Conférençovore Conférençovore 23 janvier 2023 04:42

@Sutter Kane
Elle révèle surtout le pire de ce que le communisme mental peut produire : des comparaisons ineptes, des modèles qui n’en sont que dans les esprits relativistes et des projections saturées de mythes du bon sauvage qui n’en fouterait pas une et serait heureux comme ça. Avec le communisme mental, l’objectif est simple : personne ne doit s’élever. Tout le monde doit rester au même niveau de médiocrité, autrement, vous comprenez... c’est oppressant. Il n’y a plus de compétition, plus de talents ni de progrès non plus car personne ne doit en faire de trop (amusant de citer Nietzsche dans un tel contexte...). 
Avec les cocos, c’est simple : le gamin doué pour un sport, pour jouer d’un instrument ou bien les maths doit arrêter de viser l’excellence parce qu’il risquerait de trop se fatiguer et puis ce serait une soumission à un ordre capitaliste oppresseur et l’aliénation marchande blablabla. Avec les cocos, c’est simple : mettre des notes en-dessous de 10/20, c’est traumatisant. Alors, ça finit comme chez Jacques Martin. C’est mignon d’ailleurs... mais bon,au-delà de 3-4 ans, àa l’est déjà beaucoup moins.
Tout cela n’est pas sans évoquer ces pastèques tarées de je ne sais plus quel conseil municipal qui avaient retiré une subvention à un club d’aviation du coin en expliquant qu’il fallait que les enfants arrêtent de rêver à cela parce que, vous comprenez, les planeurs, ça pollue et rêvern c’est dangereux. Mieux vallait que les gamins aient pour projet de changer de sexe ou fassent du rap. Le rêve d’Icare ? Un truc de blancs donc de fachos...
Tout cela a une conséquence immédiate : la fin de la créativité, du progrès, des choses belles qui ne sont généralement produites que par le travail et ce dépassement de soi qui ulcèrent les adeptes de la médiocrité pour tous (raison pour laquelle ils ont généralement des goûts de chiotte). Ce qu’il reste ? Des gamins qui, à l’heure où l’esprit d’initiative devrait être à son summum, n’ont pour rêve que... le fonctionnariat, sans trop savoir en quoi consisteraient leurs 4 heures de "travail" quotidiennes d’ailleurs. Enzo ne sait pas trop quoi faire mais son rêve c’est de ne rien faire, sans, bien évidemment, se demander comment il va pouvoir "jouir" sans entrave. Ah si... en ponctionnant le fruit du boulot de ceux qui lui permettent de survivre tout en les traitant d’esclaves.
On passe de Schubert qui compose tellement d’oeuvres en si peu de temps qu’il y a encore des mecs qui s’embrouillent sur le nombre exact de ses créations à des sous-hommes subventionnés grâce au travail des autres et dont le boulot consiste à se maculer de merde sur la scène d’un théâtre pendant que 4 dégénérés aussi inutiles qu’eux considèrert qu’ils font la même chose que le premier. Et ça, c’est le progrès du communisme mental. En effet... on progresse.


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