Serge ULESKI Serge ULESKI 15 janvier 2022 16:23

 

L’absurdité de la candidature Zemmour est révélée par le fait que l’obtention des 500 signatures dont il a besoin ne peut se faire qu’avec l’aide des élus LR ; divisant les voix de l’extrême droite, c’est alors que sa présence au premier tour ouvrira la porte du second tour à Valérie Pécresse, Zemmour, MLP se neutralisant l’un l’autre.

Au lendemain de cette élection, Zemmour se retrouvera bien seul ; les LR le tiendront responsable ainsi que le RN, de leur défaite respective : non qualification de MLP pour le second tour ; double défaite potentiel de Pécresse – au premier et second tours.

Zemmour ne sera donc rien interdit : orgueil, hybris... démesure... ce Zemmour-là visait le second tour de l’élection présidentielle bien qu’en pure perte puisqu’il sait qu’il ne sera jamais élu, exalté, shooté à l’idée d’un face-à-face avec un technocrate ( "S’EN FAIRE UN, ENFIN !"), un Macron qui réussit tout et que tout réussit (à la Banque, il gagnait l’équivalent d’un SMIC par jour, nous a-t-on dit ; il a été ministre, aujourd’hui Président… à 40 ans) face à un Zemmour qui a échoué à l’ENA, un Zemmour condamné à commenter la réussite des autres, prisonnier d’une petite boite qu’on nomme télévision ; une boite sans mémoire, ou presque, un tribun chassant l’autre, fatalement.

Gigantesque auto-mystification et fourvoiement de Zemmour qui a manifestement confondu les audiences télés et les scores des ventes de ses ouvrages avec un soutien capable de le propulser à l’Elysée en effaçant et MLP dès le second tour et Macron au second.

Pathétique égarement.

 


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