herve_hum 11 mars 2022 09:04

@tobor

il me semble que l’essentiel de mon propos vous échappe, c’est à dire, que si la démocratie c’est la souveraineté du peuple et que ce dernier n’est pas considéré comme mineur ou sénile, donc, mature et apte à exercer sa souveraineté pleine et entière, alors, le représentant ne peut avoir d’une part qu’un mandat impératif et non pas discrétionnaire et d’autre part, qu’il ne peut rien cacher, absolument rien dissimuler quant aux prises de décisions sur quelque domaine que ce soit (y compris militaire) sans violer la souveraineté du peuple et avoir le caractère d’un complot du ou des représentants contre le souverain peuple.

De plus, cette souveraineté implique que la propriété des moyens de productions soit aussi sous le contrôle du souverain, c’est à dire, qu’il ne peut pas exister de "droit de secret des affaires", vis à vis du souverain sans là encore être un complot contre la souveraineté du peuple. (Robespierre et St Just le savaient !)

Enfin et qui découle de ce qui précède, tout mensonge, tentative de manipulation de l’opinion publique est constitutive d’une tentative de corruption du peuple et d’emprise sur le souverain peuple. Ainsi, tous les médias privés appartenant à des intérêts particuliers, sont de fait des moyens pour exercer une emprise et manipuler le souverain peuple.

Bref, le baromètre de la démocratie, c’est la transparence qui doit être totale entre les citoyens et le souverain peuple, tandis que dans une dictature, la transparence est à sens unique, de ceux qui ont le contrôle de l’appareil d’état sur les citoyens. L’Etat n’est pas et ne sera jamais une personne, seulement un outil dont l’usage dépend de celui ou ceux qui en ont le contrôle. Idem pour une entreprise ou multinationale, ce ne sera jamais une personne "juridique", seulement un outil, une personne sera toujours un être humain et jamais une machine fusse t’elle une IA doté d’une intelligence 1million de fois supérieur à celle d’un humain.

Autrement dit, il n’y a de "chef d’état", que dans une dictature, ou alors, il faut revoir la définition du mot "chef", c’est à dire, comme étant le porte parole, mais un porte parole ne détient pas la décision. Et il n’y a de clivage politique qu’en raison d’un système inique reposant sur la séparation des droits et devoirs, permettant à une minorité prédatrice, cupide et sans éthique, d’accumuler les droits (monétaire, immobilier) et d’en faire porter le respect sur tous les autres. Car il n’y a de droit que s’il y a devoir d’application, sans cela, il n’existe pas de droit, c’est impossible dans la réalité physique et aucune loi de la physique viole ce principe d’équilibre. Il n’existe pas de droits naturels qui n’implique pas de devoirs correspondants.

Tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit. Vous pouvez prendre n’importe quel courant politique, tous affirment militer, défendre l’équité sociale et économique, le principe du mérite personnel, or, ce dernier interdit de lui même l’exploitation d’autrui à son profit, sauf par la confusion qui permet la manipulation des cogito contre leur volonté, intérêt propre.

L’unique solution consiste donc à relier le droit et le devoir entre eux et à cette seule condition, la société pourra se définir comme reposant sur l’équité et le mérite personnel, sans cela, c’est strictement impossible, ce sera toujours l’iniquité sociale et économique, quelle que soit la forme, l’emballage qu’on présentera.

Etc....


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