Oui, bon, ok, des preuves qui ne sont pas des preuves, ça on le savait déjà et depuis des millénaires !

Toujours cette même "improbabilité qu’un milieu si propice à la vie apparaisse spontanément" qui ne raisonne qu’en terme de hasard et d’anthropomorphisme. On ne sait pas si notre milieu terrestre est le plus propice à la vie, la vie a peut-être plus facile ailleurs dans l’Univers. Ce qu’on sait, c’est qu’elle a réussi à s’adapter sur cette Terre et à traverser les ères en démultipliant ses ramifications vers un nombre incalculable de variétés d’êtres vivants, fonctionnant de très diverses façons et avec des finalités très variées. Partout, toujours, la vie produit des freaks non-viables ou à peine mais qui potentiellement nous survivraient en cas d’un changement de paradigme.

L’hypothèse la plus vraisemblable est que la vie serait arrivée sur Terre (la planète Mer à l’époque) dans un bloc de glace et qu’elle aurait survécu et réussi à faire avec ce qui était en présence pour se complexifier et créer les conditions propices à son expansion. La vie a dans ses fonctions primordiales de s’adapter et ce faisant, elle modifie son environnement. C’est une sorte de mouvement perpétuel. La vie essaye tout ce qui est possible mais il ne survie que ce qui s’adapte et nous, humains contemporains, possédons des racines préhistoriques et forcément marines et donc ...extra-terrestres. Chacun/e d’entre nous représente le fruit de l’adaptation à cette planète précise, à sa temporalité, sa pesanteur et à la chimie disponible. Il est évident que le concept de perfection reste lié à la nature de ce qui a conditionné notre évolution et accepté notre existence. Donc oui, l’eau nous désaltère, nous lave et nous convient parfaitement, oui, la forme du soleil est parfaite et le rythme jour/nuit est ce dont on a besoin, etc. La nature, les fleurs, les oiseaux, c’est merveilleux ou fascinant, essentiellement parce que comme nous, c’est le fruit de l’adaptation au même monde, ce qui a survécu aux ères, designé pour profiter de ce qui est, sans aucun hasard autre que de cause à effet.

"Dieu" existe : c’est un concept variable selon les cultures, les époques et les individus.

On pourrait de nos jours être tenté de le coller sur "la vie", celle qui anime toutes ses formes mais elle est bien trop gloutonne et débordante pour qu’une conscience la domine. Notre forme de vie est terrestre, aller chercher du sens mystique par-delà notre système solaire, là où on n’a que des hypothèses et modélisations, pour englober l’Univers (le plus grand contenant infini) dans autre chose de plus grand et qui pense, n’a aucun intérêt particulier. Pourquoi ne pas reconnaître qu’il est des choses dispensables, impossibles et qu’on ne comprend pas ?