@eau_du
"Les américains devront payer réparation aux européens et aux RUSSES !
Commençons par boycotter leurs produits !
Les États-Unis ont fait une déclaration de guerre contre le continent européen entier !
Nous voulons la pays avec la Russie !"

Clairement, c’est une déclaration de guerre, et tant contre l’€urope — et tout particulièrement contre l’industrie allemande — que contre la Russie.

Maintenant, l’OTAN et l’€urope étant les dociles larbins des U$A, je doute que jamais une enquête "indépendante" ne les désigne, ni éventuellement la Grande Bretagne ou, le cas échéant, une sous-traitance polonaise. On a bien vu comment avaient été traitées les enquête sur le MH-17, les empoisonnements de Skipral et Navalny, et je ne doute pas que nos meilleurs experts se voient, au prix du ridicule consommé, contraints de désigner au final la Russie,

En écroulant ce qui reste de tissu productif et industriel €uropéen, les U$A s’assurent certes la soumission de l’€urocratie, un avantage industriel et un marché captif, mais l’effondrement prévisible de l’€uro et de nos économies et l’appauvrissement drastique de ses populations devraient réduire d’autant cet avantage : si du fait de la financiarisation de son économie, l’€urope ne produit plus que marginalement et à des prix qui l’empêchent d’exporter ses marchandises, avec quoi pourra-t-elle bien payer ses achats en dollars ???

Dans son effondrement, le Bloc Atlantico-Occidental devient une véritable maison de fous : déjà les sanctions visant à effondrer l’économie russe écroulaient surtout une économie €uropéenne beaucoup moins résiliente, mais cet acte de guerre perpétré par un des membres de sa coalition lui met le coup de grâce !

Quant à l’économie U$, si elle est momentanément relativement préservée d’un renchérissement de l’énergie qui affecte surtout l’€urope, le retour de flammes du blocage des avoirs russes en €uro et en dollars ne devrait pas tarder à se faire sentir ! Une série impressionnante de nations non-alignées se débarrasse désormais aussi rapidement que possible d’une monnaie de réserve et d’échanges qui ne s’avère plus en rien fiable, alors même qu’elle s’appuie elle-même sur un déficit commercial et une dette qui ne seront jamais comblés.

Ajoutons pour la bonne bouche qu’il semble désormais que la puissance militaro-industrielle sur laquelle s’appuyait l’hégémonie U$ trouve elle aussi et de manière fort interpellante ses limites, quand pour n’alimenter de ses sanglants jouets que le seul théâtre ukrainien, ses capacités de production éprouvent désormais quelques difficultés à suivre !!!

Nous vivons manifestement de très sombres temps et semblons maintenant arrivés à une charnière de l’histoire, mais pour le bloc Atlantico-Occidental, il y a comme un relent de sapin !