Conférençovore Conférençovore 25 septembre 2022 06:48

@Gaspard Delanuit
Je ne peux pas déceler un second degré dans un message clairement écrit au premier. Tu aurais parlé directement d’une lapidation avec des tomates bio, oui, mais pas avec le premier com. Peu importe.
Le fond du sujet est que si, en 2022, tu veux faire tout un spectacle basé sur l’idée que tu as été tué lors d’un attentat et traiter de la question du pardon, le courage (l’inconscience ?) est bien de le faire sur la base d’un attentat islamique tout simplement parce que le terrorisme, en 2022, c’est à 99% cela. On nous ressort de temps en temps des affaires d’attentats d’ED mais dès qu’on creuse un minimum, ce sont des affaires de pieds nickelés. Les attentats d’EG datent d’il y a plusieurs décennies et ceux de la mouvance anarcho-écolo et cie sont le plus souvent purement matériels (ils détruisent des antennes relais par exemple...), de même que le terrorisme autonomiste (corse ou basque pour ce qui est de la Fr) à de rares exceptions près. Non, le terrorisme, dans l’esprit des gens EST islamique. Les journalistes ne prennent d’ailleurs même plus le soin de préciser l’idéologie des concernés quand un attentat est déjoué tant il est évident qu’il est en lieu direct avec l’islam.

La seule idéologie pour laquelle des gens anonymes peuvent décider et parfois sur la base d’une simple rumeur basée elle-même sur un mensonge comme le cas de S. Paty le démontre, de tuer et sacrifier au passage leur vie est la cause islamique. De plus, cette religion n’admet aucun pardon : pour celui qui a apostasié ou blasphémé (ou est simplement soupsonné de l’avoir fait), il n’y aucun pardon possible. Le cas de Rushdie est éloquent à ce titre. C’est le plus connu mais très loin d’être le seul.

L’idée initiale du spectacle était donc très bonne. Elle aurait pu donner lieu à une belle réflexion sur cette notion du pardon. Mais il y a un énorme "mais"...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe