en tant que concept fondateur des sociétés primitives. D’autre part, le père de la horde ne doit pas être regardé comme le père, telle que la pensée judéo-chrétienne envisage ce concept. Il s’agit plutôt du chef qui dicte sa loi."
Freud pense que les religion se basent sur le complexe d’œdipe alors Jung voit un parallélisme entre les production inconsciente de ses patients et les mythologies ou le christianisme.
Freud est athée et il ne comprend pas les religions, le lien avec l’inconscient collectif et leurs conséquences sur l’inconscient individuel
Freud fait appel au vécu sexuel infantile de l’individu pour comprendre la genèse des représentations collectives (? ??).
Alors que Jung regarde toute les mythologies pour éclairer le psychisme.
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