Et Hop ! 8 mai 2023 13:19

@beo111

Il n’est pas suggéré que ce soit un linguiste par sa formation, ni par sa pratique académique, ni que ce soit un traducteur de la Bible, mais plutôt un utopiste planétarien, inventeur et promoteur d’une langue artificielle internationale qu’il est arrivé à faire connaître : l’espéranto.

Il aurait traduit la Bible depuis quelle langue et en quelle langue ? En espéranto ?
Cette traduction a été publiée en quelle année chez quel éditeur ?

Le fait que ce soit la pratique généralisée de l’homosexualité qui a valu à Sodome d’être détruite ne fait pas de doute, "sodomite" et "sodomiser" sont restés avec ce sens dans les langues française, anglaise, etc. La ville grecque de Lesbos a laissé son nom aux lesbiennes.

Ce n’est pas dans le passage de la Genèse où Sodome et Gomorre sont détruites que Dieu pose sa réprobation de l’homosexualité qui est absolue, et non son excès, mais deux fois dans les le livre des Lévitiques 18, 22 : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme ; ce serait une abomination. », et 20,12 : « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable  ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. »
Ensuite, ce n’est pas dans les Évangiles et dans la bouche de Jésus que cette condamnation est reprise, il n’en parle pas, mais dans la première épitre de Paul aux Romains, 1, 26-27 : « Ils se livrent à des passions avilissantes : leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre-nature ; les hommes de même, abandonnant les rapports naturels avec la femme, se sont enflammés de désir les uns pour les autres, commettant l’infamie d’homme à homme et recevant en leur personne le juste salaire de leur égarement ». L’interdit est repris plus tard par les pères de l’Église : Saint Augustin, puis saint Thomas d’Aquin.


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