TchakTchak 29 août 2022 11:07

Bouc émissaire, patate chaude…

Saint Pierre a renié trois fois Jésus. Maintenant, c’est la superstar qui garde les clés du paradis. "Judas !" L’accusation contre le traître fait encore frémir aujourd’hui. Pourtant, il s’est fait justice de la façon la plus implacable qui soit, sans aller pleurer aux pieds de Jésus, comme Pierre.

Expliquer que les juifs ont fait comme tout le monde pendant la guerre, c’est antisémite. Comprendre pourquoi le régime de Vichy, c’est fasciste.

Pourtant, l’UGIF, comme le régime on fait la même chose : ménager la chèvre et le chou. Avec les acteurs habituels de la pièce de théâtre : les naïfs, les salopards, les pragmatiques, les opportunistes, les idéalistes…

Aujourd’hui, les têtes folles préfèrent s’accuser à partir d’une période révolue, au lieu de méditer la raison de l’intrigue : la France a été asservie, colonisée, dominée, martyrisée. Il ne restait plus qu’à complaire, ruser, faire semblant, se salir. Ce sont les saboteurs, les nouveaux ennemis de l’intérieur qui ont sauvé la mise.

Mitterrand a reçu à Latché, parmi ses intimes, René Bousquet, celui qui a organisé la rafle du Vel d’Hiv. Il a peut-être partagé un plat d’ortolans avec Jacques Attali, Juif.

Mitterrand était-il pire que Pétain ? Difficile de juger sur des époques différentes. L’autre a été jugé et condamné, en tout cas. Mais il a agi en pays déjà occupé. Mitterrand a détruit la liberté du pays en refourguant sa souveraineté à l’UE, une construction artificielle qui sert à débarrasser les nations, avec la bureauratie pour remplacer la démocratie. Non seulement Mitterrand n’en a pas eu honte, mais il s’est vanté de son forfait avant de mourir : "Je suis le derniers des grands présidents". Emporté par sa sottise, il s’est même targué d’avoir été président plus longuement que de Gaulle. Alors que de Gaulle a démissionné deux fois, bien plus démocrate que Mitterrand qui a fait l’inverse du socialisme promis et s’est accroché son palais de l’Elysée, même avec la cohabitation. Et surtout, de Gaulle a tiré un pays vaincu vers sa victoire, sans accrocher de francisque à son veston, alors qu’il avait été intime de Pétain avant guerre.

Maintenant la "république " n’est qu’une dépouille disputée par le CRIF, par Washington, les muzz, les pétromonarchies, Pfizer, Schwab, Mc Kinsey, la nouvelle impératrice du Reich, que sais-je encore… La leçon de la guerre n’a pas été tirée, le « complotisme » nous est enfilé pour la remplacer.

Lire "L’étrange défaite", de Marc Bloch


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