@yoananda Suite 3
En Mars 2008, l’ancien président français Jacques
Chirac a déclaré :
Le prédécesseur de Jacques Chirac, François
Mitterrand, avait déjà prophétisé en 1957 que :
« Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au
21e siècle »
En ce moment même où j’écris cet article , 14 pays
africains sont obligés par la France , à travers le
pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à
la banque centrale de France sous le contrôle du
ministère des finances français. Jusqu’à maintenant
, en 2014, le Togo et environ 13 autres pays
africains doivent encore payer la dette coloniale en
France . Les dirigeants africains qui refusent sont
tués ou victimes de coup d’état . Ceux qui obéissent
sont soutenus et récompensés par la France grâce à
style de vie somptueux, tandis que leurs populations
endurent la misère et le désespoir.
Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union
européenne, mais la France n’est pas prête à se
passer de ce système colonial qui lui offre une
trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en
provenance de l’Afrique, et ce par année.
Nous accusons souvent les dirigeants africains de
corruption et de servir les intérêts des nations
occidentales, mais il y a une explication claire de
ce comportement . Ils se comportent ainsi parce
qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime
d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation
puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou
de difficultés. Mais, contrairement à une protection
amicale, la protection de l’Ouest est souvent offert
en échange du renoncement à servir leur propre
peuple ou les intérêts des nations.
Les dirigeants africains travailleraient dans
l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas
constamment harcelés et intimidés par les pays
coloniaux.
En 1958 , effrayé des conséquences de son choix
d’indépendance face à la France , Léopold Sédar
Senghor a déclaré : « Le choix du peuple sénégalais,
c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu
seulement dans l’amitié avec la France , pas en
litige. «
Dès lors la France a accepté qu’une « indépendance
sur le papier » pour ses colonies , mais a signé en
parallèle des » accords de coopération « ,
précisant la nature de leurs relations avec la
France, en particulier les attaches envers la
monnaie ( le Franc ), le système éducatif français,
les ententes militaires et les préférences
commerciales.
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